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GRANGER Jean-Baptiste, une vie dans l’église …

Je vais vous parler aujourd’hui non pas de mes ancêtres, mais d’un ancêtre rencontré dans l’arbre de mon mari. Et oui, en étudiant son arbre en plus du mien, cela fait deux fois plus d’ancêtres à rencontrer !
Grâce à la mise en ligne des archives du Cher, j’ai pu remonter les branches de son arbre.

Je me suis notamment attaché à découvrir un couple, Pierre GRANGER scieur de long à Ivoy-le-Pré et Marie Madeleine AULNAY, SOSA 392 et 393.

Leur fils René GRANGER, également scieur de long est l’aïeul de mon mari. En cherchant son acte de décès, je découvre ses frères et sœurs.

Je découvre un frère, Jean-Baptiste GRANGER né en 1774. Il décède en 1849, et oh surprise : il est mentionné que sa profession est … sacristain. J’avoue que je ne connais pas bien cette fonction. Il est précisé qu’il est marié, donc rien à voir avec un moine ou un prêtre. Renseignement pris, le sacristain gèrerait en fait l’intendance de l’église, et est donc un véritable employé de l’église. Il est nommée et rémunéré par une « fabrique », association comportant plusieurs membres et dirigée par un ou plusieurs marguilliers.

Je le rencontre forcément témoin de nombreux décès à Ivoy-le-Pré, la préparation des sépultures étant réservé au sacristain.

Mais a-t-il toujours été sacristain ? Je recherche alors son acte de mariage. Il s’est marié à Ennordres avec ….. Sa profession n’est pas sacristain, mais marguillier ! Le fameux marguillier en charge notamment de l’intendance lié aux employés d’église. Il tenait le matricule, registre où était enregistré les pauvres gens demandant l’aumône à la porte des églises ; il était en gros le gestionnaire du budget de l’église. Qui dit tenir un registre, signifie savoir lire et écrire ! Il pouvait également servir d’aide au sacristain.

Il aura donc vécu dans une église la plus grande partie de sa vie !

Quelques remarques sur Jean-Baptiste GRANGER :
  • Jusqu’à présent, je ne lui ai pas trouvé de descendant, bien qu’il soit marié
  • Fait peu fréquent à cette époque (voire rarissime), il signe sur les actes ! Il signe par exemple sur un acte de mariage en 1792.
Quelques informations sur les employés d’églises sur ce site.

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