• Challenge,  Mes ancêtres

    T comme Top

    Aujourd’hui, quelques-un des « top » de mon arbre actuel.

    • Top … prénom des hommes

    C’est de très loin le prénom Jean qui est le plus représenté avec 124 individus. Viennent ensuite Pierre (81) et François (70).

    • Top … prénom de femmes

    On trouve en première position Marie (143), puis Jeanne (122) et ensuite Anne (81).

    • Pour le top du nombre de naissances, j’en ai déjà parlé dans un article du challenge sur les enfants. Article ici.
    •  Top … village

    Le village le plus représenté dans mon arbre est Sury-en-Vaux (c’est aussi celui qui a été le plus dépouillé), viennent ensuite Verdigny (village qui jouxte), Sancerre et Ménetou-Râtel. Ces villages sont présents dans quasiment toutes les branches de mon arbre et son collés les uns aux autres.

    • Top longévité

    La première place revient à Jean-Louis LEGER décédé en 1909 à l’âge de 94 ans. Viennent ensuite GUENEAU Marie Joséphine Berthe, décédée à 89 ans en 1981 et Pierre FOUCHARD décédé à 88 ans en 1899.

    • Top écart d’âge entre époux

    Tristes reccords … il ne faisait pas bon être une femme … Jean BEAUNEZ 49 ans a épousé en secondes noces Marie CANDRET 19 ans, en 1838 à Herry.
    Etienne DUPUIS épouse à 58 ans Marie DASVIN, 27 ans à Herry en 1696.
    Jacques MORIZET 44 ans épouse Solange CHESTIER, 24 ans à Jars en l’an XI.

    • Top âge au mariage

    Encore un triste record … celui du plus jeune âge au mariage. Touche surtout les femmes, mais pas que.

    Gabrielle CHAUDRON épouse Jean LEGER en 1691 à Subligny … elle n’a que 13 ans
    DUCLOUX Françoise n’a également que 13 ans lorsqu’elle épouse François MENUET en 1668 à Sancerre. Il est âgé de 16 ans.

    Jean-Louis BLONDEAU (mon fameux hors-la-loi) épouse à 14 ans Marie RAIMBAULT âgée de 18 ans. Cela se passe en 1795 à Verdigny.
    Anne CHATIGNIER épouse à 14 ans Jean COTTAT âgé de 20 ans, en 1703 à Verdigny.
    Marie Jeanne BEAUVOIS, 15 ans épouse  HeLONDEAU 16 ans en 1722 à Sury-en-Vaux.

    Petite remarque : mieux vaut un logiciel de généalogie performant pour pouvoir faire ce genre de statistiques !

  • Berry,  Challenge

    S comme Sainte Solange, patronne du Berry

    Sainte Solange est la sainte patronne du Berry.

    Sainte Solange

    L’histoire raconte que Solange était une bergère d’une grande beauté. Elle refusa d’épouser le fils du comte de Poitiers pour se consacrer à Dieu. L’homme l’enleva de force sur son cheval, Solange se débat et ils tombent dans un ruisseau. Elle sort de l’eau pour s’enfuir mais l’homme de rage lui tranche la tête. La légende dit que la tête séparée du corps invoque trois fois le saint Nom de Jésus. Solange décapitée aurait prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu’à l’église Saint-Marin. Son décès aurait eut lieu en 880.

    Un pèlerinage a lieu tous les ans le lundi de Pentecôte dans le village qui porte son nom.


    Parmi mes ancêtres, 12 femmes portent ce prénom : mes deux grand-mères et la plus ancienne femme à le porter se trouve à la dixième génération.

    Sur Gallica, Sainte Solange, vierge et martyre.

  • Challenge

    R comme Reverdy

    REVERDY est l’un des patronyme qui revient le plus souvent dans mon arbre. Il est présent quasiment dans toutes mes branches.

    Après quelques recherches il semble bien que ce nom soit originaire du Berry, du verbe reverdir. En ancien français cela pouvait signifier assommer, rajeunir… C’est également un nom de lieu dans la région lyonnaise et en Savoie.

    Ce sont donc trente-six de mes ancêtres qui se nomment REVERDY, dont neuf Louis REVERDY.

    Le premier que  je rencontre est à la huitième génération. Louis REVERDY (1), mon SOSA 140 (1768-1850). Un viticulteur qui décède à Tréport, à Sury-en-Vaux. Il épouse Marie Magdelaine RENAULD à Subligny.
    Ses parents sont  Louis REVERDY (2) mon SOSA 280 né en 1737 et décéde en 1805 à Sury-en-Vaux

    Vient ensuite à la dixième génération Louis REVERDY (3) mon SOSA 516 (1699 -1746) à Sury-en-Vaux. Il épousera Marguerite FLEURIET en 1722 puis Marie MIGNARD en 1740. Il est fils de Louis REVERDY dit le jeune (4), SOSA 1032, et Marie BEAUVOIS.

    A la dixième génération toujours,  Louis REVERDY (5), mon SOSA 530, (~ 1689 -1758). Il épouse Margeritte SENNE le 21 janvier 1727 à Verdigny, village qu’il ne quittera pas. Il est manoeuvre et vigneron.

