La vie de Simon GROSLIER, marinier [Défi 3 mois]
Voilà un défi 3 mois qui durera plus de 3 mois… mais l’important est d’arriver au bout ! Pour vous rappeler le contexte, je vous conseille de lire le premier billet ici. Après la vie des soeurs FOREST et celle de Louis LEDUC, voici celle de Simon GROSLIER, époux de Thérèse.
Nous restons dans la commune de Saint-Satur, où Simon GROSLIER naît le 4 février 1781 d’un père batelier ; de nombreux ancêtres ont exercé cette profession qui sera bientôt la sienne.
Il épouse le 24 janvier 1807 Suzanne Françoise PIESANT de 8 ans son aînée. Il est alors âgé de 25 ans. Sept mois plus tard naît Claude, leur premier fils (cela ne fait donc pas neuf mois !). Son oncle Claude GROSLIER, voiturier par eau, est l’un des témoins de la naissance.
En 1810 naît leur deuxième fils Étienne Genefort, puis en 1812 Euphrasie dont je perd la trace dans les archives. Une seconde fille, Eugénie, naît en 1815 ; elle vivra 6 mois. Le dernier enfant que j’ai trouvé est Simon, né en 1818 qui décède à l’âge de 21 mois.
Je retrouve heureusement des évènements plus joyeux : en 1833 Etienne Genefort, qui est devenu marinier, épouse une lingère … qui porte le même patronyme que lui. Claude épouse deux ans plus tard une couturière.
Sa femme meurt le 11 mai 1839 à l’âge de 65 ans. Seulement quatre mois plus tard, il épouse Thérèse FOREST, âgée de 41 ans ; il en a 58.
Ils n’auront aucun enfant ensemble, peut-être est-ce dû à l’âge de la mariée ?
Simon GROSLIER décède le 30 mars 1853 ; Thérèse restera veuve durant 7 ans avant de décéder à son tour en 1860.
Et ses ascendants ?
Les deux arrière-grand-pères paternels de Simon, son père et son grand-père, furent mariniers. Du côté de sa mère, nous retrouvons un grand-père maréchal, une grand-mère aubergiste et un ancêtre qui fut maréchal et cabaretier.
Moi qui imaginait des cousins éloignés mariniers, les sœurs FOREST n’ont finalement eu aucun enfant avec leurs époux travaillant sur la Loire. Il faut dire qu’elles se sont toutes les deux mariées tardivement pour une première union.
Le défi n’est pas encore terminé, car il me reste à écrire un article (ou plusieurs) portant sur ce qu’était la vie des mariniers de Loire. A bientôt pour un prochain article.