• Challenge

    K… Kyrielle d’enfants et de domestiques

    Nous allons entrer aujourd’hui dans l’une des plus grosses maisonnées de ces recensements de 1872 ! Direction Prennesac, sur la commune de Villegenon.

    Nous y retrouvons le chef de famille, un aïeul, Mathias HENRI*, 64 ans qui y est laboureur. Il vit avec sa femme Anne MORIN*, 57 ans, sa fille Marie Joséphine HENRY*, 34 ans et son mari Guillaume Vincent JACQUET*, laboureur âgé de 37 ans. Ce dernier est passé du statut de domestique lors de son mariage à métayer à la fin de sa vie.

    Trois enfants du jeune couple sont présents : Marie Vincent, 8 ans (c’est bien un garçon), Clotilde Joséphine*, 6 ans, et Marie Alphonsine, 4 ans.

    En plus de Marie Josephine, nous retrouvons d’autres enfants de Mathias HENRI et Anne MORIN : Prudent, 18 ans, Eugène 24 ans, Alexandre 21 ans et Marie, 28 ans.

    Et comme onze personnes ne suffisent pas, deux jeunes domestiques complètent la maisonnée : Prudent NAUDET âgé de 16 ans, et Augustine MERLIN âgée de 18 ans.

    Record battu !

  • Challenge

    J… Jean Etienne LOISEAU

    Nous partons aujourd’hui pour un secteur où nos ancêtres se font plus rares.

    Jean Etienne LOISEAU est un journalier de 60 ans, vivant aux Buissons, sur la route de Pierrefitte-es-bois. Sa femme Thérèse CHAILLOUX vit toujours avec lui au moment du recensement de 1872, mais elle décèdera quelques semaines plus tard, à l’âge de 70 ans. Personne d’autre ne vit avec eux.

    Nous rencontrerons plus tard leur fils Jean Etienne, un aïeul, à la lettre U.

    Ce couple a eut une autre fille, Thérèse, qui vit à Barlieu. Elle vit à Barlieu à une dizaine de kilomètres de ses parents, avec son mari Étienne Raphaël MORISET. Ils sont âgés respectivement de 40 et 38 ans et vivent avec leur fille Marie âgée de 8 ans.

  • Challenge

    I… Inconnu, drôle de patronyme

    Aujourd’hui nous retrouvons Jean-François MOINDROT et Anne Joséphine DIARD au fond de Vailly, en la commune d’Ivoy-le-Pré. Jean François est âgé de 60 ans et journalier, sa femme a une petite année de moins.

    Avec eux vit leur fils Jean Baptiste âgé de 28 ans, ainsi que deux domestiques.

    Le premier se nomme ANDRE Inconnu, âgé de 60 ans, et la seconde INCONNU Honorine, fille naturelle de 15 ans. Peut-être que l’agent recenseur n’a pas fait beaucoup d’efforts pour avoir les informations ?

    J’ai retrouvé deux autres enfants du couple MOINDROT / DIARD, Philippine décédée à l’âge de 6 mois, et Justine que nous retrouverons non loin de là pour la lettre P.

  • Challenge

    H… Hommes

    Nous retrouvons aujourd’hui dans le recensement de 1872 trois générations d’hommes vivant au hameau des Chênes, dans la commune de Sens-Beaujeu.

    Le chef de famille est Louis DAMIEN, propriétaire cultivateur de 63 ans. Il vit avec son fils Louis DAMIEN âgé de 29 ans, et Justin Auguste DURAND, son petit-fils de 12 ans. Une domestique âgée de 19 ans, Elise RIFFAULT complète la maisonnée.

    Le hameau des Chênes est au nord de Sens-Beaujeu.

    Justin Auguste est le fils de la fille aînée de Louis DAMIEN, Marie Ampronne, et d’Isidore DURAND son gendre. Ces derniers vivent au bourg de Neuilly-en-Sancerre, non loin de là,  avec deux autres fils ; Isidore est jardinier. Lors du recensement Marie Ampronne est en sursis, elle décède en effet le 23 août de cette même année.

    Au mois de mars, c’est Cécile FLEURIET, femme de Louis DAMIEN (père) qui était décédée. Jamais deux sans trois, en 1874 c’est Louis DAMIEN (fils) qui meurt à l’âge de 31 ans.

