• Mes ancêtres,  Mes recherches

    Le 4 février 1823 Étienne LOISEAU épousa Thérèse CHAILLOUX

    Le 29 fructidor de l’an huit de la république nait Etienne LOISEAU au hameau des Buissons en la commune de Santranges (18), à quelques centaines de mètres du département voisin du Loiret. Son père y est manœuvre.

    On ne peut qu’imaginer les tractations qui ont précédé son futur mariage. Lui, accompagné de sa mère et peut-être de son frère aîné Silvain, et du côté de sa promise Thérèse, son tuteur François ANDRE, qui deviendra son beau-frère. Si Étienne est orphelin de père depuis neuf mois, Thérèse a perdu sa mère sept ans auparavant et son père depuis seize ans. Ces derniers vivaient à Sury-ès-Bois, sa commune de naissance, où ils étaient cultivateurs.

    Le mariage fut célébré le 4 février 1823 à Santranges. Etienne était alors manoeuvre, âgé de vingt-trois ans ; Thérèse était âgée de 21 ans et était domestique.

    Les Flagis à Sury-ès-Bois où vivaient les parents de Thérèse – Les Buissons à Santranges où est né Étienne et Les Pasquiers à Cernoy où ont vécu François ANDRE père et fils

    François ANDRE semble avoir eu une place importante dans la vie de Thérèse et sa fratrie. En effet il fut son tuteur, mais aussi témoin du décès de son père. Il vécut aux Pasquiers à Cernoy-en-Berry (45) où il fut sabotier puis laboureur. Son fils, également prénommé François, fut parrain du dernier enfant d’Étienne et Thérèse. Il ne vécut que trente-huit ans.

    Du mariage d’Étienne et Thérèse j’ai trouvé cinq enfants, dont deux seulement atteignirent l’âge adulte : Jean Étienne l’aïeul de mon mari, qui vécut entre Santranges et Dampierre-en-Crot, et Thérèse.

    Thérèse CHAILLOUX (mère) vivra 72 ans et décèdera au hameau des Buissons, à Santranges. Son époux quittera ce monde deux ans plus tard, à Barlieu.

  • Mes ancêtres

    Il y a 200 ans le mariage de Jean DAVID et Jeanne MALLET

    Le 20 janvier 1823 à Humbligny (18,) les familles de Jean DAVID et Jeanne MALLET se retrouvent pour sceller leur union.

    Jean est un manœuvre de 27 ans, fils de Pierre DAVID également manœuvre et de Françoise MATHERION, dont le patronyme sera orthographié différemment à chaque acte (de MATRION à MELLERON). Jeanne quant à elle est âgée de 24 ans, fille de défunt Claude MALLET et de Marie FROMION. Ils perpétueront une lignée de manœuvres et petits laboureurs.

    L’officier d’état civil a cité les témoins, mais sans préciser leur lien avec les époux… même si les patronymes suggèrent qu’ils devaient être des membres de la famille ; tous sont originaires de la même commune d’Humbligny :

    • Jean LECHAINE, manœuvre âgé de 37 ans
    • Pierre FROMION, laboureur âgé de 48 ans
    • Louis FROMION, manœuvre âgé de 52 ans
    • Louis MALLERON, manœuvre âgé de 27 ans
    Acte de mariage – Humbligny – 3E 2283 – Archives du Cher

    Un mois auparavant, le 26 décembre 1822, les futurs époux et leurs familles s’étaient rendus à Henrichemont, chez Maître BESSON pour conclure le contrat de mariage. Les futurs époux n’apportent pas grande fortune ; lui se constitue en dot la somme de 100 francs, complétée par 100 francs lui venant de son père. Elle apporte son droit mobiliser non encore liquidé dans la succession de son père Claude MALLET.

    Mais le contrat prévoit aussi leur vie après le mariage. En effet à partir du jour de la célébration, une « société universelle de gains mobiliers et immobiliers » est constituée, comprenant trois parts : deux appartiennent aux futurs époux, et la troisième à Marie FROMION, mère de la mariée.

    Une mention que je n’avais pas encore rencontrée apparaît dans le chapitre concernant la dissolution de la communauté… Classiquement, le partage se fera selon les proportions établies, à savoir par tiers. Mais Marie FROMION prélèvera en plus  » trois hectolitres soixante quinze litres ou dix boisseaux de blé, moitié froment moitié marsèche (orge), un hectolitre trente quatre litre ou un quart de vin ou la somme de douze francs », au choix des futurs époux.

