Mes ancêtres
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Le document du mois – Sury-en-Vaux, toilette berrichonne
En février, les généanautes sont invités à présenter leur document coup de cœur. Après avoir hésité entre divers documents tirés des archives, j’ai finalement décidé de vous présenter cette reproduction de carte postale.
Mais me diriez-vous, pourquoi choisir une simple carte postale ?
Parce que j’ai vu cette carte reproduite en grand format toute mon enfance, accrochée chez mon grand-père. Certainement un hommage au village de Sury-en-Vaux quitté par mon grand-père, alors qu’une longue lignée de DEZAT y a vécu.
Que voit-on sur cette carte postale ? Au premier plan, nous avons des habitants du village en habits du dimanche. Je serai même tentée de dire, en habits folkloriques, comme le suggère le titre de la carte : « Toilette Berrichonne ». La vue est prise depuis la route de Ménetou-Râtel qui nous montre en arrière-plan l’église Saint-Etienne. Celle-ci date du XIIIe siècle, mais a été fortement remaniée au XIXe siècle. La carte date du début du XXe.
Regardez bien au premier étage de l’église, ne voyez-vous rien ? Une statue de taille humaine est postée et regarde au loin. Maintenant une question : de qui s’agit-il ?
Si vous lisez l’article avec attention depuis le début, vous seriez tenté de dire Saint-Etienne, comme le nom de l’église. Et bien non, c’est une statue de Saint-Vincent, patron des vignerons.
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[Bilan ancêtres] 7ème génération
Je viens de franchir une étape dans la vérification des informations relatives à mes ancêtres : la 7ème génération est terminée ! L’occasion de faire un petit bilan :
Je débute par le nombre d’ancêtres trouvés, comme l’ont fait certains généalogistes récemment. D’un côté le nombre d’ancêtres théoriques, et de l’autre le nombre d’ancêtres trouvés. Comme cela ne me convient pas complètement, j’ai également créé une colonne avec le nombre d’ancêtres potentiels (là, je joue sur les mots). La différence ? Je tiens ici compte des pères inconnus et autres implexes. Ainsi donc, si j’ai bien 64 individus théoriques à la septième génération, je n’en ai que 59 potentiels (l’explication va suivre). A la huitième génération, la différence entre individus théoriques et potentiels sera donc d’au moins dix individus. Point très positif : j’ai trouvé 100% des ancêtres potentiels à ce niveau !
A la 7ème génération, je trouve mon premier couple implexe : Jean Louis BLONDEAU et Thérèse NEVEU sont les parents de Louis, Marie et Rosalie BLONDEAU présents tous les trois dans l’ascendance de ma grand-mère maternelle !
Je trouve aussi mon premier père inconnu qui aurait du être mon Sosa 110, père de Valérie GODON.
Concernant la localisation, j’ai représenté les lieux de mes actes avec une couleur pour mes quatre branches, une branche correspondant à l’un de mes grand-parents.
Pour vous représenter l’échelle, ces points tiennent dans un carré faisant de 50 à 60 km de côté : quand je vous disais que mes ancêtres ne bougeaient pas beaucoup !
Ma branche DEZAT (vert foncé) et BLONDEAU (vert clair) se superposent presque et sont centrées autour de Sury-en-Vaux et Verdigny, dans le Sancerrois. Du côté de ma mère, mes ancêtres ont un peu plus voyagé : ma branche GUENEAU (violet) s’étend plutôt à l’ouest dans ce que l’on appelle le Pays Fort. Les deux points les plus au Nord correspondent à la naissance de deux ancêtres … nés de père inconnu, mais dont les mères sont bien originaires du berceau familial plus au Sud. Enfin, ma branche CHAMPION (rose clair) s’étend au Sud et à l’Est, pour partie dans le Sancerrois et dans le val de Loire. Avec cette branche nous commençons à gravir le piton de Sancerre …
Mais ces deux braches se retrouvent également … à Sury-en-Vaux ! Décidément, ce village est bien le berceau de ma famille.