    A la onzième génération, Louis REVERDY (6) mon SOSA 1408, marié en 1726 à Anne DION à Sury-en-Vaux. Son père est … Louis REVERDY (7), mon SOSA 2816 marié, lui, à Jeanne DION.

    Toujours à la onzième génération, Louis REVERDY (8), mon SOSA 1122,(~1662 -1732) à Sury-en-Vaux. Il épouse Anne NEPVEU le 18 juin 1693. Sa profession est l’une des plus prestigieuse de mon arbre : notaire et procureur au baillage.

  • Challenge,  Mes recherches

    Q comme Quelle est ma lignée cognatique ?

    Car les femmes de ma lignée cognatique (ascendance par les femmes), sont les seules ancêtres dont je suis (à peu près) sûre.

    Je commence à partir de la cinquième génération :

    GUENEAU Marie Joséphine Berthe (1892 – 1981)

    PINSON Marie Marthe (1872 – 1947), ménagère

    GUINGUAND Marie Louise (1836 – ?), ménagère

    PINON Solange (1807-1854), couturière, vigneronne

    COUDRET Geneviève (1776 – 1860), couturière

    MATIVET Françoise (? – 1795)

    JOULIN Anne (vers 1698 – 1748)

    RICHARD Marie

     

  • Challenge

    O comme Où est Charlie ?

    Pour ceux qui ne connaissent pas, Charlie est un personnage qu’il faut retrouver au milieu de dessins très détaillés, un vrai challenge !


    Et bien c’est parfois la même chose avec nos ancêtres : mais où sont-il bien passés ? Sauf que nous n’avons pas le bonnet rouge pour nous mettre sur la voie !

    Je vous avais parlé de Jean-Louis BLONDEAU pour lequel je ne trouvais pas d’acte de décès et pour cause ! L’histoire ici.

    Celui qui a le plus voyagé dans mon arbre est sans conteste Jean BEAUNEZ, originaire de Préporché dans le Morvan et qui se marie en 1838 à Herry avec Marie CANDRET. Plus de 100 km les séparaient pourtant.

    Ou encore Marie AUGIER née à Issoudun dans le Bas-Berry, venue jusqu’à Sancerre épouser Pierre HABERT à la fin du XVIIème siècle.

    Mais nul n’est besoin d’aller si loin, car parfois entre villages voisins ça va, ça vient. On peut dire qu’ils ne nous facilitent pas la tache !

    Et vous, quel est votre record ?

  • Challenge,  Considérations généalogiques

    N comme Numéro

    Au début de sa généaologie, on travaille avec nos proches. Ils sont encore en vie, ou bien on les a connu. On regarde avec nostalgie des photos, on se remémore des souvenirs. Et puis on remonte dans son arbre, et très vite on rencontre des inconnus. Nos parents peuvent encore nous en parler, nous montrer quelques photos.

    Et puis plus rien. Plus rien qu’un numéro, un code, un nom et un prénom. Au mieux une profession.

    Alors mon travail c’est de fouiller plus loin que ces numéros pour redonner à mes ancêtres un semblant d’humanité…

  • Challenge,  Mes ancêtres

    L comme la Loire et ses dangers

    L’idée de cet article m’est venu en lisant un commentaire sur un acte de décès. Celui-ci concerne François BLONDEAU, fils de Henri BLONDEAU et Marie BEAUVOIS (sosa 524 et 525).

    Alors que je cherchais un peu plus de renseignements sur les enfants de ce couple habitant Sury-en-Vaux, je trouve un acte de décès à Bannay, situé à quelques kilomètres en date du 6 août 1756.

    Il est dit qu’avec la permission du bailly de Sancerre, François Blondeau venant de St Satur en charrette tiré par 4 chevaux s’est noyé dans la Loire en crue depuis le 19 décembre. Il a été découvert par un marinier à St Thibault. Son frère et ses beau-frères sont venus le reconnaître.

    Une preuve de plus que la Loire était (et peut toujours être) bien dangereuse. Voici d’autres exemples trouvés dans les archives :

    • Jean DECHOUX est décédé à 13 ans en 1752 à Bannay. Il est indiqué qu’il s’est noyé dans la Loire le 18 avril. Il conduisait un bateau avec son père, trouvé sur un banc de sable.
    • Le 7 juillet 1829, François LOISEAU et Patient BOIDEAU 11 ans sont trouvés noyés dans la Loire. Ils auraient voulu se baigner.

    Mais nul besoin d’avoir un fleuve à proximité pour se noyer, j’ai rencontré de nombreuses noyades dans des mares, de petites rivières et même dans des fontaines. Etait-ce bien des accidents à chaque fois ?

  • Challenge

    K comme Ker

    Je quitte mes origines le temps d’un article, pour parler de ma région « d’adoption » la Bretagne. Parce qu’il existe ici un petit mot d’origine bretonne que l’on rencontre très souvent lorsque l’on se déplace : ker, ou plutôt kêr. Pour la petite anecdote, un collègue fraichement arrivé s’est perdu dans la campagne et a demandé son chemin en disant « le nom du lieu-dit c’est ker quelque chose ». Autant dire que ça n’allait pas beaucoup l’aider !