    Minutes de Mr BESSON notaire à Henrichemont – E 24872 – Archives du Cher

    Jean et Jeanne auront au moins neuf enfants, pour lesquels je n’ai pas toujours beaucoup d’informations.

    • Jean 1823-1845, soldat décédé d’une fièvre typhoïde à Phalsbourg (57).
    • Louis 1825-1854, décédé célibataire à 28 ans
    • Marie Rose 1827-1858, domestique décédée à 30 ans
    • Silvain 1830-1905, qui deviendra conducteur et finira ses jours à Aubigny (18)
    • Léon François 1833-?, journalier qui se sera marié au moins deux fois
    • Pauline Joséphine Célestine 1835-?
    • Marie, 1838-?
    • Jean Baptiste 1840-1910, qui sera l’aïeul de mon mari, laboureur et cultivateur
    • Rose 1846-?
  • Considérations généalogiques

    Bilan 2022 et envies 2023

    Le début de de janvier est une période propice aux bilans et bonnes résolutions. Je m’y prête de nouveau cette année en vous proposant ce bilan généalogique de l’année 2022 et mes envies pour 2023.

    Bilan de l’année 2022

    Sur le blog et les réseaux

    J’ai rédigé cette année treize articles sur le blog, soit un par mois en moyenne ce qui est pour moi un rythme satisfaisant. Vous trouverez en dessous ces articles et quelques infographies regroupés par branche de l’arbre de mes enfants.

    Je me suis rendue compte en avançant dans l’année que je n’avais pas suffisamment de matière pour certains anniversaires généalogiques, les sources se faisant plus parcellaires notamment au XVIIIe siècle et les périodes précédentes. J’ai donc pris le parti de ne publier que des infographies, qui sont partagées sur twitter et ma page Facebook.

    L’année 2022 est également celle où j’ai eu l’idée un peu folle de me lancer sur Twitch, où je parle généalogie généralement le mercredi soir. J’ai tout de même 40 streams à mon actif sur l’année !

    Et parce que je ne suis pas seulement ici, j’ai également donné de mon temps pour Geneatech, avec la participation au GénéaWeekEnd 2022 plus la publication chaque mois ou presque du Généathème, un événement souvent attendu par les blogueurs.

    Les recherches

    Ce fut une très bonne année, du côté des recherches ! J’ai pu me rendre par trois fois aux archives du Cher, et faire des recherches plus variées que les fois précédentes : archives hospitalières, dossiers de procédures judiciaires, élections… Je tiens aussi à remercier les amis et bénévoles qui ont fait des recherches pour moi à distance.

    Cette année 2023 a également été marquée par la mise en ligne de nombreux documents par les archives du Cher, ce qui m’a permis de nombreuses découvertes :

    • Listes cantonales de tirage au sort
    • Tables de successions et d’absence
    • Tables de l’enregistrement des contrats de mariage
    • Cartes du combattant

    Envies 2023

    Je n’ai pas de gros objectif pour l’année 2023. Je compte me laisser porter par mes recherches pour les anniversaires généalogiques ou les surprises qui ne manquent jamais d’arriver.

    Mon principal projet pour cette année sera d’améliorer le graphisme de mon blog, si j’arrive à comprendre comment tout cela fonctionne.

    Je vous souhaite à tous une excellente année 2023 !

  • Mes recherches

    Jean Thomas LAUGERAT, élève de l’hospice de Bourges

    Une fois n’est pas coutume, nous allons nous intéresser aujourd’hui à l’arbre de mon mari, et plus particulièrement à Jean Thomas LAUGERAT son sosa 48. Nous remontons ici la branche de son grand-père maternel, une lignée de maçons. Lignée qui s’arrête (ou plutôt qui débute) avec cet ancêtre…

    Le vingt et un décembre 1822, à onze heures du soir en la commune d’Henrichemont (18), Marie LAUGERAT jeune domestique de vingt deux ans met au monde Jean Thomas. Elle vit alors chez ses parents et est assistée d’une jeune sage femme, Louise MOREAU. Comme précisé sur l’acte de naissance, le père de Jean Thomas n’est pas connu.

