• Considérations généalogiques

    Reprendre son arbre – un peu de méthode 2/2

    Dans le précédent article, j’ai décrit ma méthode pour reprendre mon arbre et compléter des informations manquées. Aujourd’hui, travaux pratiques avec l’exemple de Marie GIRARD ma Sosa n°73.

    1. Acte de naissance

    Je retrouve son acte de naissance du 6 septembre 1822. Je le télécharge, le renomme « GIRARD Marie N 1822 » et le range dans le dossier « GIRARD Marie 73 ».

    Dans L’onglet « Source » du logiciel Heredis je commence par choisir la source concernée. Et hop, ma petite barre verte apparaît !

    Je vérifie maintenant le contenu de l’acte. Marie GIRARD est fille de Pierre GIRARD vigneron et Anne PRIEUR. Toutes ces informations étaient déjà saisies.  Le père a 34 ans (après vérification sur la ligne de vie, il en aurait 32) et habite au village des Vignes. Voilà une information que j’avais loupé !!! Voici l’erreur réparée. Passons maintenant aux témoins. Pierre GIRARD déclare la naissance de sa fille. Le premier témoin est Jean GIRARD âgé de 29 ans, laboureur à Perrière, commune de Crézancy. Il serait l’oncle de Marie que cela ne m’étonnerait pas. Après vérification, Jean GIRARD est bien le frère de Pierre, né le 8 novembre 1792 à Crézancy. Je vais donc d’abord le créer puis l’ajouter comme témoin. Le second témoin est Ursin Prieur, âgé de 24 ans vigneron au village des Vignes à Sury-en-Vaux. Cette fois cela doit certainement s’agir de l’oncle maternel. Je fais de même, confirmation que c’est bien son oncle, création puis sélection comme témoin. Et voilà mon onglet témoin complété !

    Dernière information, son père ne signe pas. J’enregistre cette dernière information et je sélectionne ensuite : « ne pas rechercher » Tadah ! La « barre » de l’acte de naissance est au maximum.

    methodo

    2. Acte de mariage

    Je poursuis mes recherches avec l’acte de mariage en date su 3 juillet 1849. Celui-ci sera rangé dans le dossier de son mari « LEGER Louis 72 ». Je sélectionne la source.

    Les informations sur les mariés sont déjà enregistrées. Je poursuis avec le paragraphe des pièces fournies. On donne les dates des actes de naissance des mariés et l’acte de décès du père du marié dont j’ai également une trace. Passons maintenant aux témoins ; je vais pouvoir ajouter de nouveaux collatéraux : Léonard LEGER oncle paternel et Joseph DELAPORTE, oncle maternel du futur, Barthelemy MAUDRY marié à tante de Marie, Françoise PRIEUR.  Ursin PRIEUR est cité de nouveau. Il me reste à créer tout ce petit monde.

    De nouveau personne ne signe.

    3. Acte de décès

    Je n’avais pas trouvé d’acte de décès. J’ai donc entrepris de revérifier cette information, et en effet pas de trace dans les archives de Sury-en-Vaux. Une recherche sur Geneanet, et je découvre sur l’arbre de Pascal LEGER que Marie LEGER serait peut-être décédée à Sury-en-Vaux le 23 mai 1907. A vérifier.

    BILAN

    Ainsi donc avec ma collectionnite d’ancêtres compulsive …

    • Les sources de mes actes n’étaient pas notées, y compris sur Geneanet ce qui n’est pas très sérieux ni sympathique pour mes visiteurs.
    • Je suis passée à côté du lieu où est née Marie GIRARD
    • J’ai redécouvert que ses aïeux ne savaient pas signer et enregistré par moins de six collatéraux !
    • J’ai une piste sérieuse pour la date de son décès.
  • Considérations généalogiques

    Reprendre son arbre – un peu de méthode (1/2)

    Je l’avoue, comme tout généalogiste débutant, j’ai été prise de collectionnite-d’ancêtres- compulsive. Le symptôme de cette maladie est l’envie irrésistible de grimper dans son arbre… au risque de négliger de noter ses sources, les témoins ou autres informations qui ne semblent pas si importantes sur le coup.

