• Mes ancêtres

    François DEZAT, mon sosa 2020

    La Fédération Française de Généalogie a lancé un défi aux généalogistes pour cette année 2020 : parler de son sosa 2020. Pour en savoir plus sur la numérotation Sosa-Stradonitz, allez voir ce lien. J’ai de la chance, car j’avais déjà découvert cet ancêtre, qui plus est dans une branche déjà bien étudiée.

    François DEZAT a été baptisé en 1708 à Sury-en-Vaux. Il épouse  en 1736 Marie DELAPORTE à Sainte-Gemme-en-Sancerrois, une commune voisine. Il vivra dans cette commune un petit moment, comme l’attestent les baptêmes de ses trois premiers enfants François Noël (1736), Marie (1738) et Gemme Solange (1742). En 1749 naît mon aïeul Jean Baptiste, à Sury-en-Vaux ; ils ne quitterons plus cette commune.

    Comme beaucoup de mes ancêtres de ce secteur, François sera vigneron tout sa vie.

    Il sera inhumé dans le grand cimetière de Sury-en-Vaux le 12 septembre 1782, décédé la veille. Ses fils François et Jean Baptiste sont présents.

    Bien que François porte le même patronyme que moi, il se trouve dans ma branche maternelle. Comme je l’avais dit, c’est une branche que je connais bien, notamment car il y a beaucoup d’implexes ! Son frère Jean DEZAT est mon sosa 526, 642, 690, 754 et 2038.

    Ses parents Pierre DEZAT et Marguerite DARBONVILLE se sont mariés à Sury-en-Vaux avec une dispense de consanguinité, ce qui permet de remonter son ascendance assez loin ! C’est avec ce couple que mes branches paternelle et maternelle se rejoignent. L’arrière-arrière-grand-père de François DEZAT, Jehan le jeune, est le plus ancien DEZAT que l’on ait retrouvé et c’est lui qui m’aura légué son patronyme.

    De François DEZAT jusqu’à moi, il faut descendre 10 générations. Mémé Berthe est la mère de mon arrière-grand-mère actuellement âgée de 102 ans. On trouve ensuite ma grand-mère maternelle, ma mère, puis moi !

     

  • Challenge

    Vignerons

    Des vignerons, j’en ai beaucoup dans mon arbre, mais je n’ai pas encore présenté tous ceux qui sont présents dans mon arbre en 1872. Les deux familles qui m’intéressent aujourd’hui vivent toutes deux à Sury-en-Vaux.

    Les premiers vivent au hameau de Maimbray. Louis Ferdinand MOINDROT, vigneron de 31 ans vit avec sa femme Rosalie REVERDY, 29 ans. Marie JOSSERAND âgée de 67 ans, la mère de Louis Ferdinand, vit également avec eux ; trois jeunes enfants complètent la maisonnée : Françoise Anastasie, 5 ans, Pierre Etienne, 3 ans, Louise Clémentine, 18 mois.

    Mon aïeule Rosalie Joséphine naîtra en 1875. Elle connaîtra peu sa mère qui décèdera en 1878, à l’âge de 35 ans.

    Aux Giraults nous retrouvons Germain MOREUX … père et fils.

    Germain MOREUX « père » est un vigneron âgé de 61 ans, il vit avec Geneviève BERTRAND qui a 10 ans de plus que lui. Dans le même foyer, nous retrouvons Germain MOREUX « fils », âgé de 32 ans sa femme Marie Adrienne THOMAS, 26 ans, et leur fille Marie Adrienne âgé de 3 ans. Mon aïeule Élise Adeline ne naîtra que 10 ans plus tard.

  • Challenge

    Quarante-deux, quarante-trois

    42, 43… comme le numéro sosa des ancêtres dont je vais vous parler aujourd’hui.

    Et un nouveau lieu, le Bourg de Verdigny. C’est là que vivent François COTAT, vigneron et 41 ans et Marie BLONDEAU, âgée de 40 ans. Trois enfants vivent avec eux : François Xavier, 14 ans, Louis Auguste, 13 ans, et mon aïeule Félicité alors âgée de 5 ans.

    Le bourg de Verdigny depuis les vignes

    Félicité épousera Louis Désiré BLONDEAU (l’orphelin dont je vous ai parlé il y a peu), qui est son cousin germain.

    Des légendes familiales que j’ai entendu, Félicité semblait être une femme au sacré tempérament ; veuve à 41 ans elle reprendra l’exploitation de main de maître comme l’atteste ses professions dans les actes : vigneronne, patronne, propriétaire…

  • Challenge

    NEVEU Marie

    Après Marie MORIZET hier, nous retrouvons une nouvelle Marie aujourd’hui pour entamer la deuxième moitié du Challenge AZ !

