• Challenge

    C … Commagny, Corancy, nouveaux villages morvandiaux

    Je vous conseille de lire l’histoire depuis le début ici.

    Jean s’éclipse et laisse la place à sa mère, Jeanne MILLIARI.

    Moi : Alors pouvez-vous me parler des villages du Morvan où mes ancêtres auraient vécu ?

    Jeanne :  J’ai toujours vécu à Préporché, mais mes parents étaient originaires de villages alentour : Sermages pour mon père et Commagny pour ma mère.

    J’ouvre une carte. Si je trouve bien Sermages, pas de trace de Commagny.

    Moi : Commagny ? Vous êtes sûre ? Je ne trouve pas de trace d’une commune de ce nom …

    Jeanne :  Bien sur que si ! Il y avait l’un des plus beaux prieurés, et la commune était très riche. Une légende raconte qu’au XVème siècle l’un des prieurs du prieuré l’a pillé, et il était également accusé de plusieurs meurtres. Les moines ont petit à petit déserté les lieux. A la révolution il fut revendu comme bien national. Et en 1794 Commagny perdit sa qualité de commune et fut rattachée à Moulins-Engilbert.

    Je regarde une carte postale de ces lieux et me dit que mes ancêtres avaient de la chance d’avoir une si belle vue.

    Commagne

    Jeanne : Ils habitaient la commune, mais il ne me semble pas qu’ils étaient proches de ce lieu. Mon grand-père Dominique LEGER était laboureur aux Monceaux. Et son père et son grand-père étaient laboureurs à Chagnon sur la commune de Corancy.

    Moi : Et bien moi qui voulait voyager me voilà servie !

    Jeanne : Voyager, voyager, il faut le dire vite ! Si tu regardes sur une carte tu verras que le hameau des Monceaux de Commagny est très proche de celui des Beaunés de Préporché où nous avons vécu.

    Moi : Les Beaunés ? Comme le nom de …

    Jeanne : Oui, comme le nom de mon mari et mes enfants.

    C2

    Je reprends une carte pour indiquer les lieux dont mon aïeule m’a parlé. Je suis assez fière de ma moisson !

    Jeanne : Et encore, tu n’as pas tout entendu sur cette branche !

    A suivre

  • Challenge

    B … Branche morvandelle

    Le début de l’aventure est à lire ici

    – Moi (après un petit instant de silence) : mais enfin j’ai déjà parlé d’histoires qui sortent de l’ordinaire comme des ancêtres voyageurs. Par exemple l’histoire de Jean BEAUNEZ. Peut-être est-il présent parmi vous ?

    En effet il s’avance.

    – Jean : C’est vrai que tu as parlé de moi, mais en cent mots seulement tu ne pouvais pas dire grand chose !

    – Moi : Et je me suis toujours demandé pourquoi vous aviez quitté le Morvan, et comment vous êtes arrivé à Herry. J’ai imaginé que vous étiez parti avec votre oncle Gaspard MILLIARI trouver du travail durant l’exode rural.

    – Jean (en faisant non de la tête) : ce n’est pas tout à fait exact, l’exode rural depuis le Morvan est plus tardif, vers le milieu du XIXème siècle. Alors que je me suis marié en 1785 dans le Berry et que je suis décédé en 1860.

    – Gaspard : Et moi je suis parti bien avant cela, regarde un peu du côté de Saint-Bouize.

    Je me connecte au site des archives du Cher. En effet, je trouve le baptême d’une certaine Angélique MECHAIN en 1776 et Gaspard MILLIARI est parrain, alors domestique dans la commune de Saint-Bouize, proche de Herry.

    B

    – Gaspard ajoute : et un peu plus tard tu me retrouveras à Herry. J’y finirai ma vie au hameau du Chêne comme mon neveu Jean. C’est un peu ma seule famille, on ne me connait pas de femme et sur mon acte de décès personne n’a été capable de donner l’identité de mes parents ni même ma commune de naissance !