    Maintenant guérie, je m’en mords les doigts avec la désagréable impression d’avoir bâclé mes recherches. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le passage à la nouvelle version d’Heredis a été le déclencheur pour reprendre ma généalogie à la base. Voici comment je procède lorsque j’ai un peu de temps…

    1. Impression des arbres de travail

    Pour pouvoir griffonner et cocher les actes que j’ai vérifié, j’ai commencé par imprimer les arbres ascendants de mes grands parents sur cinq générations. Je travaille donc déjà jusqu’à ma septième génération, en avançant par n° de Sosa croissant.

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    2. Recherche des actes et saisie des éléments dans le logiciel

    J’ai ensuite entrepris de retrouver tous les actes possibles sur les sites des archives en ligne et de les télécharger. Je revérifie une nouvelle fois les parents indiqués sur les actes de mariage (on ne sait jamais) et je complète les fiches de mes aïeux si des données n’avaient pas été enregistrées.  Visuellement, les petits graphiques en bas des fiches de mes ancêtres grandissent lorsque les informations sont correctement enregistrées.  Les principales informations qui me manquent sont généralement :

    • La source du document
    • Les témoins / déclarants des actes
    • Le fait que ces témoins / parents sachent ou non signer
    • Quelques informations à côté desquelles je suis passée comme une profession différente … ou bien des indications sur les actes que je détaillerai dans de prochains articles.
    3. Ranger les actes !!!

    J’avais déjà un dossier Généalogie>Actes avec à l’intérieur des actes plus ou moins bien rangés.  Je l’ai renommé « Actes & ancêtres » puis créé un dossier par individu sous la forme : « NOM Prénom n° SOSA ». Cela me semble plus pratique que ma précédente organisation par n° de SOSA. Ce numéro m’est tout de même utile en cas d’homonymie.

    Je range dans le dossier tout ce qui concerne mon ancêtre : photo, actes, contrat de mariage, recensement… Par convention je range le mariage d’un couple d’ancêtres  dans le dossier du mari, sauf pour le cas d’un second mariage qui est alors rangé dans le dossier de l’époux ou épouse concerné. Pour les « collatéraux », c’est plus compliqué et je ne les ai pas encore classés avant d’avoir trouvé une organisation qui me satisfasse…

    Methode

    Dans le dossier de François DEZAT, son acte de décès, l’acte de mariage et le dossier avec les vues du contrat

    Dans mon prochain article je vais vous proposer presque en direct un pas à pas avec l’une de mes aïeule.

  • Vu lu entendu

    Fouette, cocher ! [Exposition]

    L’écomusée du pays de Rennes nous de propose de nouveau une très belle exposition , cette fois axée sur les transports à Rennes au temps du cheval. Je vous parle d’un temps où il fallait quatre jours pour relier Paris contre 2h en TGV et bientôt moins ! Les voitures se généralisent au XIXe siècle, le réseau routier se densifie, c’est l’essor du chemin de fer : bref les transports sont en mutation. A Rennes en 1821 de nombreuses modifications s’opèrent : on y crée des trottoirs, on pose des pavés en granit. Ensuite la canalisation de la Vilaine s’accompagne de la création de quais. Toutes les conditions sont réunies pour faciliter la mobilité.

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    Vue sur les quais – Archives de Rennes – Cote 100FI28

    Une bonne place est réservée aux métiers en lien avec le cheval et les transports : bourrelier, charron, maréchal-ferrand, conducteurs en tous genre. Je les détaillerai dans de prochains articles au gré des démonstrations qui sont proposées tout ce premier trimestre.