    Lors du recensement, Marie NEVEU est âgée de 53 ans et vit avec son mari Pierre FOUCHARD, de 7 ans son aîné, aux Egrots, commune de Sury-en-Vaux. Comme beaucoup de mes ancêtre, il y est vigneron. Marie est d’ailleurs issue d’une famille de vignerons de Verdigny ; si les Egrots sont bien sur la commune de Sury-en-Vaux, c’est un hameau éloigné du bourg et qui est collé à la commune de Verdigny

    Ici nous voyons au premier plan le hameau de Chaudoux, sur la commune de Verdigny. Les Egrots sont cachés par des arbres, à gauche et à mi hauteur de la carte.

    Ils vivent avec deux de leurs fils, Patient âgé de 19 ans et Désiré Auguste âgé de 25 ans. Ce dernier décèdera le 21 août 1872 dans ce même hameau. J’ai recensé 5 enfants de ce couple, donc mon aïeule Marie Louise FOUCHARD qui en 1872 vit avec son mari François DEZAT, encore un vigneron, et leurs enfants.

    Pierre FOUCHARD avait eu une première femme, Rose PERON. Ils se sont mariés à Verdigny en juillet 1837, elle est décédée en mai 1838. Peut-être était-elle enceinte, ou un accouchement qui s’est mal déroulé ?

  • Challenge

    LEGER Louis père et fils

    Aujourd’hui les recensements nous mènent (encore) à Sury-en-Vaux, où nous retrouvons (encore) un vigneron.

    Louis LEGER est donc un vigneron de 56 ans qui vit avec sa femme Marie GIRARD, 49 ans, au hameau des Giraults. Trois fils sont présents avec eux : Louis Henry, mon aïeul âgé de 21 ans, Jean Joseph âgé de 19 ans et Sylvain LEGER âgé de 17 ans.

    Louis (père) vivra jusqu’à l’âge de 93 ans !

    Vendangeurs et sabots !

    Louis Henry de son côté épousera en 1874 Sidonie PORCHER, dont le père Etienne était tisserand, nous en avions parlé dans un précédent article. Louis Henry ne sera pas vigneron comme son père mais exercera la profession de son grand-père, à savoir sabotier. Son fils Justin fera de même … avant d’apprendre à mon grand-père, son petit-fils, à travailler le bois.

  • Challenge

    Joseph REVERDY

    Joseph REVERDY a 25 ans lors du recensement de 1872. Il vit à Maimbray, un hameau du village Sury-en-Vaux avec sa mère Marie CROCHET âgée de 59 ans, sa sœur Marie REVERDY et son époux Étienne VATTAN. Marie CROCHET est décrite comme étant vigneronne ; ce n’est pas si souvent qu’une femme a une vraie profession !

    Mes ancêtres ne vivaient clairement pas au château de Maimbray, mais ils devaient passer régulièrement devant.

    Le père de Joseph REVERDY, Joseph Ursin REVERDY, vigneron, est décédé en 1855 à l’âge de 45 ans. Joseph junior n’était alors âgé que de 9 ans.

    Il se mariera 2 ans plus tard, avec Cécile Hortense GUENEAU.

  • Challenge

    GUENEAU Jean, vigneron au hameau des Vignes

    Il y a parfois des professions et des lieux qui semblent prédestinés ! Tout comme pour Jean GUENEAU, vigneron au hameau des Vignes, commune de Sury-en-Vaux.

    Ce n’est pas le hameau des Vignes, excentré par rapport au Bourg, mais une scène de vendanges à Sury-en-Vaux.

    Lors du recensement de 1872, il a 43 ans et sa femme Véronique VATTAN en a 44. Quatre enfants sont présents dans le foyer : Marie âgée de 15 ans, Jean âgé de 13 ans, Véronique âgée de 10 ans et Joseph Henri Isidore, mon aïeul âgé de 7 ans (sa future femme Marie Marthe PINSON naîtra en juillet 1872).

    La dernière personne qui complète le foyer est Jean GUENEAU, père de Jean, et grand-père de Jean âgé de 76 ans. Cela ne doit sans doute pas être très pratique d’avoir dans la maisonnée trois homonymes ! Il décèdera quelques semaines plus tard en août 1872.

  • Mes ancêtres

    Le sosa 1000 de mes enfants : protestant au nom étrange marié deux fois à la même femme

    Après m’être intéressée à Jean VATAN, mon sosa 1000 qui me fit voyager au Luxembourg, voici de l’heure de présenter le sosa 1000 de mes enfants (mon sosa 488).

    Jacques SERVEAU, né en 1759, exerce une profession très commune dans mon arbre à savori qu’il est vigneron descendant d’une lignée de vignerons. Sa mère, Marguerite HABERT est une descendante des bouchers de Sancerre que j’avais présenté l’an dernier lors du challenge AZ. Il épouse Marie DUCLOUX, fille d’un vigneron protestant de Sancerre. Et chose étrange ce mariage figurera une seconde fois dans l’état civil … comme réhabilitation d’un mariage protestant par le curé de Sancerre.