C’est à cette génération qu’il se passe un grand évènement : je franchis les frontières du Cher pour la première fois et trouve un acte dans le Loiret. C’est la branche GUENEAU qui gagne cette fois-ci, mais il m’est avis qu’à la huitième génération la branche CHAMPION va se venger …
Enfin, je vais faire rigoler les généalogistes qui ont de vrais ancêtres voyageurs en vous montrant la répartition de mes ancêtres à l’échelle de la France !
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Pierre Augustin, Victorine Julie et Marie Elise PETIT
Je poursuis aujourd’hui ma saga sur les enfants du couple BEUCHON x PETIT. Souvenez-vous, ce couple avait eut neuf enfants, dont trois seulement ont atteint l’âge de se marier (pour se rafraichir la mémoire, c’est ici). Ce qui m’a frappé, c’est que ces enfants ont eut des métiers bien loin de ceux de leur parents, et que les filles ont épousé des artisans et se sont installées en « ville ».
Pierre Augustin : horloger … puis aubergiste
Je retrouve Pierre Augustin, premier enfant de notre couple, en 1870 dans les archives : il est témoin de la naissance de Marie Eugénie FRELAT, et à 21 ans nous apprenons qu’il exerce la profession d’horloger ! Un métier bien loin de celui de ses parents qui lors de leur mariage étaient respectivement cultivateur et domestique.
Il épouse le 7 mai 1873 Marie Louise RIDE au Noyer. Il est toujours horloger et ses beau-parents quant à eux sont aubergistes (ils étaient auparavant taillandiers). Deux ans plus tard son beau-frère Marie Alphonse Isidore RIDE se marie … et est également horloger dans la commune de la Chapelle d’Angillon.
Sauf que Pierre Augustin va changer de métier… En 1876 il est devenu cabaretier ou aubergiste selon les actes. Je me suis posé la question de savoir pourquoi ce changement de métier ; l’hypothèse la plus probable serait qu’il a repris avec sa femme l’établissement de ses beau-parents.
Victorine Julie : boulangère à Sancerre
Victorine Julie épouse le 9 novembre 1875 Alexandre BOIN, boulanger à Sancerre. Elle s’installe avec son mari à Sancerre pour y devenir boulangère rue Saint Jean. Même si ce n’est pas une grande ville, quel changement de statut tout de même !
Rue Saint Jean à Sancerre – La boulangerie devait se trouver ici
Marie Elise Antonise : sage femme à Henrichemont
La petite dernière de la famille se marie le 12 mai 1884 à Henrichemont avec Hippolyte Achille DUMAS serrurier, appartenant à la réserve de l’armée active. Et oh surprise, elle n’est pas simple ménagère ! A 21 ans, elle exerce la profession de sage-femme, et habite également en ville. Je la retrouve donc régulièrement comme déclarante dans les registres de naissance de la ville d’Henrichemont. Je ne trouve qu’un seul enfant de ce couple, Joséphine Marie Alice DUMAS.
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Marie-Joséphine BEUCHON, 1 mariage pour 2 reconnaissances
J’ai rédigé il y a un an un article sur mes ancêtres Valérie GODON, épouse de Jean-Baptiste BEUCHON. Cette fois-ci, je me suis intéressée à Marie-Joséphine BEUCHON, la sœur de Jean-Baptise, née le 25 août 1830 à Boucard (qui sera rattaché plus tard à la commune du Noyer). Leurs parents, Jean Alexis BEUCHON et Marie Catherine MORIZET, sont sabotiers.
Naissances et mariage
Marie Joséphine met au monde son premier enfant, Pierre Augustin BEUCHON le 28 septembre 1848 à Boucard. Elle est alors âgée d’à peine 18 ans et est domestique. Nous apprenons sur l’acte de naissance que Pierre Augustin nait au lieu-dit la Dionnerie de père inconnu. Le déclarant est Agnan BONNAULT, journalier de 38 ans et le témoin est Augustin LEGER, sabotier de 32 ans.