    – Moi : Mais racontez-moi, c’était comment Préporché ?

    – Jean : Et bien j’y suis né le 19 février 1789 à Monterdon plus exactement. Mon père Jean BEAUNES y était laboureur (l’écriture de ce nom a subit beaucoup de changements), et ma mère était Jeanne MILLIARI.

    – Moi : Jean, Jeanne… Ils n’avaient pas beaucoup d’originalité dans le choix des prénoms !

    – Jean : Et encore, mon oncle et parrain s’appelait Jean BEAUNES également. Et deux de mes frères se nomment François.

    – Moi : … Trois fois le même patronyme dans l’acte de baptême, je crois bien que je tiens un record !

    – Jean, fier : Et côté records ce n’est pas fini ! J’ai épousé trois femmes et eut 16 enfants !

    Jean

    – Moi : Oui j’ai remarqué. Un an et demi après la mort de votre première femme Catherine, vous passiez de nouveau devant le maire. Et votre dernière épouse, mon aïeule, était âgée de 19 ans lors de son mariage et vous 49 !

    – Jean : Et la première règle du généalogiste alors ? On ne juge pas ses ancêtres !

    – Moi : C’est vrai… Bon si on parlait plutôt du Morvan. J’aimerai bien connaître les villages où mes ancêtres morvandiaux ont vécu !

    – Jean : Comme je l’ai dit je suis parti assez jeune, alors pour en parler il faut demander à ma mère.

    La suite demain

  • Challenge

    A… A la rencontre de mes ancêtres

    Tout a commencé en avril dernier, alors que j’étais en train de rédiger un article sur ma généalogie.  Je venais de poster un tweet énervé en découvrant de nouveaux ancêtres de mon mari.

    twit

    Il était tard et j’allais me coucher quand soudain…

    DSC_1103

    Je lève le nez de mon ordinateur, et autour de moi se dressaient une bonne vingtaine d’ancêtres qui n’avaient pas l’air contents du tout. Une femme prend la parole :

    Femme : Tout d’abord nous voudrions te dire que nous apprécions ton travail, nous faire revivre à ta manière, mais là ça suffit ! (bien entendu je vous retranscrit en français intelligible par tous ce qu’ils m’ont dit en patois).

    Un homme renchérit : On en a gros !

    Moi, penaude : Ah bon ?

    Femme : Oui, tu n’arrêtes pas de dire que tes ancêtres sont casaniers, qu’ils n’ont jamais voyagé, qu’ils sont ennuyeux. C’est facile de dire ça aujourd’hui alors qu’on peut se rendre au Japon en douze heures ! Mais pour nous c’était autre chose.

    Moi : quand même, je n’ai pas été si dure que ça !

    – L’homme poursuit : Si ! Regardes ce que tu viens de publier ! Quand même, dire ça de nous !

    – Autre homme : Alors nous sommes venus pour que tu rectifies un peu tout ça et que tu racontes à tout le monde que nous ne sommes pas si ennuyeux que ça …

    La suite demain

  • Challenge,  Mes ancêtres

    Défi 3 mois : mettre en musique sa généalogie

    Voilà un défi qui ma accompagné depuis le début de l’année 2016. Le but ? Fouiller la vie d’un ancêtre durant trois mois. Je l’ai remis à ma sauce en me fixant l’objectif de mieux connaître la famille de Justin LEGER, mon arrière-arrière-grand-père : frères et sœurs, oncles et tantes, tout le monde y est passé !

    L’avantage est que je me suis concentrée sur cette branche pour partir à la recherche du maximum d’éléments disponibles. Il faut dire que je partais d’assez loin, car je connaissais à peine les parents et grand-parents de Justin. Et au fil des registres d’état-civil, recensements, fiches matricule j’ai pu mettre en musique la vie de mes ancêtres. Découvrir de nouveaux lieux, nouveaux métiers, nouveaux drames, et ainsi imaginer ce qu’ont pu vivre les protagonistes.