    Six ans plus tard, Marie LAUGERAT épouse Silvain CHERRIER un tisserand d’Henrichemont. Jean BORNAJON, qui était l’un des témoins de la naissance de son fils est également témoin du mariage. Jean LAUGERAT ira ensuite vivre avec sa mère et son beau-père jusqu’à ses quatorze ans au moins.

    Cinq ans passent…

    Jean LAUGERAT n’est plus présent avec sa mère dans les recensements. Pour ses vingt ans, il participe comme tous les jeunes hommes de sa classe au tirage au sort pour le service militaire. Il est enregistré au bureau de Bourges… et pour cause : il est élève de l’hospice de Bourges. Il sera exempté à cause de sa taille.

    Nous retrouvons ensuite Jean LAUGERAT le vingt sept octobre 1844 à Henrichemont pour son mariage. Sa mère est présente et consent à l’union ; elle est alors pâtissière. L’un des témoins n’est autre que Sylvain CHERRIER son beau-père, lui aussi pâtisier.

    Il épouse Marie Joséphine GRANGER, fille d’une famille de tanneurs à Boisbelle, en cette même commune d’Henrichemont. Il ira d’ailleurs s’installer à Boisbelle, à proximité de ses beau-parents, où il exercera le métier de maçon, déjà mentionné lors de son mariage.

    Le mariage se fit avec le consentement d’un tuteur « des enfants trouvés et abandonnés » et revêtu du sceau de la commission administrative des hospices de Bourges et signé Mayel-Genetry.

    boisbelle

    Que s’est-il donc passé durant son placement à l’hospice ? Marie LAUGERAT était-elle trop pauvre pour élever son enfant ? Jean a-t-il appris le métier de maçon avec son tuteur ? Avait-il des contacts avec sa famille ? Autant de questions qui n’auront sans doute jamais de réponse, car les archives des enfants placés conservées aux archives du Cher ne remontent pas jusqu’à cette période.

    Jean et sa femme auront au moins 10 enfants.

    Marie LAUGERAT décède en 1873, mais Jean ne recevra aucune succession car sa mère avait tout légué à son époux.

    Composition de la succession de Marie LAUGERAT

    Jean LAUGERAT et Marie GRANGER termineront leur vie dans un certain dénuement puisqu’ils sont tous deux notés indigents dans les les tables de succession et d’absence. Jean LAUGERAT recevra même une pension, alors que peu sont distribuées dans le département !

    En haut : table des successions et absence. En bas à gauche L’indépendant du Cher 31/12/1898. En bas à droite le Journal du Cher 01/01/1899

    Article publié le 1er mars 2014 et mis à jour le 21 décembre 2022

    Actes de naissance d'Henrichemont - 3E 1996
    Actes de mariage d'Henrichemont - 3E 2274
    Actes de mariage d'Henrichemont - 3E 2000
    Recensement d'Henrichemont - 27J 0082 p28
    Table des successions et des absences - Bureau d'Henrichemont lanvier 1904-décembre 1918 1Q 12107
    Registres des déclarations de mutation après décès 25 septembre 1872-27 janvier 1874 1Q 5896 - Archives du Cher
  • Challenge,  Mes recherches,  Vieux métiers

    L’accident de Georges et les métiers de Marie

    Georges MIDROUILLET nait le 28 juin 1883 au « Fond de Vailly » sur la commune d’Ivoy-le-Pré (Cher), de Pierre Henri MIDROUILLET et Justine MOINDROT, tous deux journaliers. Il est le petit dernier d’une fratrie de cinq enfants ; seize ans le séparent de Jean Baptiste Joseph MIDROUILLET, aîné de la famille et aïeul de mon mari.

    L’accident de Georges

    Tous les enfants ont travaillé dès leur plus jeune âge ; on les retrouve domestiques, journaliers, vachers, sur la commune d’Ivoy-le-Pré. Et la presse rapporte un terrible accident qui s’est produit en 1894.

    A gauche : article de l’indépendant du Cher, 3 novembre 1894 sur Retronews. A droite : carte postale du Moulin Neuf.