Deux ans plus tard nait Jean Baptiste Amédée le 7 février 1850. Sauf que cette fois un certain Pierre PETIT, 33 ans habitant aux Forges du Noyer tout comme Marie-Joséphine déclare la naissance. Et ce n’est pas tout :
Du sieur Pierre Petit déclare reconnaitre être le père de l’enfant
Un témoin de la naissance est Pierre MEUNIER, huissier. Il y avait peut-être en effet quelques papiers à rédiger…
La même année Marie-Joséphine BEUCHON et Pierre PETIT se marient le 12 novembre au Noyer. Pierre PETIT est propriétaire et âgé de 38 ans. Marie-Joséphine a 20 ans et est toujours domestique au Noyer. L’occasion de reconnaître enfin les deux naissances précédentes ! Vous aurez noté que, comme bien souvent, le premier enfant portait le prénom de son père.
Notre couple déménage et nous le retrouvons au lieu-dit La Foyetterie, toujours sur la commune du Noyer. Quatre filles rejoignent la fratrie : Marie Joséphine Augustine en 1852, Victorine Julie en 1856, Marie Louise en 1858 et Marie Léonore Eugénie en 1859.
En 1860, l’hécatombe
1860 sera une année funeste pour notre couple : Marie Louise, leur troisième fille, décède le 29 février 1860 à l’âge de 24 mois.
Tout s’accélère au mois de décembre ; Marie Léonore, leur dernière fille, décède le 2 décembre 1860 aux Ânes. Elle est âgé de 14 mois. Jean-Baptiste BEUCHON, son oncle et mon aïeul, est le déclarant. Marie Joséphine Augustine décède trois jours plus tard, le 5 décembre 1860 à l’âge de 9 ans. Jean-Baptiste BEUCHON est de nouveau déclarant.
Jean Baptiste Amédée PETIT, le second fils reconnu décède le 11 décembre 1860 à l’âge de 11 ans.
Perdre quatre enfants en un an, je me demande bien ce qui a pu se passer dans leur famille : maladie ? famine ?
Les lieux où a vécu notre famille
La vie continue
Deux nouvelles filles vont naître de notre couple : Marie Elise Antonise en 1862 puis Eulalie Léontine en 1863.
Je ne connais pas la raison, mais notre couple déménage dans le bourg du Noyer et Pierre PETIT devient marchand épicier. Un fils nait : Jules Adrien le 30 juillet 1868 qui décède deux semaines plus tard.
Visiblement, il n’exercera pas longtemps cette profession. En 1875, Victorine Julie se marie avec Alexandre BOIN, boulanger à Sancerre. Son père est alors indiqué propriétaire. Le 29 juin 1880, Eulalie Léontine décède à l’âge des 16 ans au lieu-dit les Testars ; le sort s’acharne une fois de plus sur cette famille. En 1884, Marie Elise Antonise épouse Hippolyte Achille DUMAS serrurier à Henrichemont.
Sur les neuf enfants, seuls trois atteindrons l’âge de se marier : ils feront tous les trois de beaux mariage, mais ça j’en parlerai dans un prochain article…
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Jean BEAUNEZ le voyageur en cent mots
Un défi un peu plus compliqué cette fois, à savoir conter la vie d’un ancêtre … en cent mots. Pour ma participation à ce nouveau challenge de Sophie Boudarel, j’ai choisi Jean BEAUNEZ mon premier ancêtre morvandiau.Jean BEAUNEZ voit le jour en 1789 dans le Morvan, un lieu vallonné et de bocage. Il grandit dans une fratrie de huit frères et sœurs. Personne ne saura jamais quelle mouche les a piqués, mais il est parti avec son oncle Gaspard s’installer à plus de cent kilomètres de là.
Il se mariera trois fois à Herry, dans le Berry, et de ces unions naîtrons douze enfants. Pour son dernier mariage, il est âgé de quarante neuf ans, et son épouse est de trente ans sa cadette. Il vivra ses derniers jours comme manœuvre au Chêne, dans la plaine.