     DSC_0489

    Le récit a été un peu décousu, car j’essayais de suivre en même temps les propositions de Généathèmes. Mais j’ai maintenant l’envie de réécrire ce que j’ai appris à destination de ma famille proche. Surtout qu’il me reste encore une multitude d’informations à chercher (contrats de mariage) ou à terminer de lire (tout ce qui touche au passé militaire).

    Au final, ce défi  3 mois durera donc  3 mois + quelques mois !

  • Feuille du blog

    La feuille du blog [mars 2016]

    • L’activité du mois

    Jamais deux sans trois : ce mois de mars fut encore consacré au défi 3 mois pour ma généalogie axé sur le couple LEGER-PORCHER. Trois articles ont été publiés, un concernant les recensements et deux autres pour partir à la recherche d’Arthémise LEGER et Étienne PORCHER.  Ces ancêtres ont bien occupé mon temps libre, et je pense d’ailleurs faire un bilan de ce défi début avril.

    • Lecture du mois

    Ce mois-ci je vais mettre un site à l’honneur. Tout est parti d’un commentaire sur un article concernant le Bois d’Ailly. Mon lecteur me demandait comment retrouver des informations sur son grand-père qui a combattu dans cette zone durant la première guerre mondiale.

    J’ai commencé la rédaction de ma réponse, assez peu claire, avant de me souvenir qu’un site très complet apporte toutes les précisions utiles : Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 (http://combattant.14-18.pagesperso-orange.fr/). J’y ai trouvé des éléments pour mieux comprendre le parcours de mon arrière-arrière-grand-père qui avait été détaché agricole.

    combattant1418

    Page d’accueil

    • Pour le mois à venir

    Je crois que je n’en ai pas encore terminé avec ma branche LEGER-PORCHER. Il me reste des informations à traiter, et la volonté de rédiger un petit quelque chose pour ma famille !

     

  • Challenge,  Mes ancêtres

    Du Berry à la Somme [Défi 3 mois]

    Partons de nouveau à la recherche de collatéraux de mon arrière-arrière-grand-père Justin LEGER. Cette fois, il s’agit de son oncle Étienne PORCHER qui a épousé Marie Eugénie BALLIN, originaire de la Somme.

    • De la Somme au Berry

    A la question : qu’est venue faire Marie Eugénie BALLIN à Subligny dans le Berry ? Je n’ai pas de réponse… Sur l’acte de son mariage avec Étienne PORCHER en date du 11 janvier 1881, il est précisé que :

    – les époux sont tous les deux domestiques et vivent à Subligny ;

    – les parents de la mariée sont présents au mariage mais ne vivent pas à Subligny ; ils sont domiciliés au Cardonnois dans la Somme où son père est cantonnier. Je retrouve d’ailleurs leur trace la même année dans le recensement du Cardonnois, où ils vivent avec Anatole le frère de la mariée âgé de 14 ans ;

    – parmi les témoins, aucun du côté de la mariée.

    Une piste aurait pu être le contrat de mariage en date du 7 janvier 1881 rédigé à Vailly-sur-Sauldre par Me Fortuné MELLOT … mais les documents n’ont pas été reversés aux archives !

    Et pas de trace de nos jeunes mariés dans les recensements de Subligny ni même dans le Sancerrois après 1881…

    • Du Berry à la Somme

     Et pour cause, car nous retrouvons ce couple dans la Somme, pays d’origine de la mariée !

    Ils résideront tout d’abord au Cardonnois, village d’origine de la mariée, où ils sont tous deux domestiques. Deux enfants rejoignent le foyer : André Gaston et Juliette Eugénie.

    Ils emménagent ensuite à Ayencourt-le-Monchel, distant d’une dizaine de kilomètres, où ils travailleront tous les deux à la compagnie du Nord : Étienne comme cantonnier aux chemins de fer, et Marie Eugénie comme garde-barrière. Des métiers hors du commun pour mes ancêtres !

    Quatre enfants rejoindront le foyer : Albert, Berthe Henriette, Marie Claire Andrée et Raymond Émile.