    Ainsi donc l’un des frères de Georges (je n’ai pas réussi à trouver lequel) travaillait comme garde moulin, et Georges déjà vacher à onze ans a joué avec les cordes dans le moulin et fut pris entre le mécanisme et l’arbre de transmission. Fort heureusement sa patronne l’entend crier et réussi à le dégager. On apprend que sa main gauche est complètement écrasée et que sa jambe gauche est contusionnée. Son état est très inquiétant…

    J’ai ainsi cherché à en savoir plus. Vous serez soulagés d’apprendre que l’on retrouve Georges dans le recensement de 1906, à Ivoy-le-Pré où il est domestique chez un nommé LANNOUE. Étonnamment je n’ai pas réussi à trouver sa fiche matricule ; même s’il n’avait pas été apte au service j’aurai dû le voir dans le répertoire. Qu’il ait été handicapé ou non suite à sa mésaventure, il continua de travailler.

    En 1920, il épouse Marie Augustine MERLIN (ou MARLIN) chemisière demeurant à Aubigny-sur-Nère. Un mariage « sur le tard », car lui-même est âgé de 36 ans et son épouse de 40 ans ; je ne leur ai d’ailleurs pas trouvé d’enfant. Ils vivent tout d’abord à Ivoy-le-Pré, plus précisément à « Plame-Souris », où Georges est cultivateur, avant de déménager à Aubigny-sur-Nère.

    Les professions de Marie

    Une fois n’est pas coutume, c’est sur les professions d’une femme que j’ai trouvé le plus d’informations ! En vivant dans une ville de taille plus importante et où étaient implantées des usines, les professions étaient plus variées.

    En 1906, je retrouve Marie dans les recensements (merci FILAE). Elle vit à Aubigny-Village avec son frère, ses neveux et sa mère. Elle exerce alors la profession de chaîniste. Elle devait ainsi être ouvrière en bijouterie pour confectionner des chaînes en métal précieux.

    Elle changera ensuite de profession. A Aubigny, les femmes sont soit journalières, chaînistes … ou chemisières !

    De 1911 à 1920 elle vivra rue des Dames. Et en 1911 le recensement précise qu’elle est chemisière chez Beaumont. Je ne trouve que peu de traces de cette usine, sauf sur Retronews avec une mention dans le Monde Illustré du 26 avril 1916. On y apprend que la maison Beaumont expose au 118 rue Réaumur, à Paris, des pièces fabriquées dans les usines de Elbeuf et Aubigny, ces usines employant 3000 ouvriers.

    Après un passage dans la campagne d’Ivoy-le-Pré, Marie revient à Aubigny pour reprendre sa profession de chemisière. Cette fois-ci elle travaille pour Seiligmann. De nouveau une compagnie basée à Paris, qui fait la promotion sur son papier à en-tête de deux usines… mais pas celle d’Aubigny. Ils s’y sont pourtant bien implantés, comme le confirment les articles de journaux qui relatent tour à tour les remises de médailles.. ou les accidents du travail.

    Papier à en-tête et étiquettes en vente sur Delcampe. En bas à gauche extrait de la Dépêche du Berry du 6 août 1937 – Retronews.

    Bien des informations dont je dispose n’auraient pu être découvertes sans l’océrisation, ce processus qui permet à un logiciel de reconnaître les caractères d’une image scannée. C’était le thème du Généathème de décembre 2022 !

  • Mes ancêtres

    Cécile LEBEAU, une vie au bord de la Belaine

    Le 28 novembre 1822 à Sury-en-Vaux (Cher), mon aïeule Cécile LEBEAU se remarie. Elle est accompagnée de ses parents laboureurs à « la Chapelle » et au moins un de ses oncles qui sera noté témoin. Le matin même, les futurs époux s’étaient rendus chez Maître BUCHET pour rédiger le contrat de mariage. Ses deux enfants nés du mariage avec François THOMAS, mon aïeul meunier, sont également présents ; ce dernier est décédé cinq ans auparavant au Moulin Alix.

    Le futur époux Silvain BEAUVOIS est noté garçon meunier demeurant au Moulin Alix dans la table d’enregistrement des contrats de mariage. Peut-être est-ce là que Cécile l’a rencontré ? Y était-il employé ? Une chose est sûre, elle est bien plus âgée que lui ; avec ses 36 ans elle en a 9 de plus que son époux.

    En haut extrait de la table des contrats de mariage 1Q/2240 – Sancerre. En bas acte de mariage – Sury-en-Vaux – 3E/2061. Archives du Cher.

