Généathème,  Mes ancêtres

Perrette BEAUVOIS, 3 mariages, 2 dispenses

J’ai rédigé la semaine précédente un article sur les dispenses de consanguinité. Voici une application pratique avec Perrette BEAUVOIS, ma sosa 1049. Mon aïeule s’est mariée trois fois et pour deux de ses mariages, une dispense de consanguinité aura été nécessaire.
Son premier mariage a lieu le 14/2/1692 à Sury-en-Vaux avec François REVERDY .

La dispense du 3ème degré de consanguinité nous apprends que François REVERDY est vigneron âgé de 24 ans tout comme Perrette BEAUVOIS.
Parmi les témoins de l’enquête menée sont cités Denis VATAN vigneron de 60 ans oncle de François REVERDY, Léonard DELAPORTE 53 ans cousin germain de François. Deux autres témoins sont François GUENOU marguillier et Louis SOUCHET sergent au bailliage.
Son second mariage a lieu le 10/9/1696 à Sury-en-Vaux avec René BLONDEAU, également veuf.

Cette fois c’est une dispense de deux au troisième degré d’affinité : ce ne sont donc pas des cousins directs ; le futur époux était en fait marié à une cousine de Perrette. René BLONDEAU est tuilier, âgé de 32 ans, Perette BEAUVOIS est âgée de 29 ans.
Parmi les témoins sont cités Denis VATAN vigneron 63 ans cousin issu de germain de Françoise DION, Louis SOUCHET « honnête personne », déjà témoin lors de la précédente dispense, sergent et Jean LAFOSSE « honnête personne ».
Perrette se mariera une troisième fois le 17/01/1715 avec un certain Estienne BEAUVOIS. Malgré l’homonymie, il ne semble pas y avoir eut de dispense de consanguinité.
Tentative de schématisation des liens entre Perrette et ses époux.

Cet article est le deuxième du généathème sur le mariage et portait sur les dispenses de consanguinités. Dans le prochain vous découvrirez le mariage de Marie Joséphine BEUCHON, un mariage salutaire vu qu’il conduira à la reconnaissance de deux enfants …

2 commentaires

  • Chantal Grandjean

    Beau travail que le vôtre! Cela doit représenter beaucoup de recherches.
    J’habite à Sury-en-Vaux (La Vallée). Nous y avons acheté une maison d’abord pour les vacances et que nous occupons désormais. Je ne suis aucunement originaire de la région mais beaucoup de noms que vous citez ne me sont pas inconnus… On les rencontre au fil des enseignes viticoles. J’ai enseigné quelque temps dans la contrée.
    Votre rétrospective montre assez la douleur et les malheurs qu’ont pu endurer les générations antérieures. Il ne faut pas oublier.

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