    Ligne de vie

    Carte

    La guerre de 14-18 aura certainement beaucoup marqué cette famille : d’après les cartes postales retrouvées, la ville fut dévastée. Les archives militaires m’apprendront également que leur fils André Gaston est mort pour la France le 25 septembre 1914, au Bois de la Gruerie dans la Marne.

  • Challenge,  Généathème,  Mes ancêtres

    Sur les traces d’Arthémise [Défi 3 mois]

    Ce mois de mars va me permettre d’approfondir les recherches sur certains membres de la famille LEGER-PORCHER. Dans cet article nous partons à la recherche d’Arthémise, sœur de mon arrière-grand-père Justin LEGER, grâce aux fiches matricule…

    Comme je l’ai indiqué dans l’un de mes précédents articles : impossible de trouver la trace d’Arthémise LEGER dans les recensements du Sancerrois, bien qu’elle y finisse ses jours en 1981.

    • Un tonnelier voyageur

    C’est son mari Alphonse DEBIN, tonnelier, qui m’apporte la réponse grâce à sa fiche matricule : sur cette fiche sont en effet consignées ses adresses successives, m’apprenant que ce couple et leurs enfants ont souvent déménagé.

    Ainsi en février 1908, juste après leur mariage, Arthémise et Alphonse traversent la Loire et s’installent à Cosne-sur-Loire, au 6 rue de Cours (je ne retrouve pas trace de cette rue dans l’actuelle ville de Cosne).

    En septembre 1910, ils se rendent à Courgis, village situé dans l’actuel vignoble de Chablis. C’est là que je retrouve également leur trace dans les recensements : nous y apprenons qu’Alphonse est tonnelier chez un certain Mr FREMION. Alphonse et Arthémise ont alors deux enfants : Fernande, leur fille âgée de 3 ans, et André leur fils âgé de quelques mois. Tous les deux sont nés à Cosne-sur-Loire.

    Ils déménageront ensuite en 1911 à Flogny la Chapelle chez Mr Petit, un marchand de vins,  puis en 1912 à Neuvy Sautour chez Mr Barthélémy. Ces deux localités se situent également dans l’Yonne.

    Ils changent ensuite complètement de région pour arriver en 1913 à Châteaudun, dans l’Eure-et-Loir. Ils y restent au moins jusqu’en 1929. S’il n’y a pas actuellement de vignoble à cet endroit, il semble qu’autrefois la ville comptait quelques vignes.

    scan

    En violet : vignobles actuels

    • Alphonse DEBIN et la grande guerre

    Maintenant que j’ai sa fiche matricule entre les mains, il serait bête de ne pas jeter un coup d’œil sur son parcours durant la guerre de 14-18.

    Lorsque la guerre éclate, il est âgé de 30 ans. Et il fréquentera de nombreux hôpitaux ! Alors qu’il part le 15 août 1914 avec le reste du 69ème régiment d’infanterie, il sera classé dans le service auxiliaire dès le 17 novembre pour « entérite chronique / appendicite ». Il est évacué de St Aubin dans la Meuse en septembre 1915, puis fréquentera les hôpitaux de Commercy, Chambéry ou encore Nevers… ce qui ne l’empêche pas d’être envoyé en Indochine dans le 22ème régiment colonial d’infanterie ! Il débarque à Haïphong le 7 août 1917, mais de février à août 1918, il est indiqué qu’il souffre toujours d’appendicite … Il débarquera à Marseille en mai 1919 et sera définitivement démobilisé en juillet 1919.

    haip

  • Challenge,  Généathème,  Mes ancêtres

    Le couple LEGER-GIRARD dans les recensements [Défi 3 mois]

    Voici le dernier article consacré aux recensements, et il concerne cette fois le couple LEGER-GIRARD, parents de Louis.

