• Généathème,  Mes ancêtres

    Camille Jean Félix LINARD, parti tenter sa chance à Paris

    Camille Jean Félix LINARD, né dans le Berry en 1891, a rejoint Paris tout comme sa sœur dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure.

    Il y parvient, devient employé de commerce et réside rue Vivienne. Il y rencontre probablement sa future femme, Louise PERROT. En octobre 1912 il retourne dans ses terres natales pour son service militaire au 26ème régiment de dragons, à Bourges. Il tombe gravement malade ce qui lui vaudra d’être réformé pour cause de péritonite tuberculeuse. Il retrouve Louise, ils se marient le 11 octobre 1913 mais il décède deux mois plus tard. Il avait 22 ans.

    Linard

    Camille Jean Félix LINARD était le frère de Louis François Joseph, mon arrière-arrière-grand père.

    Ce billet est ma seconde participation au généathème d’octobre, le défi étant d’écrire la vie d’un ancêtre en cent mots. J’avais tenté l’exercice l’an dernier avec Jean BEAUNEZ, le voyageur aux cent mots.

  • Mes ancêtres

    Fiches matricule de mes ancêtres : trouvées !

    La bonne nouvelle est tombée ce lundi : les registres matricules de la Nièvre sont en ligne. Nos ancêtres du Cher étaient affectés au bureau de recrutement de Cosne sur Loire dans le département voisin de la Nièvre… Ce qui ne m’a pas facilité la tache ! J’ai trouvé une première partie des fiches de mes aïeux l’été dernier lors de la mise en ligne des fiches du Cher. Et à ce jour, j’ai entre mes mains (virtuellement tout du moins) toutes les fiches de mes ancêtres et ceux de mon mari ! Je ne me suis intéressée pour le moment qu’à nos ancêtres en ligne directe.

    Le passé militaire de ces hommes fera sans nul doute l’objet d’articles plus détaillés sur ce blog. Voici les premiers éléments.

    DEZAT Louis Désiré Auguste – sosa 16. Affecté à différents Régiments d’Infanterie Territoriale ainsi que dans la 23ème Section d’Infirmiers Militaires. Il fut détaché comme agriculteur de catégorie A en septembre 1917.

    LÉGER Émile Justin – sosa 18. Affecté également à un Régiment d’Infanterie Territoriale, puis d’Infanterie Coloniale. Il est gravement blessé à la jambe le 4 décembre 1917 puis sera envoyé dans divers hôpitaux militaires.

    BLONDEAU Léonard Alexandre – sosa 10. Affecté à différents Régiments d’Artillerie de Campagne où il est canonnier.

    REVERDY Alphonse Ferdinand Étienne – sosa 22 . Il fut exempté de service militaire.

    CHAMPAULT Henri Isidore Eugène – sosa 26.  Affecté à différents Régiments d’Artillerie Lourde.

    CHAMPION Pierre Francisque – sosa 28. En plus de la fiche matricule, j’ai une copie de son livret militaire. Affecté à divers Régiments d’Infanterie Territoriale. A l’issue de la guerre, il passa quelques semaines dans le 5ème Régiment de Génie où il fut détaché sur les voies ferrées à Bondy.

    LINARD Louis François Joseph – sosa 30. Affecté au 4ème Régiment d’Infanterie, comme beaucoup d’hommes du Cher. Il est évacué une première fois pour blessure de guerre. Il repart aux armes et sera évacué pour maladie. Il rejoindra son corps et devient caporal en avril 1918.

    Matricules

    Voici maintenant l’état des lieux du côté de mon mari :

    GIRAUD Ernest René – sosa 8.  Il fut exempté pour cause de bronchite chronique.

    BLIN Joseph Alexandre – sosa 10. Affecté à dix-neuf ans alors que la guerre est déjà en cours. Il servira dans des bataillons de Chasseur à pied et de Chasseurs alpins.

    AUGERAT Émile Auguste. sosa 12. Il est ajournée pour cause de faiblesse en 1915 et 1916. Il rejoint le 95ème Régiment d’Infanterie en 1917.

    BONTEMPS Léon François – sosa 14. J’ai besoin de bien relire la fiche, mais il était visiblement atteint de grave problèmes de myopie … ce qui ne l’empêche pas d’être affecté à un régiment d’artillerie. Il passe ensuite dans un régiment de chasseur à cheval, dans un régiment de hussards puis dans un régiment de Dragons en 1919.

    De quoi m’occuper durant mes longues soirées d’hiver. Et vous, avez-vous trouvé trace du passé militaire de vos ancêtres ?

  • Généathème

    Une photo et des regrets … la suite

    L’an dernier, à peu près à la même période, je publiais un article sur la photo de mariage de mes arrière-grands-parents. Mon grand-père m’avait à l’époque listé toutes les personnes présentes sur la photo. Je m’étais dit que je noterai tout ça plus tard, sauf que l’occasion ne s’est jamais représentée.

    Je ne me souvenais de l’identité (parfois un peu partielle) de six personnes seulement présentes sur la photo… Et je rédigeais cet article, partagée entre découragement,  amertume, plutôt énervée contre moi-même et ce bel exemple de « procrastination »…

    Quelques temps plus tard, un cousin m’a remercié d’avoir mis en ligne la photo qu’il a pu récupérer, et m’a judicieusement fait remarquer que le frère et la sœur de mon grand-père sont toujours là pour répondre à mes questions.

    Je me suis  alors équipée d’un carnet, et à l’occasion d’un repas de famille je suis allée voir mon grand-oncle entre le fromage et le dessert, dernière personne à pouvoir mettre un nom sur ces visages. Et à part quelques uns, la mission est accomplie ! Nous n’étions pas peu fiers de nous, heureux de sauvegarder quelques temps encore la mémoire familiale.

    dezat leger suite