    La jeunesse de Cécile et son premier mariage

    Cécile est née le 25 juillet 1787 à Subligny (Cher) d’un père laboureur et d’une mère fileuse. Bien loin donc des moulins et des meuniers. Elle épousa le 14 novembre 1809 mon aïeul François THOMAS, meunier, à Savigny-en-Sancerre. Elle était accompagnée de son oncle Augustin, laboureur dans cette commune.

    Acte de mariage – Savigny-en-Sancerre – 3E 2055. Archives du Cher

    De cette union naîtront trois enfants. En 1811, deux ans après le mariage, vient au monde mon aïeul François THOMAS à Sury-en-Vaux, puis Félicité en juin 1814 et enfin Cécile en octobre 1815. En novembre de la même année décède la petite Félicité au Moulin Alix.

    En avril 1817, Cécile se retrouve veuve alors qu’elle n’a pas encore 30 ans. François THOMAS décède au moulin à l’âge de 40 ans, la laissant seule avec ses deux jeunes enfants dont elle deviendra tutrice. La succession de ce dernier nous apprend qu’il avait de bien maigres moyens, et que le moulin ne semble pas lui appartenir.

    Table des successions et d’absence (1Q/1649) et registres des mutations après décès (1Q/1678) du bureau de Sancerre. Archives du Cher

    Un peu de mobilier et à peine 4 ares de vignes… Comme prévu dans le contrat de mariage qu’ils avaient passé, Cécile a gardé pour elle un lit garni (10 francs), un coffre (5 francs), ses « hardes » (10 francs), un douaire (biens prélevés sur la succession de son mari de 20 francs), et enfin un loyer de 10 francs par année de mariage, soit 100 francs.

    Après son second mariage

    Du second mariage de Cécile, je ne sais pas grand chose, si ce n’est qu’il a duré moins de 10 ans, Cécile épousant un troisième homme en 1832. Cette période de la vie de Cécile reste mystérieuse pour plusieurs raisons :

    • Il n’y pas de recensements disponibles à cette époque, je ne sais donc pas où Cécile et Silvain BEAUVOIS ont vécu.
    • Les premières recherches sur la naissance d’enfants de ce mariage à Sury-en-Vaux n’ont rien donné.
    • Son acte de décès n’a pas été noté par l’officier d’état civil.
    • Les tables de succession et d’absence ne sont pas disponibles pour cette période.
    Extrait de l’acte de mariage – Sainte-Gemme – 3E/2372. Archives du Cher. Ainsi donc le décès a été omis dans les deux exemplaires du registre d’état civil, voilà qui ne m’arrange pas…

    Le 8 novembre 1832, Cécile épouse à Sainte-Gemme Georges GUILLON, âgé de 32 ans. Elle en a douze de plus que lui. Étienne BEAUVOIS son beau-frère est présent ainsi que deux frères qui sont témoins de ce mariage.

    Ses parents décèdent en 1836 et 1837 à Savigny-en-Sancerre, avant deux événements plus heureux : les mariages de ses enfants François en 1838 et Cécile en 1841.

    Cécile vivra tout d’abord avec son époux et son fils François au moulin de Panquelaine situé en amont du moulin Alix, comme l’atteste le recensement de 1846. Dix ans plus tard, Cécile et Georges vivent avec la fille de Cécile et son beau-fils Louis MAURICE au moulin Deza plus en aval, sur la commune de Bannay où elle restera jusqu’à sa mort.

    Des moulins à blé présents sur la Belaine, il en existe encore sept aujourd’hui, bien qu’ils ne soient plus en activité. Un moulin était présent à Panquelaine depuis le XIIIème siècle, le Moulin Déza a quant à lui été construit au XVIIème siècle. Les moulins à eaux étaient associés à un moulin à vent ; par exemple le Moulin Déza était exploité en même temps qu’un moulin situé sur la commune voisine de Szinte-Gemme.

    Moulins répertoriés le long de la Belaine – Bannay (3P 2459/01) et Sury-en-Vaux (3P 2697/06). Archives du Cher

    En 1860 Cécile enterre son troisième époux. Ce dernier lèguera le peu de biens qu’il possède à son beau-frère Pierre THUILIER vivant à Sury-en-Vaux. Quelques semaines avant son décès, Cécile verra revenir au moulin un de ses petits-fils âgé de 23 ans militaire en convalescence ; malheureusement il ne survivra pas.

