• Considérations généalogiques,  Généathème

    Faire vivre les blog

    En ce mois de septembre, on parle organisation et création de blog dans la sphère généalogiste. J’ai traité précédemment ces deux thèmes ici pour l’organisation et pour les motivations m’ayant poussé à créer ce blog.

    Aujourd’hui je vais donc m’attarder sur cette préoccupation pour tout blogueur : comment faire vivre son site ? Car si un blog peut être créé en à peine une minute, le plus dur reste à venir : trouver des idées d’articles pour publier à un rythme régulier.

    1. Des idées tu trouveras

    Il n’y a pas un seul moyen pour trouver de l’inspiration. Parfois les idées se bousculent et d’autres fois c’est la panne sèche. L’inspiration peut venir de différentes manières :

    • Lire, lire et lire ! En lisant un blog, un article, une publication, une idée ou un tout petit embryon d’idée peut germer. Il faut savoir se saisir de toute information ! Par exemple en lisant l’article d’Elise sur les « invisibles » j’ai voulu me lancer dans l’écriture de la vie de Louis BLONDEAU. Ou bien plus récemment lors de la sortie d’un livre sur le village de Sury-es-Bois, me lancer dans des recherches sur ce village et me pencher sur la vie de Pélagie BONTEMPS.
    • Ne pas laisser ses recherches de côté …  Il y a un juste milieu à trouver entre écriture et recherches, étape indispensable pour alimenter son site.
    • Profiter des challenges qui sont proposés : challenge A à Z, généathème… Ou encore un challenge fou qui consiste à écrire la vie d’un ancêtre par semaine durant un an.

    2. Les autres blogs tu suivras

    J’ai choisi dans mon titre de faire vivre « les » blog, et pas seulement « mon » blog. J’apprécie de nombreux blogueurs, alors je tente de les remercier à ma façon via des commentaires, partages de lien… Et pour être sûre de ne rien louper, plusieurs solution :

    • Certains généalogistes font une revue des articles de blogs récents sur différents supports ;
    • J’utilise, Netvibes, un agrégateur de flux, qui me permet d’avoir en un seul endroit les derniers articles parus sur une sélection de blog.

    Avec ça, fini le coup de la panne ! Harry Källström et John Davenport, sur Lancia Fulvia 1.6 Coupé.

    3. Du temps tu trouveras…

    C’est certainement ce qui me fait le plus défaut en ce moment… Car si vous avez bien lu, il faut dans le désordre : lire les blogs, articles, publications facebook, agrégateurs de flux, journaux, aller dans des exposition, reprendre ses recherches, noter ses idées avant de les oublier, trouver des images, participer aux challenges, chercher des mots inconnus dans le dictionnaire, répondre à ses commentaires, prendre sa plume, reprendre sa plume, chercher des mots-clé, faire un peu la promotion de ses articles…

    Et pour ce dernier point, je n’ai pas trouvé de solution miracle…

  • Considérations généalogiques

    Billet de rentrée

    Pour reprendre les bonnes habitudes de ces derniers mois, voici un petit billet de rentrée Je n’ose pas dire un bilan de l’été car d’un point de vue généalogique il ne s’est pas passé grand chose …

    Début juillet, la mise en ligne des fiches matricules par les archives départementales du Cher m’a permis de trouver des informations sur quelques ancêtres :

    • mon arrière grand père Léonard Alexandre BLONDEAU ;
    • du côté de mon mari, René Ernest GIRAUD, Joseph Alexandre BLIN et Léon François BONTEMPS.

    Pour mes autres ancêtres, il faudra attendre la mise en ligne des registres matricules de la Nièvre.

    En dehors de cela, mes recherches généalogiques tournent au ralenti, n’ayant pas pu me rendre aux archives départementales cet été… mais d’autres initiatives avancent :

    Tout d’abord, deux occupations en lien avec la guerre de 14/18 : le blog Sancerrois 14/18 pour rendre hommage aux poilus morts pour la France, ainsi que le projet « Poilus du Cher » qui recense les morts pour la France par commune – projet dans lequel s’impliquent d’autres généalogistes Benoît Petit, François Frémeau ainsi que Grégory Rhit.

    Autre projet qui risque de me prendre du temps s’il est accepté, un atelier généalogique pour les enfants de l’école de mon village. Avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, la municipalité est désespérément (je pense que le mot n’est pas trop fort) à la recherche d’animateurs ou de bénévoles pour assurer les activités périscolaires. Comme d’autres généalogistes, je propose donc mes service pour leur faire découvrir la généalogie.

    Dans les mois à venir, je ne vais clairement pas pouvoir me disperser. Je vais donc me consacrer aux projets cités précédemment, poursuivre la reprise de mon arbre généalogique (vérifier les informations, renseigner sources et témoins) et la participation au généathème autant que possible.

  • Vieux métiers

    Devinette anciens métiers du transport à cheval

    Pour le dernier jour de l’exposition « Fouette, cocher » à l’Écomusée de Rennes, je vous propose cette petite devinette portant sur les anciens métiers liés au transport à cheval :

    Quelle est la différence entre un charretier, un postillon, un meneur et un cocher ?