    D’anciennes voitures et engins roulants en tout genre sont exposés. On croirait vraiment avoir voyagé dans le temps, au son des sabots, calèches et bruits de la rue dans un décor XIXème siècle.

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    Bien entendu, l’exposition s’appuie sur de nombreux documents en provenance des archives (départementales, municipales). Tout un programme d’animation est prévu : des démonstrations de métiers anciens à des conférences…. dont une sur les voyages libertins au XVIIIe et XIXe siècle.

    Une exposition à voir jusqu’au 31 août 2014.

  • Généathème

    Un arbre sans épine ?

    Ce que les généalogistes redoutent par-dessus tout : tomber sur une épine généalogique.  Un cul de sac, un  acte introuvable, bref un grain de sable qui empêche plus ou moins la progression dans son arbre.  Et c’est précisément le généathème de janvier.

    Oui mais voilà, mon arbre est presque tout lisse !

    • Pas d’enfant abandonné jusqu’à présent.
    • La présence d’enfants naturels ne m’a pas empêché de trouver les ascendants de leur mère (comme dans le cas de Valérie GODON).
    • J’ai bien eut quelques épines, mais dont j’ai trouvé la réponse : comme le mystère du décès de Louis BLONDEAU ou l’acte de mariage de Thomas MERLIN.

    Il est possible d’aider les autres généalogistes en ce mois de janvier, une première liste se trouve ici.

  • Dans les archives

    J-10 : le MOOC Première Guerre Mondiale expliquée au travers des archives

    J’ai découvert un peu par hasard ce que sont les MOOC. Mooc signifie « Massive Open Online Course », cours en ligne massifs et ouverts en français. Ce sont des formations en ligne qui se déroulent sur une période de quelques semaines. FUN, France Université Numérique, est une plate-forme créée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour proposer des MOOC en français.

    Le site est ouvert depuis octobre 2013, certaines sessions auraient être utiles pour mon activité professionnelle, mais non j’ai flashé sur celle-ci :

    « La Première Guerre Mondiale expliquée à travers ses archives »


    FUN-MOOC : la première guerre mondiale… par fr-universite-numerique

    Ce cours est proposé par l’université Paris Ouest Nanterre la Défense. Le rythme est de douze séances réparties sur douze semaines. Les informations sur ce cours sont disponibles ici.

    Le programme est alléchant : les belligérants et leurs colonies, l’industrialisation de la guerre, la vie à l’arrière, la propagande, représenter la guerre, passer à la paix… Ce ne sont que des extraits d’un contenu qui me semble vraiment riche.

    J’ai cru retomber quelques années en arrière lorsque j’ai reçu un mail me rappelant mon inscription ainsi que la date de la rentrée fixée au 16 janvier 2014.  Mon état d’esprit du moment :

    Ce qui me motive :

    • Le thème du cours et le programme qui promettent d’être passionnants !
    • Je pense que cela va m’aider dans mes travaux généalogiques, pour appréhender cette période mais aussi peut-être tester de nouvelles méthodes de travail.
    • Des questions matérielles toutes bêtes : c’est gratuit et on s’organise comme on veut (ou comme on peut).

    Mes craintes :

    • Le temps nécessaire : j’ai mon premier métier qui est prenant, mon second métier de maman et en plus je vais endosser une casquette d’étudiante ?
    • L’évaluation finale par QCM me semble un peu déstabilisante. De plus j’ai cru voir qu’aucun certificat ne viendrait attester la participation à ce cours… Dans ce cas, comment le valoriser sur son CV ?

    Bien entendu d’autres généablogueurs sont inscrits, en voici la liste non exhaustive : Brigitte, Céline, Véronique, Élise, Gen&O, Véro

     Alors rendez-vous le 16 pour la rentrée !

  • Considérations généalogiques

    Vacances de Noël généalogiques

    J’ai réussi à trouver un peu de temps durant ces vacances pour avancer sur quelques points de ma généalogie (et autres).