    Cécile décèdera à l’âge de 82 ans, le 27 janvier 1870 à Bannay. François THOMAS mon aïeul, qui a quitté le métier de meunier pour devenir vigneron, est l’un des témoins sur son acte de décès. Le second est Louis MAURICE, son gendre, qui sera également son héritier.

  • Mes recherches

    Naissance et vie de Jean BLIN

    Il y a 200 ans vint au monde Jean BLIN, le sosa n°40 de mon mari (son arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père). Jean est le fils de François BLIN, un laboureur, cultivateur, et Marguerite CHANTEREAU qui fut fileuse. Son frère aîné Pierre, âgé de 13 ans, est également présent dans le foyer situé au Pézard, un hameau du village de Morogues. Pierre est le seul survivant d’une fratrie qui avait compté trois autres enfants morts en bas âge.

    Si Jean est né à une heure du soir, François ira déclarer la naissance le lendemain à onze heures.

    Une vue du hameau des Pezards de nos jours

    La vie de Jean est rythmée par les naissances, et malheureusement les décès qui jalonnent sa jeunesse. En 1841 Jean est âgé de 18 ans, ce qui sera une année funeste. Le 9 février son frère aîné Pierre décède, puis un mois plus tard le 10 mars c’est le tour de son père François. Il est le dernier homme à la maison, ce lui vaudra une exemption de service militaire l’année suivante.

    Jean exempté car fils aîné de veuve. Liste cantonale de tirage au sort – Arrondissement de Bourges – 1842 – 2R 33. Selon les actes, le nom est orthographié BLIN ou BLAIN

    Nouveau saut dans le temps. Le 30 janvier 1848 Jean se rend avec sa mère chez le notaire des Aix d’Angillon. Depuis le hameau des Berthelets où ils vivent maintenant, cela représente une dizaine de kilomètres. Ils y retrouvent Solange GADOIN, sa fiancée, et son père venus de Ruelle. Ils sont venus coucher sur papier le contrat que les deux familles ont imaginées pour leur futur mariage. Les deux futurs époux apportent ainsi l’un et l’autre leurs droits dans la succession à venir de leurs parents décédés. Et l’on y prévoit également les premières années de leur vie de couple. Sont présents, du côté du marié son oncle François CHANTEREAU qui vit au hameau de Pezard, à Morogues. Du côté de Solange : son oncle Jean-François GADOIN tisserand à Aubinges, et son beau-frère François MILLET, vigneron à Aubinges.

    Deux semaines plus tard nos protagonistes se retrouvent à dix-huit heures pour le mariage à Aubinges. Un autre oncle de Jean est présent, le frère de sa mère qui se prénomme Jean CHANTEREAU (même prénom, peut-être son parrain ?), qui est est journalier à Henrichemont. Les témoins de la mariée sont les mêmes que pour la signature du contrat de mariage.

    Jean se sera sans doute senti un peu seul en ce jour. De ses huit frères et sœurs, il n’en reste plus aucun en vie. Ses deux petites sœurs étant décédées deux ans auparavant, en 1846.

    Lignes de vie de la fratrie de Jean BLIN (cliquez pour agrandir)

    Le contrat de mariage nous apprend que dès le soir de la cérémonie, les jeunes mariés sont partis vivre chez la mère de Jean. On a créé une « société » à l’occasion, dans laquelle chacun possèdera un tiers. Marguerite CHANTEREAU y apportera l’ensemble de ses biens, et les époux la dot prévue.

    Dans la marge du contrat, il est indiqué que ladite société est dissoute en 1851. Marguerite n’avait pourtant nulle part ailleurs où aller, ses autres enfants étant tous décédés. Se pourrait-il que notre petit monde ne se soit pas entendu ?

    Entre 1853 et 1854, Jean et Solange quittent Morogues pour rejoindre Ruelle, le plus grand hameau du village d’Aubinges. Que tout le monde se rassure ! Lors du recensement de 1856, on apprend que Marguerite CHANTEREAU vit toujours avec son fils et sa brue, elle est même la chef du foyer. Deux petits-enfants, Jean Baptiste et Joseph, vivent avec eux, ainsi qu’un enfant de 8 mois en nourrice, Silvain THEME.