    En 1872, il reste encore deux enfants du couple DAMIEN / FLEURIET :

    – Louise Églantine âgée de 35 ans, qui vit avec son mari Louis FORET, âgé de 37 ans, propriétaire au hameau des Champions à Menetou-Râtel. Vivent avec eux trois enfants âgés de 12 à 5 ans. Ils vivent dans le même hameau que mes aïeux présentés l’an dernier dans le challenge !

    – Adèle, aïeule de mon mari, que nous retrouverons à la lettre M.

  • Challenge

    G… GAUDRY Jean, laboureur aux Marais

    Aujourd’hui nous retrouvons trois générations d’ancêtres dans la même maison ( les aïeux sont indiqués par une *).

    Jean GAUDRY*, le chef de ménage, laboureur de 56 ans, vit aux Marais en la commune d’Henrichemont. Avec lui vivent sa femme Madeleine DUBOIS* âgée de 54 ans, leur fille Marie Louise* âgée de 26 ans, son époux Jean Baptiste DAVID* âgé de 31 ans, et leurs enfants Marie Louise* et Charles Auguste DAVID (8 ans et 7 ans).

    Dans leur maison vit également leur neveu Hippolyte DUBOIS, âgé de 16 ans. J’ai pensé un temps que ses parents étaient peut-être décédés, mais non ! François DUBOIS, laboureur de 55 ans, vit avec sa femme Marie Jeanne ETIEVE et leur cinq enfants âgés de 26 à 9 ans au hameau de l’Enclos, dans la même commune. Hippolyte était peut-être venu prêter main forte à ses oncle et tante. Dans le recensement de 1876, il ne vit plus avec eux.

     

  • Challenge

    F… FROMION Jean, époux de Justine GRESSIN

    En 1872, Jean FROMION, propriétaire de 50 ans, vit avec sa femme Justine GRESSIN au hameau de la Forêt à Menetou-Râtel. Cette dernière est de 6 ans son aînée, et est née en cette commune.

    Le hameau de la Forêt, où il ne semble pourtant pas y avoir de forêt… – carte Cassini

    En 1840, Justine a donné naissance à Marie Justine, née de père inconnu. Nous l’avions rencontrée pour la lettre B ; c’est elle qui a épousé François BONTEMPS.

    Jean FROMION et Justine GRESSIN se sont mariés en sept ans plus tard à Jars, village voisin. Ils auront au moins quatre enfants ensemble :

    • Victorine, 20 ans, vit avec ses parents lors du recensement de 1872.
    • François, 18 ans, vit dans le même hameau chez Pierre ROBINEAU, tisserand de 49 ans. Il y est ouvrier.
    • Je ne trouve pas trace de Louis, 22 ans, qui s’est pourtant marié en juin 1872 à Ouzouer-sur-Loire. Il y était boulanger.
    • Pas de trace non plus de Jean, dont je ne sais pas s’il est vivant en 1872.

  • Challenge

    E… Élève de l’hospice de Bourges

    Nous en arrivons aujourd’hui à Jean Thomas LAUGERAT. J’ai déjà consacré un article à cet ancêtre, je vous invite à le lire ici pour ne pas me répéter. C’est l’un de nos ancêtres né de père inconnu, mais celui-ci fut placé à l’hospice de Bourges où il y apprendra le métier de maçon. Nous retrouverons sa mère pour la lettre Q.

    En 1872, Jean Thomas vit à Boisbelle sur la commune d’Henrichement. Il est âgé de 50 ans et y est toujours maçon. Sa femme Joséphine Marie GRANGER, âgée de 51 ans, est présente ainsi que trois fils : Jean 23 ans, Auguste 12 ans (aïeul) et Baptiste Remi 8 ans.

    Leur fille aînée Marie Françoise (renommée Joséphine). Vit avec son mari Jérémie DUBOIS journalier et leur fils de 18 mois, Louis.

    Il me reste des recherches à faire sur Jean Thomas, recherches qui ne peuvent être faites que sur place aux archives de Bourges. Je devrais y trouver le dossier de placement de Jean Thomas à l’hospice de Bourges, qui devrait m’en apprendre plus sur les conditions de son arrivée.