    – Je suis retournée aux archives du Cher pour peu de temps malheureusement. J’ai malgré tout pu avoir un cours particulier sur le fonctionnement des archives notariales et découvrir mes deux premiers contrats de mariage.

    – J’ai poursuivi l’écriture de quelques articles, dont mon bilan, la finalisation des articles portant sur Marie Joséphine BEUCHON. A cette occasion, j’ai pu observer que les articles peuvent se diviser et en donner de nouveaux : à partir du premier article commencé au mois de mai (tout de même !), j’en ai écrit un second sur les enfants car le premier devenait bien trop indigeste. Et un troisième est en préparation ! J’ai enfin planifié mes publications sur le premier semestre et noté toutes mes idées.  Pour le Challenge A à Z de juin prochain, il n’y a plus que les lettres Y et Z pour lesquelles je n’ai pas l’ombre d’une étincelle.

    – J’ai continué l’indexation des poilus sur le site mémoire des hommes. La commune de Sury-en-Vaux est terminée !

    – J’ai discuté avec mon grand-oncle, et ça ce n’est pas rien ! J’avais mis par écrit ma déception de ne pas avoir pris de notes lorsque mon grand-père avait identifié les personnes présentes sur la photo de mariage de mes arrière-grand-parents. Voici qui est presque réparé ! Sur les 39 personnes présentes à ce mariage, il ne subsiste plus que quatre points d’interrogation. En-dehors de cette photo j’ai appris quelques informations sur mon arrière-arrière-grand père et je sais maintenant que des photos militaires sont conservées chez lui !

  • Mes ancêtres

    Pierre Augustin, Victorine Julie et Marie Elise PETIT

    Je poursuis aujourd’hui ma saga sur les enfants du couple BEUCHON x PETIT. Souvenez-vous, ce couple avait eut neuf enfants, dont trois seulement ont atteint l’âge de se marier (pour se rafraichir la mémoire, c’est ici). Ce qui m’a frappé, c’est que ces enfants ont eut des métiers bien loin de ceux de leur parents, et que les filles ont épousé des artisans et se sont installées en « ville ».

    Pierre Augustin : horloger … puis aubergiste

    Je retrouve Pierre Augustin, premier enfant de notre couple, en 1870 dans les archives : il est témoin de la naissance de Marie Eugénie FRELAT, et à 21 ans nous apprenons qu’il exerce la profession d’horloger ! Un métier bien loin de celui de ses parents qui lors de leur mariage étaient respectivement cultivateur et domestique.

    Il épouse le 7 mai 1873 Marie Louise RIDE au Noyer. Il est toujours horloger et ses beau-parents quant à eux sont aubergistes (ils étaient auparavant taillandiers). Deux ans plus tard son beau-frère Marie Alphonse Isidore RIDE se marie … et est également horloger dans la commune de la Chapelle d’Angillon.

    Sauf que Pierre Augustin va changer de métier… En 1876 il est devenu cabaretier ou aubergiste selon les actes. Je me suis posé la question de savoir pourquoi ce changement de métier ; l’hypothèse la plus probable serait qu’il a repris avec sa femme l’établissement de ses beau-parents.

    Victorine Julie : boulangère à Sancerre

    Victorine Julie épouse le 9 novembre 1875 Alexandre BOIN, boulanger à Sancerre. Elle s’installe avec son mari à Sancerre pour y devenir boulangère rue Saint Jean. Même si ce n’est pas une grande ville, quel changement de statut tout de même !

    rue st jeanRue Saint Jean à Sancerre – La boulangerie devait se trouver ici

    Marie Elise Antonise : sage femme à Henrichemont

     La petite dernière de la famille se marie le 12 mai 1884 à Henrichemont avec Hippolyte Achille DUMAS serrurier, appartenant à la réserve de l’armée active. Et oh surprise, elle n’est pas simple ménagère ! A 21 ans, elle exerce la profession de sage-femme, et habite également en ville.  Je la retrouve donc régulièrement comme déclarante dans les registres de naissance de la ville d’Henrichemont. Je ne trouve qu’un seul enfant de ce couple, Joséphine Marie Alice DUMAS.

