• Mes ancêtres

    Le 20 mars 1823, Ambroise TEILLE épousait Solange CAMUT

    Le jeudi 20 mars 1823 à la Chapelotte (18), Ambroise TEILLE (ou TEILLAY voire TILLIER selon les actes) épouse Solange CAMUT. Ils sont âgés respectivement de 22 et 19 ans. Le père d’Ambroise fut garde-champêtre en la commune de la Chapelotte, Solange est issue d’une lignée de couvreurs.

    Très étrangement le contrat de mariage est daté du lendemain. Tous se sont réunis chez Edmé CAMU, père de la mariée, au lieu-dit « Baradin » accompagnés de Maître BESSON, notaire à Henrichemont. Bien que les deux familles soient plutôt modestes, le notaire consigne les apports de chacun.

    Le contrat de mariage ne s’arrête pas là : les époux constitueront tout d’abord une communauté en y apportant chacun 12 francs. Ensuite, à l’issue de la célébration, les époux rejoindront une société qui comprendra le père d’Ambroise, Henry, sa belle-mère Jeanne PAULIN ainsi que son frère Henry Étienne TEILLAY. Henry TEILLAY père apporte la somme de 300 francs, et les autres membres la somme de 100 francs. Il est prévu qu’à la dissolution de la société chacun prélèvera son apport et l’excédent de manière proportionnelle.

    La société ne restera d’ailleurs pas longtemps sous cette forme car Jeanne PAULIN décèdera un an plus tard, en avril 1824.

    Contrat de mariage d’Ambroise TEILLE et Solange CAMUT – Me BESSON, Henrichemont – Archives du Cher – E 24873. Tous les hommes signent !

    Quoi qu’il en soit notre couple déménage en la Fontaine Gaudry, commune de la Chapelotte (je n’ai pas trouvé d’habitations à cet endroit, source d’un ruisseau qui rejoint ensuite le Vernon). Ils n’auront pas moins de dix enfants, dont des jumelles. Mais comme souvent à cette époque, la majorité de leurs enfants décèderont assez jeunes :

    • Marie Henriette – 1825-1858
    • Les jumelles nées en 1828 : Elizabeth Thérèse qui ne vivra que quelques heures, et Solange Claire qui décèdera en 1883
    • Armantine née en 1830
    • Antoine Frédéric – 1832-1832
    • François, aïeul de mon mari – 1833-1909 (sosa 46)
    • Étienne Prosper né en 1835 ; il a fait son service militaire et est donc décédé à plus de 20 ans
    • Pélagie Rose -1836-1858
    • Justine Sidonie – 1839-1840
    • Joséphine – 1842-1842

    Solange aurait peut-être pu mettre au monde d’autres enfants, mais Ambroise décède le 10 février 1843 à l’âge de 41 ans. Solange se retrouve donc seule pour élever les cinq enfants qui vivaient encore à l’époque. Il a sans doute dû y avoir conseil de famille, encore une recherche à faire !

    Solange finira ses jours chez son fils François qui déménagea au village de Morogues (18).

    Actes de naissance : La Chapelotte, 1791-1801, 3E 908 / 1802-1822 3E 1973
    Acte de mariage : La Chapelotte, 1823-1842 3E 2213
    Contrat de mariage : Me Besson, Henrichemont - E24873
    Actes de décès : La Chapelotte, 1843-1852 3E 2215 / Morogues, 1873-1887 3E 5105
    
  • Challenge,  Considérations généalogiques

    C … coïncidence

    Il peut arriver en généalogie des coïncidences  tout à fait improbables. Je l’ai vécu une première fois, où en feuilletant un journal en ligne du département voisin (des milliers de pages tout de même), je tombe sur la mention du suicide d’un aïeul. J’ai vécu de nouveau une succession de coïncidences, mais cette fois-ci la fin est plus joyeuse !

    Me voici donc plusieurs mois plus tôt, en train de chercher une illustration pour le challenge AZ. J’ouvre le site Delcampe, site sur lequel j’achète des cartes postales anciennes.

    Je tape le nom de la commune de Vignoux-sous-les-Aix, mais alors que par habitude je ne sélectionne que les cartes postales, cette fois-ci j’affiche tous les documents. Au milieu des cartes postales je vois un livret de famille. Un patronyme connu… et surtout un prénom peu commun. Jean Baptiste Théophile. Bon sang ! C’est le livret de famille  de l’ancêtre sur lequel je viens de rédiger un article !!! Et s’il ressort dans mes recherches, c’est que le vendeur a indiqué la commune d’origine de cet ancêtre dans le titre (car le mariage a eu lieu dans une commune voisine).

    Et c’est ainsi qu’après avoir gagné l’enchère,  nous avons récupéré ce livret de famille dont personne ne sait comment il a pu se retrouver dans une boutique, puis sur internet. Il est de retour dans la famille, et entre de bonnes mains !