Louis Augustin Raimbault, charron
C’est lors de la découverte de cette branche que j’ai rencontré pour la première fois le métier de charron.
En effet, Louis Augustin RAIMBAULT (Sosa 50) était charron. Ce métier est celui de la fabrication des roues, de la brouette à la charrette. Activité au combien nécessaire dans chaque village !
Ce qui m’a tout d’abord étonnée, c’est que Louis Augustin ne tient pas cette activité de son père, « simple » cultivateur. Pas de trace non plus de ce métier chez ses oncles ou grand-pères.
D’après les différentes sources, cette profession sera la sienne durant toute sa vie, et toutes les saisons. Un de ses fils, Narcisse RAIMBAULT deviendra charron à son tour.
Quelques éléments de la vie de Louis Augustin RAIMBAULT
Il est né le 10 mars 1835 à Ménetou-Râtel (18) d’André RAIMBAULT, manœuvre et cultivateur originaire de La Chapelle d’Angillon et Lucie COLLEAU. Il se marie le 18 juin 1860 à Ménetou-Râtel avec Marguerite BEAUCHARD âgée comme lui de 25 ans. J’ai trouvé trace de sept enfants de ce couple :
- Marie Ernestine, née en 1861 et décédée à l’âge de 3 mois
- Marie Louise, mon aïeulle, née en 1862
- Louis Augustin né en 1864 et décédé à 1 an
- Eugénie Henriette née en 1866
- Henri Augustin né en 1870 et décédé cette même année
- Marie Aline née en 1874
- Narcisse Augustin, qui deviendra également charron, né en 1878
Il sera le témoin des mariages de ses frères et sœurs
- Jeanne Clémence Sidonie Françoise, la cadette, mariée le 21 juillet 1857 à Joseph Jean Baptiste GODON, charron originaire de Jars. On retrouve ici le métier de charron,une piste à creuser.
- Catherine, de 2 ans son ainée, mariée le 25 novembre 1857 à Ménetou-Râtel à Antoine GODON, domestique originaire de Jars. Elle se mariera donc quatre mois après sa sœur, avec son beau-frère.
- André, son aîné de 5 ans, marié le 22 novembre 1858 à Ménetou-Râtel avec Cécile GODON, domestique originaire de Subligny. Encore une GODON, mais qui n’est pas la sœur des précédents.
Louis Augustin décèdera au bourg de Ménetou-Râtel à l’âge de 86 ans.
Un commentaire
cOOdil
Le fait qu’à cette époque un enfant fasse un autre métier que celui de ses parents est toujours intéressant car il montre que selon le caractère, l’intelligence ou des opportunités, on pouvait « choisir » sa vie. Tout n’était pas figé.
Peut-être était-il ami avec un fils de charron et a été pris en apprentissage chez le père de cet ami ? Peut-être était-il fasciné par la forge ? On ne le saura sans doute jamais …
Olivier
http://aidegenealogie.blogspot.fr