• Challenge

    Kyrielle d’enfants

    J’ai retrouvé dans les recensements quelques familles nombreuses, voire très nombreuses.

    Mon premier couple est Jean-Louis ROY, 41 ans, et Rosalie BLONDEAU, 37 ans.  Ils vivent à Chaudenay sur la commune de Verdigny, où Jean-Louis est noté propriétaire ; dans les actes précédents il fut vigneron.

    Ils emploient un domestique, Pierre VATTAN âgé de 22 ans. Un patronyme du coin !

    Venons en aux enfants. Rosalie qui a quasiment mon âge au moment où j’écris cet article a mis au monde : Marie Louise, 15 ans, Hortense Valérie, 11 ans, Célestin Louis, 7 ans, Clémence Alice, 4 ans, Eugène, 2 ans et Pierre, 4 mois.

    Mon aïeule ne figure même pas dans la liste … Marie Célestine est née en 1877, et est la cadette de 10 enfants !

    Je m’éloigne un peu pour cette carte postale, qui vient du « Bas-Berry » (Indre), mais illustre parfaitement cet article.

    Poursuivons avec un autre couple : GUENEAU Louis, laboureur de 49 ans et Geneviève MERLIN âgée de 45 ans. Ils vivent au hameau du Thou sur la commune de Sury-en-Vaux.

    Vient maintenant la liste des enfants : Joséphine, 16 ans, Florentine, 15 ans, Emile, 11 ans, Ferdinand, 10 ans, Eugène 7 ans, Valérie 5 ans et pour finir Justine et Euphrasie, visiblement des jumelles âgées de 4 ans. Là encore j’avais trouvé 10 enfants issus de ce couple. Leur aînée n’est autre que mon aïeule Hortense GUENEAU, qui au même moment était domestique dans une commune plus éloignée (et qui épousera Joseph REVERDY, dont je vous ai parlé la veille).

    Mais la maisonnée n’est pas complète ! Car la belle-mère du chef de famille, Victoire BERTRAND âgée de 75 ans vit également avec la famille. Elle est née en l’an VI et décèdera en 1880 dans un autre village. Qu’a-t-elle fait entre 1872 et 1880, et pourquoi déménager ? D’autres recensements me donneront peut-être une piste…

  • Challenge

    K comme … kézako ? les métiers de Martin MERLIN

    L’article d’hier m’a permis de formuler de nouvelles hypothèses sur le métier de mes ancêtres PLAIN grâce à Elise. Je poursuis aujourd’hui mes interrogations sur les métiers d’un de mes ancêtre : que pouvais donc bien faire Martin MERLIN ?

    J’ai déjà écrit un article sur ma branche MERLIN, portant sur la vie de Thomas MERLIN. Je m’intéresse aujourd’hui à son père, Martin MERLIN qui me donne bien du fil à retordre.

    S’il a vécut à Boucard dans le Cher, il serait originaire d’Henrichemont, ville située à plusieurs dizaine kilomètres de là. Au moment de son décès, il est dit journalier, jusque là rien de très banal.

    Sauf qu’il exerce alternativement deux autres professions : pan(n)etier et marchand verrier.

    J’ai effectué quelques recherches qui donnent de nombreux sens possibles à panetier : l’équivalent de vannier, ouvrier fabriquant des tuiles, sans parler de celui qui distribue le pain ou transporte les harengs dans le Nord. Je n’ai pas rencontré beaucoup de marchands verrier, mais comme Martin habitait à proximité d’une verrerie il devait transporter et vendre le verre qui y était fabriqué. Sauf qu’il n’y a visiblement pas de lien avec le métier précédent…

    Professions

    Professions exercées par Martin MERLIN

    Je lance donc un appel à toute personne qui pourrait m’aiguiller !

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  • Mes ancêtres

    Merlin, un nom enchanteur ?

    Le 22 octobre 1844 Louis GUENEAU épouse Geneviève MERLIN (mes sosa 90 et 91). Un nom comme cela, ça ne s’invente pas ! Si j’ai rapidement réussi à remonter jusqu’aux parents de Geneviève, Thomas MERLIN et Victoire BERTRAND… j’ai ensuite été bloquée : impossible de trouver l’acte de mariage de ses parents, cette branche est restée déserte pendant des années. Jusqu’à ce que j’arrive enfin récemment à détricoter l’histoire.

    Un premier mariage

    Le 25 novembre 1817 au Noyer, Thomas MERLIN alors domestique épouse Scolastique RAFESTIN, fille d’un laboureur de Ménetou-Râtel. Si Thomas est âgé de 19 ans, sa femme a plus de 30 ans. De leur union nait Jean-Baptiste MERLIN le 14 février 1818. C’est le jour de la Saint Valentin mais si l’on fait le calcul, il n’y a pas 9 mois entre le mariage et la naissance de Jean-Baptiste…

    Il n’y aura pas d’autre descendant de ce couple, Scolastique RAFFESTIN décède le 8 avril 1819, peu après le premier anniversaire de leur fils.

    Deuxième mariage

    Le 6 novembre 1821 à 7h du matin, Thomas MERLIN épouse Victoire BERTRAND à Thou. Si j’ai mis tant de temps à trouver cet acte, c’est qu’il est dressé au nom de Thomas MARTIN ! Il faut dire que l’adjoint au maire semble avoir quelques difficultés à écrire.

    Acte de mariage de Thomas MERLIN et Victoire BERTRAND, Thou – 3E2443 – AD18

    Le 1er janvier 1822 nait Victoire Pélagie MERLIN. Elle décèdera le 2 octobre 1823 à 21 mois. Jacques Patient MERLIN naît ensuite le 31 mai 1825 … et décède 3 mois plus tard le 27 août 1825.

    Victoire BERTRAND tombe de nouveau enceinte, certainement début décembre 1825 … mais elle ne le sait pas encore alors que Thomas MERLIN décède le 18 décembre 1825. Geneviève naît le 2 août 1826 dans un autre village, Sury-en-Vaux.

    Victoire Bertrand ne se remariera pas.

    Cette même année 1825, Thomas MERLIN était le témoin de la naissance, puis du décès de Marie VATAIRE. Cette fille est née de père inconnu, de Jeanne VATAIRE domestique au Noyer (peut-être au Château de Boucard ?).

    Cet article a été mis à jour le 6 novembre 2021 à l’occasion du bicentenaire du mariage de Thomas MERLIN et Victoire BERTRAND. Le hasard fait que j’ai publié un article la semaine précédente concernant la soeur de Victoire, Geneviève BERTRAND.

    Sources :
    Thomas MERLIN, naissance (3E 859), mariages (3E 2352 et 3E 2443), décès (3E 2353).
    Victoire BERTRAND, naissance (3E 1061), décès (3E 4671).