  • Challenge

    D… DADU Marie et son second époux buraliste

    Je parlais hier de la commune de Vignoux-sous-les-Aix, nous y restons aujourd’hui. Marie DADU vit en 1872 dans le bourg avec son second époux Louis DUMONTET, buraliste. Elle est âgée de 57 ans, il en a 53. De son activité de buraliste, je n’ai aucune information pour le moment : de nouvelles recherches en perspective !

    Marie avait épousé en 1836 Philippe BERTHET, aïeul de mon mari. Ce dernier est décédé en 1848. J’ai trouvé trois enfants de ce couple :

    • Jean François, mort à l’âge de 4 ans.
    • Pierre, aïeul de mon mari que nous ne retrouverons pas dans le recensement de 1872 car il est décédé deux ans plus tôt à l’âge de 30 ans.
    • Marie Egyptienne Ersandine, l’un des choix de prénoms les plus audacieux rencontré dans cet arbre !

    Elle épouse en 1851 Louis DUMONTET, dont je n’ai retrouvé qu’une fille, Anna Louise née en 1852 et qui décèdera à l’âge de 13 ans.

    En 1872, il ne lui reste donc plus qu’une seule fille, Marie Egyptienne. Cette dernière vit à Ménetou-Salon, au hameau de Tasnières, avec son époux Jean DADU, un homonyme de sa mère, alors fermier. Avec eux vivent 5 enfants de 7 ans à 1 an (chapeau à la maman)… aussi que cinq domestiques !

  • Challenge,  Considérations généalogiques

    C … coïncidence

    Il peut arriver en généalogie des coïncidences  tout à fait improbables. Je l’ai vécu une première fois, où en feuilletant un journal en ligne du département voisin (des milliers de pages tout de même), je tombe sur la mention du suicide d’un aïeul. J’ai vécu de nouveau une succession de coïncidences, mais cette fois-ci la fin est plus joyeuse !

    Me voici donc plusieurs mois plus tôt, en train de chercher une illustration pour le challenge AZ. J’ouvre le site Delcampe, site sur lequel j’achète des cartes postales anciennes.

    Je tape le nom de la commune de Vignoux-sous-les-Aix, mais alors que par habitude je ne sélectionne que les cartes postales, cette fois-ci j’affiche tous les documents. Au milieu des cartes postales je vois un livret de famille. Un patronyme connu… et surtout un prénom peu commun. Jean Baptiste Théophile. Bon sang ! C’est le livret de famille  de l’ancêtre sur lequel je viens de rédiger un article !!! Et s’il ressort dans mes recherches, c’est que le vendeur a indiqué la commune d’origine de cet ancêtre dans le titre (car le mariage a eu lieu dans une commune voisine).

    Et c’est ainsi qu’après avoir gagné l’enchère,  nous avons récupéré ce livret de famille dont personne ne sait comment il a pu se retrouver dans une boutique, puis sur internet. Il est de retour dans la famille, et entre de bonnes mains !

     

  • Challenge

    B … BONTEMPS François, manoeuvre aux Guenoux

    Notre second couple du challenge, François BONTEMPS et Marie Justine GRESSIN habita au hameau des Guenoux sur la commune de Subligny.

    François, âgé de 38 ans, y est manoeuvre ; Marie Justine est âgée de 33 ans. Cette dernière est l’épouse en secondes noces de François.

    François BONTEMPS avait tout d’abord épousé en 1860 Solange Pélagie GAUGUET… de vingt ans son aînée ! Ce mariage ne durera que neuf mois, Solange Pélagie décèdera le 13 mars 1861, soit une semaine après la naissance leur fille Marie Adèle.

    François épousera deux ans plus tard Marie Justine.

    Lors du recensement de 1872 vivent avec eux  Marie, fille du premier mariage de François, alors âgée de 11 ans, Jules François âgé de 5 ans (aïeul de mon mari) et Louis Augustin âgé de 3 ans. Marie Justine est enceinte lors du passage de l’agent recenseur, Rosalie Octavie naîtra en effet en 1872, puis trois autres enfants viendrons compléter la fratrie : Marguerite en 1876, Louis Augustin en 1879 et André Désiré en 1882.