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Contrats de mariage : mon prochain gros chantier
Je n’ai pour le moment utilisé que les actes d’État Civil pour avancer dans ma généalogie. J’ai assez peu exploité la carrière militaire de mes ancêtres (c’est prévu), ni les actes notariés.Depuis quelques temps, il me démange d’aller regarder ce qui se passe du côté des contrats de mariage en espérant en tirer quelques enseignements sur mes ancêtres. L’éloignement géographique avec le berceau de mes ancêtres ne m’aide pas !J’ai néanmoins commencé à y travailler :- J’ai recensé entre 1850 et 1900 les contrats de mariage qui ont été rédigés. Pour cela j’ai tout simplement repris les actes de mariage de mes couples et regardé les informations : si un contrat a été rédigé, j’ai noté le nom du notaire, le lieu et la date.
- J’ai ensuite vérifié si le notaire en question a bien déposé les documents aux archives. Le cercle généalogique du Haut-Berry a mis en ligne la liste par lieu, avec les noms et prénoms du notaire ainsi que la période concernée.
Me voici avec une liste épurée, prête à me rendre aux archives !Voici à quoi ressemble cette fameuse listeAu final je me retrouve avec dix neuf unions. Pour six d’entre elles, il n’y a pas eut de contrat de mariage. Cela concerne particulièrement ma branche maternelle ; je fais l’hypothèse qu’il possédaient moins de terres.Sur les treize unions restantes, ce ne sont que sept actes qui sont a priori disponibles. Cela représente un tiers des unions où je peux espérer en apprendre plus sur les futurs époux.Il me semble que cela va bien m’occuper de les rechercher, et j’espère également trouver d’autres actes concernant la vie de mes ancêtres dans les liasses ! -
Une photo et des regrets
Voici une photo découverte il y a deux ans : celle du mariage de mes arrière-grands-parents. Je l’ai regardée avec émotion, notamment parce que j’ai pu y voir pour la première fois leurs parents, qui n’étaient pour le moi que des noms et des prénoms.J’avais pris plusieurs jours pour scanner des photos de mon grand-père, nous nous étions installés dans son bureau et en avons beaucoup trié. Sur celle-ci, mon grand-père m’a nommé presque toutes les personnes présentes, j’ai scanné la photo … mais pris aucune note !Ah le fameux carnet de notes à toujours avoir sur soi… Mon grand-père est malheureusement parti, et avec lui un grand nombre de ces souvenirs. Alors avant de tout oublier, voici ce dont je me souviens (c’est tellement peu que j’en ai mal au cœur de l’écrire).La photo d’origineLes quelques personnes dont je me souviensLe mariage a eut lieu le 8 janvier 1926 à Sury-en-Vaux (18).Les époux avaient 22 ans, je trouve qu’ils en font plus !A vos photos pour le généathème d’octobre ! -
Mes vendanges
Depuis ma plus tendre enfance, rentrée et automne riment avec vendanges. Une atmosphère particulière, faite d’excitation, de jus de raisin fraichement pressé, du bruit des pressoirs qui tournent.Le seau et le sécateur, le hoteu’ qui passe dans les rangs, la brume et le calme à l’arrivée au matin. Le soleil, la chaleur et les doigts qui collent à cause du sucre en fin d’après-midi.Ce sont ces vignes dont on connait les noms par cœur : les bouffants, pisse-au-pot, la belle oreille…Les repas animés avec les vendangeurs, et bien entendu la poelée qui marque la fin des vendanges.Un petit hommage à mon grand-père, ce seront les premières vendanges depuis son départ.~~~~Actuellement, ce sont 154 de mes ancêtres dont je sais qu’ils ont été vignerons. Je me demande bien à quoi pouvait ressembler cette période de l’année dans les siècles qui nous ont précédé.
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Perrette BEAUVOIS, 3 mariages, 2 dispenses
J’ai rédigé la semaine précédente un article sur les dispenses de consanguinité. Voici une application pratique avec Perrette BEAUVOIS, ma sosa 1049. Mon aïeule s’est mariée trois fois et pour deux de ses mariages, une dispense de consanguinité aura été nécessaire.Son premier mariage a lieu le 14/2/1692 à Sury-en-Vaux avec François REVERDY .La dispense du 3ème degré de consanguinité nous apprends que François REVERDY est vigneron âgé de 24 ans tout comme Perrette BEAUVOIS.