    Petit rappel historique : sous Louis XVI fut promulgué l’édit du 28 novembre 1787, dit « édit de tolérance ». Il permit entre autre, de « reconnaître » les mariages même s’ils n’étaient pas catholiques. Dès lors les protestants pouvaient faire enregistrer le contrat de mariage par le curé ou le juge royal du domicile.

    Ce fut chose faite pour notre couple le 28 novembre 1788. Voici la transcription de cet acte :

    L’an mil sept cent quatre vingt-huit le vingt huit novembre, pardevant nous curé de Sancerre, se sont présentés au logis curial Jacques Serveau fils majeur de François Serveau et de Marguerite Habert et Marie Anne Duclou fille maj. de défunt Pierre Duclou et de défunte Marie Diot. Tous deux de cette paroisse gens non catholiques et ci-devant conjoints en union conjugale sans avoir observé les formalités prescrites par les ordonnances du Royaume, lesquels désirant faire réhabiliter leur mariage selon l’édit de Novembre 1787 et procurer à leurs enfants l’état légitime et [] ont déclaré devant nous qu’ils se sont pris et se prennent en légitime et indissoluble mariage et qu’ils se promettent fidélité en conséquence de quoi nous avons déclaré audites parties qu’elles sont unies en  légitime et indissoluble mariage et ont lesdits époux déclaré avoir de leur précédent mariage non conforme aux ordonnances du Royaume trois enfants savoir Etienne né le 16 décembre 1782, Marie née le 1 juin 1784 et Martin Aignan né le 12 décembre 1787 baptisés à Sancerre letout en présence de Jean Lemélé Marie Duclou Etienne Lecleve et Jean Seguay tous quatre témoins domiciliés à Sancerre, qui ont signé avec nous sauf ceux qui ne le savent.

    Détail amusant, les témoins ont également fait réhabiliter leur mariage le même jour.

    sosa1000serveau

  • Dans les archives,  Généathème,  Vieux métiers

    Ce qu’André MOINDROT, vigneron, possédait en 1865

    Je vous présente aujourd’hui un acte qui ne concerne pas directement mes ancêtres mais qui a attiré mon attention alors que je parcourais une liasse d’actes notariés l’an dernier. Il s’agit d’une vente aux enchères d’effets personnels d’André MOINDROT, décédé le 31 décembre 1865 au village des Vignes à Sury-en-Vaux. L’acte est établit par Maître Amédé Henri BUOT, notaire de Sury-en-Vaux. La vente concernait 61 objets ou lots d’objets.

    Si cet acte m’intéresse, c’est qu’il concerne un vigneron, métier très représenté parmi mes ancêtres, et qu’il me donne un aperçu de ce qu’ils  pouvaient posséder. Cet article sera ma participation au Généathème du mois de mars concernant les métiers anciens.

    • Matériel pour travailler la vigne et les cultures

    Deux serpes, quatre faucilles, un faucillon, une batterie de faulx, une autre vieille faultx,   de la ferraille, une vieille faultx, une besace et un sac, un repoussoir (qui doit correspondre au poussoué ci-dessous). Une tine (une sorte de tonneau) et un tonneau, une hotte.

    IMG_20150323_142958Le poussoué est une pièce de bois placée sous l’aisselle, maintenue par une corde ou une lanière de cuire. Il aide à enfoncer les piquets dans le sol de la vigne.

    • Vêtements

    Cinq gilets, huit culottes (pantalons), trois blouses, deux vestes, quinze chemises, trois bonnets de coton, une paire de bas.

    • Linge de maison

    Douze draps, trois lits de plume, trois paires de rideaux (en toile), une couverture en laine et deux couvertures en toile.

    • Meubles

    Une horloge, deux coffres, une roue à filer, un saloir, deux pots à saler, deux maies (certainement des meubles, mais cela peut aussi désigner des contenants pour la vendange).

    Il y a malheureusement deux lignes pour lesquelles j’ai un problème de lecture : cinq cents kilos de ??? et un lot de buis. Au final la vente a rapporté un tout petit plus de de deux cent francs de l’époque.

     500kg

    Cinq cents kilogrammes de ??? – C’est bête que je ne sache pas ce que c’est, car c’est ce qui a été vendu le plus cher !

    Édit : sept minutes seulement après la publication, Jordi m’a apporté la solution. Il fallait lire : cinq cents kilogrammes de foin !

     Actes notariés de Maître Amédée Henri BUOT - Archives du Cher - E 19790
  • Challenge

    V comme … encore un vigneron

    S’il ne fallait retenir qu’une profession, ce serait sans doute celle-ci. Un grand nombre de mes ancêtres, hommes ou femmes, étaient vignerons : cent soixante douze à ce jour.

    Des vignerons dans le Sancerrois, cela peut se comprendre, mais je retrouve par un curieux hasard des vignerons y compris là où aucun vignoble n’est présent aujourd’hui.

    Je retrouve ainsi Joseph MILARY, gran-père de Jean BEAUNEZ, vigneron … à Sermages au sud du Morvan.

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    Localisation de mes ancêtres vignerons

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