    Le charretier marche à côté des animaux qu’il conduit.

    Le postillon mène une voiture en montant l’un des chevaux.

    Le cocher mène une voiture, assis depuis siège.

    C’est quasiment la même chose pour le meneur, qui est propriétaire du véhicule.

     

    Diable amoureux

    Le diable amoureux – 1845 – L. Ganivet – Paris

  • Histoire locale

    Sancerrois 1418

    Je vous annonce l’ouverture d’un nouveau blog, entièrement consacré aux poilus du Sancerrois. Dans l’idéal, je souhaite leur rendre hommage cent ans après leurs décès. Comme j’ai peu de temps pour le moment, je vais me concentrer sur les villages de Sury-enVaux, Verdigny et Menetou-Ratel. Ne les oublions pas !

    L’adresse du site : http://www.sancerrois1418.blogspot.fr

  • Mes ancêtres

    Pélagie GAUGUET, première femme de François BONTEMPS

    C’est reparti pour un article généalogique. Vous le devez à Benoît qui a partagé sur les réseaux sociaux un article portant sur Sury-ès-Bois. En effet, Jean LANDOIS, bien connu dans le Sancerrois publie après de nombreuses autres, une monographie sur ce village.

    Sury-ès-Bois ? L’un des trois « Sury » du Cher avec Sury-près-Léré et Sury-en-Vaux d’où sont originaires de nombreux ancêtres. Mais aucun n’est originaire de Sury-ès-Bois. Je saute une branche et passe à l’arbre de mon mari. Aucun ascendant n’aurait vécu dans ce village… mais je trouve une femme qui y est décédée  : Pélagie GAUGUET. Elle fut la première femme de François BONTEMPS et j’avoue ne pas avoir beaucoup de recherches la concernant. Je vous propose de la découvrir avec moi…

    Nous nous retrouvons le seize juillet 1860 à Pierrefitte es Bois, le village d’origine de Pélagie. Il se situe à quelques kilomètres seulement du Cher dans le département du Loiret. Il est huit heure et François BONTEMPS arrive avec ses frères et son père, venus de Subligny et de Jars.  Il n’est pas ce que l’on pourrait appeler un bon parti : domestique, fils de laboureur. Mais il est jeune, vingt-cinq ans seulement.

    La CourFrançois était domicilié au lieu-dit la Cour Praneau. Peut-être est-ce le même endroit ?

    Car Pélagie est bien plus âgée avec ses quarante-cinq ans, veuve de Pierre VILLARD parti il y a un an et demi. Elle a ensuite poursuivi son travail dans les champs comme l’atteste son statut de cultivatrice et est alors domiciliée à Crécy.

    Ferme CrecyAprès le mariage, les événements s’enchaînent rapidement: le couple déménage à Sury-ès-Bois non loin de là, où vivent les parents de Pélagie. La nuit de noces a été fructueuse car un peu moins de neuf mois après leur mariage, Pélagie met au monde leur fille Marie Adèle. Son mari est alors journalier en cette commune, et son frère Jean laboureur à Pierrefitte sera le parrain.

    Sauf qu’un accouchement à quarante-six ans, est beaucoup plus éprouvant qu’à vingt ans. La fatigue et un accouchement certainement difficile auront raison d’elle, et quelques jours seulement après son accouchement, Pélagie décède le 13 mars à Sury-ès-Bois.

    Deux ans plus tard, François épouse Marie Justine GRESSIN jeune fileuse de cinq ans sa cadette.

    Il n’en reste pas moins que ce premier mariage et cette différence d’âges m’interpellent…

  • Vu lu entendu

    14-18. Le Front, l’Arrière, la Mémoire [Exposition]

    Les archives d’Ille-et-Vilaine commémorent comme il se doit le centenaire du début de la Grande Guerre. Deux expositions sont actuellement proposées dans ce lieu : la première qui prend place dans la salle d’expositions à proprement parlé « 14-18. Le Front, l’Arrière, la Mémoire« , et la seconde qui partira en vadrouille sur la côte Nord est le septième opus du cycle BD et Histoire « 14-18. L’arrière ». Je vais me consacrer aujourd’hui à la première exposition que j’ai pu découvrir lors d’une pause méridienne.

    Dans cet espace, les archives sont avantageusement mises en scène complétées par des panneaux explicatifs qui proposent le minimum pour appréhender ce conflit. Nous retrouvons pêle-mêle registres, affiches, procès-verbaux, cartes postales, photographies, lettres de prisonniers, journaux…

    Des objets sont également présentés. Certains assez courants commet des casques militaires, d’autres beaucoup plus rares et impressionnants comme un bénitier (artisanat de tranchées) ou l’autel portatif qui est magnifique. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à trouver d’équivalent sur internet, il faut vraiment que vous alliez vous rendre compte par vous-même.