Parmi les témoins de l’enquête menée sont cités Denis VATAN vigneron de 60 ans oncle de François REVERDY, Léonard DELAPORTE 53 ans cousin germain de François. Deux autres témoins sont François GUENOU marguillier et Louis SOUCHET sergent au bailliage.Son second mariage a lieu le 10/9/1696 à Sury-en-Vaux avec René BLONDEAU, également veuf.Cette fois c’est une dispense de deux au troisième degré d’affinité : ce ne sont donc pas des cousins directs ; le futur époux était en fait marié à une cousine de Perrette. René BLONDEAU est tuilier, âgé de 32 ans, Perette BEAUVOIS est âgée de 29 ans.
Parmi les témoins sont cités Denis VATAN vigneron 63 ans cousin issu de germain de Françoise DION, Louis SOUCHET « honnête personne », déjà témoin lors de la précédente dispense, sergent et Jean LAFOSSE « honnête personne ».Perrette se mariera une troisième fois le 17/01/1715 avec un certain Estienne BEAUVOIS. Malgré l’homonymie, il ne semble pas y avoir eut de dispense de consanguinité.Tentative de schématisation des liens entre Perrette et ses époux.Cet article est le deuxième du généathème sur le mariage et portait sur les dispenses de consanguinités. Dans le prochain vous découvrirez le mariage de Marie Joséphine BEUCHON, un mariage salutaire vu qu’il conduira à la reconnaissance de deux enfants … -
Dispense de consanguinité, avoir le droit de se marier
La dispense de consanguinité, qu’est-ce que c’est ?L’Eglise était jadis plus stricte qu’aujourd’hui : ainsi, on ne pouvait théoriquement pas se marier entre cousins (quatrième degré canonique), entre parents par alliance ou bien entre affins (parenté spirituelle, par exemple une filleule et son parrain).
La dispense de consanguinité est l’accord donné pour un mariage qui correspond à l’un des cas expliqué ci-dessus. Elle était accordée soit par un évêque ou bien par le pape lui-même pour les dispenses du deuxième degré. Moyennant finance tout de même…Un dossier de dispense complet comporte :– la « supplique » ou la demande du curé des futurs époux. En plus d’informations sur les époux, il comprend le degré d’empêchement ainsi qu’un tableau de cousinage menant à l’ancêtre commun : la généalogie avant l’heure ;– l’enquête comporte les témoignages des futurs époux, de deux témoins de la famille et de deuxtémoins pris en dehors de la famille ;– l’accord de l’évêque.Une bonne partie de mes ancêtres provenant du même secteur, un mariage entre cousins pouvait se produire assez régulièrement. Un généalogiste amateur, Patrice Bizet, a réalisé un travail colossal en dépouillant les archives de consanguinité de Sury-en-Vaux et Verdigny entre 1649 et 1792. Cela m’a parfois permis de débloquer certaines situations.La dispense la plus ancienne concerne le couple Annet DEZAT et Jehanne PREDON, mes sosa 2048 et 2049.
Ils ont obtenus une dispense de l’empêchement du trois au quatrième degré de consanguinité le 6 mai 1649. Ils ont obtenu une bulle de dispense de consanguinité du pape Innocent X le 9 février 1648. L’enquête a été réalisée le 30 mars 1649 par François POIRIER, curé de Sury-en-Vaux. Les témoins étaient Simon GRANGIER, vigneron, Antoine CHERRIER, vigneron et François GIRARD laboureur, tous les trois résidant à Sury-en-Vaux.Une autre dispense en date du 2 janvier 1693 concerne le couple Louis REVERDY et Anne NEPVEU mes sosa 1122 et 1123.Ce qui est intéressant, c’est que l’on peut en savoir un peu plus sur ces ancêtres, à une époque où l’on retrouve peu d’informations dans les registres paroissiaux. Ainsi on apprend que ce sont de pauvres habitants de la paroisse de Sury-en-Vaux. Pourtant le père de la mariée était notaire et procureur lors de son décès…
Dans un prochain article je vous présenterai le cas de Perrette BEAUVOIS, mariée deux fois avec deux dispenses bien différentes.
Et vous, avez-vous déjà rencontré ces dispenses pour vos ancêtres ?