    Nous trouvons notre couple pour la première fois dans les recensements en 1851… mais le chef de famille est Anne PRIEUR, manœuvre âgée de 60 ans. Cette dernière est la mère de Marie GIRARD, qui vit également avec Louise et Eugénie ses sœurs, âgées de 24 et 20 ans. Pour compléter le foyer nous trouvons Louis époux de Marie, vigneron âgé de 30 ans, et leur fils Louis âgé de 1 an. Tous sont catholiques romains.

    Cinq ans plus tard, les sœurs de Marie ne font plus partie du foyer, et deux frères ont rejoint Louis : Joseph et Silvain. Si Anne PRIEUR est encore parmi eux, c’est la dernière fois que nous la rencontrons dans les recensements.

    • Tous aux Giraults !

    Il y aura peu de changements par la suite dans la composition du foyer ; Jean Louis LEGER sera toujours vigneron avant de terminer sa vie comme rentier. Joseph et Silvain vivront à proximité de leurs parents et leur frère Louis aux Giraults, où ils seront eux-même vignerons ou cultivateurs selon les années.

    Leger Girard

    Comme d’habitude, les nouvelles informations sont en vert

    • Qui est François ?

    En fait je ne vous ai pas tout dit … en 1856 la famille comptait un autre membre : François, enfant naturel de 4 ans sans patronyme.

    Après quelques recherches, je découvre qu’il s’agit du fils de Louise GIRARD, sœur de Marie et d’un père inconnu. Elle mourra en couches le 14 octobre 1851. C’est Louis son beau-frère âgé de 35 ans qui ira déclarer son décès.

    François restera dans ce foyer d’adoption au moins jusqu’en 1861, ensuite il ne figure plus dans les recensements. Difficile de savoir s’il aura été considéré comme un fils dans la fratrie, il avait à peine un an de différence avec Joseph.

    Il épousera une couturière en 1879, lui-même est domestique. Mes aïeux seront témoins à son mariage :  Louis LEGER, mon aïeul son cousin sabotier, ainsi que Jean Louis LEGER son oncle. Dans les actes concernant ses enfants, il deviendra ensuite vigneron  à Subligny puis Sainte-Gemme.

    Sources : Recensements de Sury-en-Vaux ; 1851, 27J0067 : 1856, 21J 0086 ; 1861, 6M 0025 ; 1866, 6M 0052 ; 1872, 6M 0079 ; 1876, 6M 0096 ; 1891, 6M 0124 ; 1901, 6M 0153.
  • Feuille du blog

    La feuille du blog [février 2016]

    • L’activité du mois

    Ce mois de février fut encore consacré au couple LEGER-PORCHER qui m’accompagnera un mois encore. Deux articles ont été publiés sur les recensements ici et . Le troisième est en cours de finalisation : j’ai découvert tellement de choses à leur sujet que je me suis un peu dispersée ! Moi qui pensais que je n’apprendrais rien de nouveau…

    • Lecture du mois

    Une lecture qui occupe mes soirées un peu par hasard… Gallica a mis en ligne un annuaire de la presse locale numérisée. Ni une ni deux je suis allée regarder si un journal concerne mes ancêtres. Le Sancerrois n’est pas directement cité, mais Le Petit Charitois y consacre quelques articles pour les communes limitrophes du Cher.

    Figurez-vous que j’ai peut-être découvert le décès d’un ancêtre, et s’il est avéré que c’est bien lui, c’est une triste fin …

    Le Petit Charitois est en ligne sur le site des archives de la Nièvre., de 1888 à 1940. En-dehors des articles sur la vie locale, une grande partie du journal concerne des textes littéraires ou critiques de spectacles.

    Charitois

    Le Petit Charitois – 2 Mi 344 – Archives de la Nièvre

    • Pour le mois à venir

    Le mois prochain verra la fin du défi sur mon couple avec l’utilisation de nouvelles sources d’archives. J’ai aussi promis une recherche aux archives à un blogueur expatrié que je n’oublie pas !