    Certains documents sont particulièrement émouvants lorsque l’on pense aux hommes qui ont tenu la plume. Comme ce rapport du maire de Bléruais au sujet de l’attitude la population lors de l’annonce de la mobilisation dont je vous propose un extrait [1] :

     » La nouvelle de la mobilisation générale a surpris tout le monde en plein travail de moisson, et c’est au milieu des champs le 1er août vers 18 heures, que le tocsin apprit à tous, que les bruits qui circulaient depuis quelques jours étaient confirmés ».

    Je pouvais presque sentir les poussières de moisson et entendre sonner les cloches au milieu des champs. J’ai souri en regardant le journal de tranchée Grenadia du 41ème RI qui comportait un article en breton pour éviter la censure.

    J’ai découvert certains éléments de la vie à l’arrière quej’ignorais comme les potagers scolaires, contribution pour aider à nourrir la population. Un concours a même eut lieu, donc les résultats furent prononcés le 8 septembre pour départager les villages brétiliens.

    Comme à chaque fois, les archives proposent un petit livret de trente-deux pages très bien fait. Que dire de plus si ce n’est que tout est gratuit ?

    Je vous propose de feuilleter le livret de l’exposition sur calaméo :

    [1] D.A.P.I.V. 1M 153

  • Vu lu entendu

    J’ai dépassé les cents …

    Un petit événement pour mon blog que je n’ai pas pu vous relater car il s’est produit durant le challenge A à Z : j’ai publié mon centième article !

    Cent…

    Mon sosa numéro 100 est André RAIMBAULT, né le 29 messidor an XIII rue du grand Faubourg à la Chapelle d’Angillon et décédé au bourg de Ménetou-Râtel le 30 janvier 1860. Il aurait été manœuvre, domestique, cultivateur et cabaretier (rien que ça).

    Le sosa numéro 100 de mon mari, un certain Jean DAVID, laboureur qui vécut à Humbligny du 9 nivose an IV au 25 janvier 1851.

    Cent comme le défi de raconter la vie d’un ancêtre en cent mots, défi relevé avec mon ancêtre Jean BEAUNEZ qui partit avec son oncle du Morvan jusqu’en Berry.

    Le centième article, « charbonnier comme son père » dont la rédaction fut longue mais récompensé par de nombreux échanges.

    Mon centième commentaire fut rédigé par Céline, petite publicité donc pour son blog L’univers de Céline.

    Merci à tous mes visiteurs, et à bientôt !

  • Challenge

    Challenge A à Z : et la suite ?

    Je n’ai pas spécialement envie de faire un bilan suite au challenge A à Z cette année, car je crois en avoir fait une overdose. Il me laisse un petit goût amer quand je vois le temps passé et que certains articles ne sont pas tels que je les avais imaginé…

    Je préfère rebondir sur le commentaire de Sirius pour ma lettre Z (au passage je le remercie pour avoir commenté tous mes articles) : « Et, après Z, que nous réservera cette saga ? »

    Je vais tout d’abord poursuivre mon travail généalogique :

    • Reprendre ma 8ème génération comme je l’ai fait pour les précédentes : rechercher les actes en ligne et les sauvegarder, indiquer les sources dans mon logiciel, renseigner les témoins, et surtout tout bien revérifier.  Cela fera certainement l’objet d’articles à la manière de mon bilan ancêtres pour la 7ème génération.
    • Il devient ensuite très urgent que je me rende aux archives du Cher avec en ligne de mire la recherche de  contrats de  mariage et les registres matricule.
    • La liste des recherches à effectuer se trouve dans l’onglet « Mes recherches ».

    Après tant de temps passé à rédiger derrière mon ordinateur, j’ai envie de sortir ! J’ai notamment envie de me rendre aux archives d’Ille-et-Vilaine pour leur exposition « 14-18 : le Front, l’Arrière et la Mémoire », ou encore aller écouter une conférence à la Tour de Vesvre « Être seigneur en Berry de l’an 1000 à la fin des Croisades« .

    Concernant les publications sur ce site, c’est un peu flou. J’ai l’impression d’avoir grillé beaucoup de cartouches sur un tout petit mois. J’attends l’inspiration, et je ne doute pas que les lectures chez les uns et les autres me donneront des idées.

     » Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, bonsoir »

  • Challenge

    Z comme … papi fait le zouave

    La fin de ce challenge étant très difficile, je vais me contenter de vous montrer la photo qui avait clôturé le challenge 2013. Elle a en effet une saveur très particulière car depuis sa première publication mon grand-père nous a quitté.

    Mon grand père a fait partie des Zouaves et envoyé en Algérie. En fouillant avec lui dans de vieilles photos pour les numériser, j’ai retrouvé celle-ci qui m’a beaucoup fait rire. Il faut avoir beaucoup d’imagination pour le reconnaître ! J’ai depuis numérisé son livret militaire qui devrait m’en apprendre un peu plus.

    Vous aurez aussi cette année la légende de la photo, écrite à l’arrière de celle-ci. Elle indique tout simplement : « présentez armes ! ».
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