    descendance

  • Mes ancêtres

    Marie-Joséphine BEUCHON, 1 mariage pour 2 reconnaissances

    J’ai rédigé il y a un an un article sur mes ancêtres Valérie GODON, épouse de Jean-Baptiste BEUCHON. Cette fois-ci, je me suis intéressée à Marie-Joséphine BEUCHON, la sœur de Jean-Baptise, née le 25 août 1830 à Boucard (qui sera rattaché plus tard à la commune du Noyer). Leurs parents, Jean Alexis BEUCHON et  Marie Catherine MORIZET, sont sabotiers.

    Naissances et mariage

    Marie Joséphine met au monde son premier enfant, Pierre Augustin BEUCHON le 28 septembre 1848 à Boucard. Elle est alors âgée d’à peine 18 ans et est domestique. Nous apprenons sur l’acte de naissance que Pierre Augustin nait au lieu-dit la Dionnerie de père inconnu. Le déclarant est Agnan BONNAULT, journalier de 38 ans et le témoin est Augustin LEGER, sabotier de 32 ans.

    Deux ans plus tard nait Jean Baptiste Amédée le 7 février 1850. Sauf que cette fois un certain Pierre PETIT, 33 ans habitant aux Forges du Noyer tout comme Marie-Joséphine déclare la naissance. Et ce n’est pas tout :

     Du sieur Pierre Petit déclare reconnaitre être le père de l’enfant

    Un témoin de la naissance est Pierre MEUNIER, huissier. Il y avait peut-être en effet quelques papiers à rédiger…

    La même année Marie-Joséphine BEUCHON et Pierre PETIT se marient le 12 novembre au Noyer. Pierre PETIT est propriétaire et âgé de 38 ans. Marie-Joséphine a 20 ans et est toujours domestique au Noyer. L’occasion de reconnaître enfin les deux naissances précédentes ! Vous aurez noté que, comme bien souvent, le premier enfant portait le prénom de son père.

    Notre couple déménage et nous le retrouvons au lieu-dit La Foyetterie, toujours sur la commune du Noyer. Quatre filles rejoignent la fratrie : Marie Joséphine Augustine en 1852, Victorine Julie en 1856, Marie Louise en 1858 et Marie Léonore Eugénie en 1859.

    En 1860, l’hécatombe

    1860 sera une année funeste pour notre couple :  Marie Louise, leur troisième fille, décède le 29 février 1860 à l’âge de 24 mois.

    Tout s’accélère au mois de décembre ; Marie Léonore, leur dernière fille, décède le 2 décembre 1860 aux Ânes. Elle est âgé de 14 mois. Jean-Baptiste BEUCHON, son oncle et mon aïeul, est le déclarant.  Marie Joséphine Augustine décède trois jours plus tard, le 5 décembre 1860 à l’âge de 9 ans. Jean-Baptiste BEUCHON est de nouveau déclarant.

    Jean Baptiste Amédée PETIT, le second fils reconnu décède le 11 décembre 1860 à l’âge de 11 ans.

    Perdre quatre enfants en un an, je me demande bien ce qui a pu se passer dans leur famille : maladie ? famine ?

    Le Noyer copieLes lieux où a vécu notre famille

    La vie continue

    Deux nouvelles filles vont naître de notre couple : Marie Elise Antonise  en 1862 puis Eulalie Léontine en 1863.

    Je ne connais pas la raison, mais notre couple déménage dans le bourg du Noyer et Pierre PETIT devient marchand épicier.  Un fils nait : Jules Adrien le 30 juillet 1868 qui décède deux semaines plus tard.