  • Challenge,  Généathème,  Mes ancêtres

    Le couple PORCHER-DION dans les recensements [Défi 3 mois]

    Maintenant que mon couple LEGER-PORCHER, et leurs enfants, sont passés au crible des recensements, intéressons-nous à leurs parents, frères et sœurs. Mais par lesquels commencer ? Honneur à la mariée, partons à Subligny pour rencontrer ses parents Étienne PORCHER et Henriette DION.

    Étienne et Henriette se sont mariés en 1848, nous les retrouvons en 1851 au Chezal Rousseau, commune de Subligny, chez les parents d’Étienne. Le chef de famille, Satur* PORCHER âgé de 67 ans est manœuvre tout comme sa femme Catherine âgée de 64 ans. Dans ce foyer vivent aussi Étienne alors âgé de 31 ans qui est tisserand, ainsi que sa sœur Marie de 7 ans son aînée. La famille s’est agrandie, car en plus d’Henriette alors âgée de 32 ans nous trouvons Marie Sidonie âgée de un an. Le recensement nous précise que tous mes ancêtres sont « catholiques romains ».

    Cinq ans plus tard notre couple vit toujours avec Satur PORCHER, maintenant veuf et âgé de 74 ans ainsi que Marie âgée de 44 ans. Entre-temps la famille s’agrandit avec l’arrivée d’Étienne et Émile.

    En 1861, nous retrouvons Satur une dernière fois mais sa fille Marie ne figure plus dans le recensement. Un dernier enfant, Louis, a rejoint la famille qui est maintenant au complet. Nous retrouverons ce noyau familial en 1872 et 1876, toujours au même endroit. Étienne est toujours noté tisserand, profession qu’exerceront ses fils par la suite.

    La fin des tisserands ?

    Quinze ans se sont écoulés depuis le dernier recensement et Henriette est décédée. Nous retrouvons Étienne qui vit chez son plus jeune fils, Louis, alors marié avec Louise BOITIER, originaire du village de Bannay, et leur fille Eugénie à Chezal Rousseau. Étienne rejoindra sa femme quelques années plus tard en quittant ce monde. En 1901 Émile exerce toujours la profession de tisserand, nous apportant une précision de taille : il est tisserand de chanvre (cette culture était assez présente dans le Sancerrois à cette époque). Mais c’est la dernière fois que cette profession sera mentionnée : en 1906 et 1911 il est désigné comme propriétaire cultivant.

    Serait-ce la fin des tisserands ? Il semblerait bien. Le second fils d’Étienne et Henriette, Émile, est noté cultivateur ou journalier au Grand Vraignon, à Sainte Gemme. Il y vit avec Armantine BROUARD et leurs filles Marthe et Marie. Et pour le plus âgé des fils, Étienne … et bien impossible de le mettre la main dessus dans les recensements du Sancerrois !

    Porcher Dion

    Où est passé Étienne ?

    Si vous vous souvenez bien, l’état civil nous avait appris qu’Étienne avait épousé Marie BALLIN originaire du Cardonnois dans la Somme. Une chose extraordinaire pour mes ancêtres particulièrement casaniers ! Et comme par hasard je ne trouve plus dans le Sancerrois… Je l’ai bien retrouvé … mais je ne vous en parlerais qu’en mars lorsque nous nous intéresserons aux sources autres que l’état civil et les recensements.

    Porcher Dion2

    Le prochain article se penchera sur notre dernier couple, LEGER-GIRARD avec un évènement inattendu. Ne vous attendez quand même pas à des révélations croustillantes (petit message à mes lecteurs impatients).

    * Satur est le nom d’un saint local.

    Sources. Recensements de Subligny :1851, 27J0067 ; 1856, 27J 0086 ; 1861, 6M 0028 ; 1872, 6M0082 ; 1876, 6M 0097 ; 1891, 6M 0127 ; 1901, 6M 0156 ; 1906 6M 0186 ; 1911, 6M 0186.
    
    Recensements de Sainte-Gemme : 1891, 6M 0115 ; 1901, 6M 0144 ; 1906, 6M 0174 ; 1911, 6M 0205.