• Mes ancêtres

    Il y a 300 ans, le mariage de François BOURGEOIS et Catherine LAUVERJAT

    Le 21 novembre 1721 à Ménetou-Salon, François BOURGEOIS épouse Catherine LAVERJAT. Cet acte nous donne assez peu de détails, le minimum pour avancer en généalogie. François est fils de François BOURGEOIS et de Marie MILLET. Catherine est fille de Simon LAUVERJAT et de Silvine BORDINAT. Tous sont originaires de la paroisse. Deux autres témoins sont mentionnés, dont un certain Blaise BERTHET.

    Acte de mariage de François BOURGEOIS et Catherine LAUVERJAT – Archives du Cher – 3E 0237

    Les actes de naissance de leurs enfants nous apprendront que François fut vigneron.

    S’il me reste beaucoup d’actes à rechercher sur cette branche (je n’ai même pas encore eu le temps de chercher le mariage des parents), j’ai découvert le triple mariage de trois de leurs enfants le 6 février 1759 à Ménetou-Salon. Leurs enfants ont épousé ce jour des enfants du couple François LAUGERAT et Catherine JACQUET ; ces derniers n’étaient plus en vie au moment du mariage. Les couples concernés sont :

    • François BOURGEOIS (l’aîné de la fratrie) et Jeanne LAUGERAT
    • Étienne BOURGEOIS (le second fils) et Marie LAUGERAT
    • Solange BOURGEOIS (la petite dernière, qui a 17 ans d’écarts avec François) et Michel LAUGERAT. Ce dernier est le couple d’ancêtres de mon mari (sosas 344 et 345)
  • Challenge

    Seule et indigente

    Aujourd’hui pas de grande maisonnée. Lors du recensement de 1872, Madeleine BOURGEOIS âgée de 64 ans vit seule rue de la Crille dans le village de Ménétréol-sous-Sancerre.

    Dans les observations, il est noté « indigente ». Son fils, Jean DUMAY dont j’ai parlé ici, ne pouvait sans doute pas l’aider à subvenir à ses besoins, lui-même étant domestique dans une ferme.

    Madeleine vivait déjà au même endroit en 1866, et je la retrouve de nouveau dans cette rue en 1876 ; elle est notée journalière, pas de nouvelle mention de son indigence. Elle meurt en 1877.  Jean DUMAY sera témoin sur l’acte de décès.

    Avec cette photo vous comprenez mieux pourquoi on parle de Ménétréol sous Sancerre. Le piton est visible en haut à gauche de la carte.