    Enfants de Jean BLIN et Solange GADOIN

    Après une vie où il aura été vigneron, cultivateur et propriétaire, Jean terminera ses jours dans le foyer de son fils Jean Ernest (également ancêtre de mon mari), à l’âge de 84 ans, au hameau de Ruelle.

    Jean était-il coquetier ?

    J’avais noté dans mon logiciel que Jean avait occupé la profession de coquetier. Mais en reprenant l’intégralité des actes le concernant ainsi que ses enfants : aucune trace du métier. Je ne pense pas avoir rêvé… mais peut-être simplement confondu avec son fils. Dans l’un des recensements sa brue est en effet notée coquetière. Le coquetier était un marchand ambulant qui récupérait des produits frais comme les œufs, les volailles ou le beurre dans les fermes pour les vendre au marché.

    Sources
    Etat-civil : Morogues, 1816-1822, 3E 1433. Aubinges, 1843-1852, 3E 2497 - 1903-1917, 3E 5846.
    Liste cantonale de tirage au sort : Arrondissement de Bourges, classe 1842, 2R 33.
    Contrat de mariage : Minutes de Me BRISSET, E/22431.
    Recensements : 1876, 6M 0084 - 1891, 6M 0099 - 1901, 6M 0130 -  1906, 6M 0158.
    Table des successions et absences des Aix d'Angillon : 1903-1925. 1Q 12208.
  • Mes recherches

    Louis Célestin RAIMBAULT, cocher à Mérona

    Cette recherche a débuté lorsque je commençais à m’intéresser de plus près aux collatéraux de mes ancêtres. C’est en étudiant l’acte de décès d’André RAIMBAULT, fils de mes aïeux André et Lucie COLLEAU et frère de Louis Augustin, que je suis tombée sur cette information : l’un des déclarants est Louis RAIMBAULT, son fils cocher à Mérona dans le Jura. Soit plus de 230 km à vol d’oiseau.

    1893 – 1902, Menetou-Râtel, 3E 5573

    De là commence un jeu de piste qui me fera voyager presque dans toute la France…

    Autour du mariage

    Le 22 octobre 1886 à 11 heures du matin, Louis Célestin RAIMBAULT épouse Célestine Louise FRAPPEREAU à Ménetou-Râtel. Il est âgé de 25 ans et est cultivateur en cette commune. Elle a un an de moins que lui et est originaire du Maine-et-Loire où ses parents sont marchands. On apprend qu’elle est actuellement domestique à Paris, rue de Villars. Ce mariage est l’occasion pour Louis Célestin de reconnaître la naissance de Célestin Joseph. Notre Louis Célestin devait donc avoir vécu à Paris auparavant…

    Six ans auparavant, le 5 novembre 1880 à 9h du matin, Célestine Louise accouche du petit Célestin Joseph François au 154 boulevard St Germain. C’est ici que vit la sage-femme qui déclarera la naissance. Célestine est alors lingère et habite au 81 boulevard Montparnasse. Neuf mois plus tard, elle reconnait la naissance de l’enfant et est alors domestique au 15 boulevard du temple. Un chapelier et un bijoutier sont témoins.

    Après le mariage et la régularisation de leur situation, ils sont sans doute retournés à Paris. Deux ans plus tard un petit Abel nait. Célestine accouche chez ses beaux-parents alors que Louis Célestin est resté à Paris.

    Le départ pour Mérona

    Ils partent ensuite à Mérona, où naîtra Elisabeth leur dernier enfant. Les deux plus jeunes enfants iront vivre chez leurs grand-parents berrichons comme en attestent les recensements ; pas de trace de leur fils aîné en 1891… mais en 1896 ce dernier rejoint ses parents pour travailler comme valet de chambre à Mérona. C’est également à cette occasion que je découvre que Louis Célestin est passé de domestique à cocher.

    Mérona est le plus petit village du Jura !

    Vu la position de notre couple dans les recensements, il est fort probable qu’ils travaillaient pour le châtelain.

    Recensement de 1896 – Mérona – Archives du Jura – 6M667

    Ils quitteront Mérona entre 1896 et 1900 : sur la fiche matricule de leur fils Célestin il est indiqué qu’ils vivent en 1900 à Orléans, puis sur celle d’Abel en 1908 ils sont de retour à Paris.