    Visiblement, il n’exercera pas longtemps cette profession. En 1875, Victorine Julie se marie avec Alexandre BOIN, boulanger à Sancerre. Son père est alors indiqué propriétaire. Le 29 juin 1880, Eulalie Léontine décède à l’âge des 16 ans au lieu-dit les Testars ; le sort s’acharne une fois de plus sur cette famille. En 1884, Marie Elise Antonise épouse Hippolyte Achille DUMAS serrurier à Henrichemont.

    Sur les neuf enfants, seuls trois atteindrons l’âge de se marier : ils feront tous les trois de beaux mariage, mais ça j’en parlerai dans un prochain article…

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  • Considérations généalogiques,  Généathème

    Bilan généalogique de l’année 2013

    Pour ce mois de décembre, le généathème consiste à faire son bilan généalogique de l’année écoulée ainsi que des projets à venir !

    • Une année riche en articles

    Si j’ai publié autant d’articles cette année, c’est certainement grâce aux divers challenges mis en place par Sophie Boudarel, dont le but était justement de faire vivre nos blogs !

    Il y a tout d’abord eut le Challenge A à Z : bloguer chaque jour une lettre de l’alphabet. Cela fait donc 26 articles en un mois. Si l’idée est vraiment très bonne, je n’ai quasiment pas eut le temps de préparer mes articles et j’en suis donc diversement satisfaite.

    Les généathèmes : cette fois-ci un thème par mois. Plus de temps de préparation, et comme pour le challenge la joie de lire sur les autres blogs leur variation sur le même thème.

    Une fois ces missions remplies, cela remotive aussi pour écrire d’autres articles !

    • Les généablogueurs sont super sympas

    Je ne me rendais pas tellement sur les réseaux sociaux, et puis je me suis inscrite sur twitter. C’est là que j’ai rencontré de nombreux généablogueurs, et l’ambiance est tout simplement très bonne ! Astuces, humeurs, partages d’articles : je veux dire merci à vous tous, je me sens moins seule au fin fond de ma campagne. En espérant vous rencontrer dans la vie réelle (gros projet pour 2014).

    • Considérations généalogiques

    Lentement mais sûrement, j’ai pu avancer sur ma généalogie, notamment suite à la mise en ligne des archives du Cher. En lien aussi avec mon arrêt qui m’a clouée au canapé ; sans généalogie je serais peut-être devenue folle ?

    Autre changement cette année, deux dépenses : le passage de ma généalogie à Hérédis version 14. Un logiciel vraiment simple à utiliser et qui répond à mes besoins : des fiches faciles à saisir, un outil de recherche efficace, la construction des arbres … Autre dépense pour le passage de mon compte généanet en prémium : simplification des recherches et plus de possibilités pour l’habillage de mon arbre en ligne.

    Ces deux évolutions m’ont amené à débuter un gros chantier : noter mes sources en face de chaque évènement, ce que je n’avais pas fait en temps et en heure, grisée par mes découvertes.

    Enfin, le changement d’adresse et de gestion de mon blog qui passe de blogger à wordpress.

    • Projets à venir

    Poursuivre la mise à jour de mes sources, je pense surtout à mes visiteurs sur geneanet.

    Le challenge A à Z qui se tiendra en juin : la majorité des lettres ont trouvé leur article, il me reste à finaliser quelques recherches complémentaires et dégrossir la rédaction des articles. Cette année, je me donne une contrainte complémentaire : les articles porteront sur mes ancêtres ou ceux de mon mari ; pas de régionalisme ou d’histoire pour cette fois-ci.

    Trouver des contrats de mariage : j’en ai déjà parlé ici, j’ai dressé une première liste de contrats de mariage à recherché. Sauf que les archives étaient fermées le jour où je pouvais y aller. A reporter pour l’an prochain.

    Poursuivre mes recherches sur le passé militaire de mes aïeux, surtout ceux ayant connu al première guerre mondiale.

    En conclusion : un programme bien chargé !!!