    C’est mot qui n’a pas d’équivalent en français, il désigne un lieu habité et peut vouloir dire hameau, village ou bien encore « maison » dans le sens du foyer. La maison en dur, doit plutôt être traduite par ti. L’association des deux, Ti-kêr, la maison-village peut être traduite par mairie.

    Comme je ne suis pas une spécialiste, je vais vous indiquer quelques liens intéressants :

    • sur le site Bretagne.com, de nombreux exemples de noms de lieux en ker comme kerhoad (le village au milieu des bois) ou kermenez (sur la montagne) ;
    • un très bel article sur le blog vous voyez le topo (il a malheureusement disparu depuis la publication de l’article…) ;
  • Challenge

    J comme Jeudis des archives à Rennes

    Je profite de ce challenge pour rendre hommage aux archives municipales de Rennes qui proposent régulièrement le jeudi, des ateliers gratuits. Je les ai découvert un peu par hasard, et j’ai trouvé ces initiatives vraiment très bonnes, dignes du service public !

    Les thèmes des atelier sont divers et variés, tous plus intéressants les uns que les autres :

    • des ateliers de paléographie, où l’on lit des textes issus des archives de plus en plus anciens. Pour tous ceux qui habitent trop loin, il est possible d’aller consulter les documents et leur transcription sur le site. Idéal si on cherche à s’exercer. Les textes permettent de se plonger dans l’histoire, avec par exemple un billet d’Anne de Bretagne ou la venue du roi à Rennes…
    • des ateliers pour apprendre à retracer l’histoire d’un quartier, d’un commerce.
    • des conférences sur la ville de Rennes, son architecture, ses lieux.

    Bref, un programme très varié !

    Ici le site des archives de Rennes.

  • Challenge,  Mes ancêtres

    I comme Isidore Champault

    J’avais plusieurs idées pour le I, mais j’ai finalement décidé d’en savoir plus sur Isidore CHAMPAULT.

    Je pensais que cet article serait vite rédigé, Isidore était, dans les différents actes que j’ai retrouvé, simple journalier à Neuilly en Sancerre.

    Isidore nait le 24 décembre 1843 à Neuilly-en-Sancerre de Jean-Louis CHAMPAULT âgé de 25 ans, manoeuvre, et de Marie MIGEON.

    Je le retrouve dans le recensement de 1846. Il est indiqué qu’il vit dans la même maison que ses grand-parents, Jacques et Marie MIGEON, sa tante Louise MIGEON, ses parents ainsi que son frère Jules âgé de 1 ans. Celui-ci décède pourtant à 3 mois… Une petite sœur, Marie Constance, nait en mai 1847. Cette dernière décède à l’âge de 15 ans en juillet 1862. Entre-temps une autre sœur, Marie Adèle, naît en 1850 à Crézancy, village voisin.

    Je retrouve la trace de cette famille à Neuilly, au lieu-dit Sigurets. On y trouve bien sûr Jean-Louis CHAMPAULT et sa femme Marie MIGEON. Mais pas de trace d’Isidore. Sa sœur Adèle et un nouveau frère Henry son présents, tout comme une certaine Henriette RAFFAITIN, en nourrice.

    Ils semblent être proches voisins d’une autre famille formée de Pierre ETIEVE et Solange CANON avec leur fille Jeanne, du même âge qu’Isidore.

    Si je parle de ces voisins, c’est que le 20 février 1871, Jeanne âgée de 28 ans met au monde une fille « naturelle », Marie Adèle Françoise ETIEVE. Marie-Adèle … tient, ça ne vous rappelle personne ?

    Le 9 janvier 1872 Isidore CHAMPAULT épouse Jeanne ETIEVE, et reconnaît par la même occasion la petite Marie Adèle Françoise : l’honneur est sauf !

    Lors des recensements de 1872 et de 1876, Isidore habite chez ses beau-parents avec sa femme, au hameau des Sigurets. Un endroit qu’il ne quittera apparemment plus. Il sera le plus souvent désigné comme journalier, quelques fois comme cultivateur.

    Le couple aura trois autres enfants : Narcisse Léon (°1870), Henri Isidore Eugène (°1878) et Marie Aline Arthémise (°1883). Entre temps, on le retrouve témoin au mariage de sa soeur, Marie-Adèle ainsi que parrain de sa nièce, Marie Alexina (fille de Marie-Adèle).

    Il vit ensuite une période sombre entre 1881 et 1882. Tout d’abord de décès de son beau-père Pierre ETIEVE, pour lequel il est témoin puis sa belle-mère Solange CANON le 19 décembre 1882. A peine un mois plus tard, le 15 janvier 1883 il est témoin du décès de sa sœur Marie-Adèle puis le 21 janvier de Marie Alexina, sa nièce. Des décès si rapprochés, c’est étonnant quand même !