    Je les retrouve enfin cités dans les actes de mariage de deux enfants : pour celui d’Abel en 1916 Louis Célestin est toujours cocher, et le couple vit au 43 rue Lecourbe. L’année suivante pour le mariage d’Elisabeth Louis Célestin est employé, toujours à la même adresse, Célestine vit au 116 rue de Grenelle avec sa fille.

    J’ai quelques informations supplémentaires sur la vie de leurs enfants, mais ce sera pour une prochaine fois !

  • Mes recherches

    Étienne Alphonse LEBEAU, soldat décédé à Valenciennes

    Étienne Alphonse LEBEAU est le neveu de mon aïeule Agathe Marie GODON. Cette dernière a vécu avec sa fille, née de père inconnu, chez sa sœur et son beau-frère aubergistes à Subligny. Étienne Alphonse a ainsi vécu avec sa cousine Valérie, âgée de 10 ans de plus que lui.

    Drôle de hasard : lors de sa naissance le 17 février 1855 l’un des témoins est Étienne PORCHER, mon sosa 74 (issu d’une autre branche donc), tisserand à Subligny. Étienne Alphonse vécut au bourg de Subligny, dans l’auberge de ses parents.

    Recensement de Subligny – 1872 – AD18 – 6M 0082

    En 1875, Étienne Alphonse n’a pas suivi la tradition familiale et est menuisier. Vingt ans, c’est l’âge des obligations militaires et du tirage au sort de la classe 75. L’occasion d’en savoir plus sur Étienne Alphonse : il est bon pour le service et châtain et yeux bleus.

    Il rejoint le 14ème régiment de dragons, 4ème escadron. Il décède malheureusement deux ans plus tard à l’hôpital militaire de Valenciennes, le 23 août à une heure du matin. Deux infirmiers déclareront le décès en début d’après-midi mails il ne sera transcrit que le 6 novembre à Subligny.

    J’ai cherché à localiser l’hôpital militaire. A priori à cette époque il s’agissait de l’ancien hôpital général, ensuite hôtel du Hainaut.

    Comment est mort Étienne Alphonse. De maladie ? De blessures ? Je n’ai pas pu pousser plus loin mes recherches pour le moment, si tant est que je puisse trouver la réponse…

  • Mes ancêtres,  Mes recherches

    L’élection et le discours de Jean-Baptiste BEDU, maire de Morogues

    Le 23 juin 1847, Jean-Baptiste BEDU se trouve en la mairie de Morogues. Il a remplacé au pied levé le maire Pierre ANDRE pour dresser en tant qu’adjoint un acte de naissance. Ce matin un peu avant 9 heures, il a quitté son « cabaret », une sorte de taverne, laissant sa femme Marie Thérèse LOISEAU avec leurs trois enfants Victoire, Pierre et Euphrasie, âgés de 16 à 4 ans. Il a en face de lui Joseph MARCHAND, un journalier du village, qui vient déclarer la naissance de sa fille qu’il prénommera Sévère Jeanne.

    Le maire élu depuis six mois doit être souffrant car Jean-Baptiste signera beaucoup d’actes en 1847 jusqu’à ce jour du 3 novembre. La veille au soir à 23 heures, Pierre ANDRE propriétaire et maire du village est décédé à l’âge de 52 ans. Jean-Baptiste continuera de signer les actes en tant qu’adjoint, avant de signer comme maire de la commune à partir de la mi-décembre 1847.

    Une activité intense début 1848

    L’histoire de France va rejoindre celle de Jean-Baptiste, tout nouveau maire de Morogues. En effet début 1848, une nouvelle révolution éclate, conduisant le 24 février le roi Louis-Philippe à dissoudre l’Assemblée et abdiquer. Lamartine forme un gouvernement provisoire, puis proclame la IIème république le 25 février.

    Depuis plusieurs semaines, de nombreux banquets républicains s’étaient tenus, c’est d’ailleurs l’interdiction d’un banquet le 22 février 1848 à Paris qui mit le feu aux poudres.

    Et bien Morogues eut aussi son banquet républicain le 19 mars. Un cortège d’hommes triés sur le volet (conseillers municipaux, propriétaires de la communes et quelques invités) s’élance derrière le drapeau, au son des cloches et des tambours. On chante la Marseillaise et on crie « Vive la République ! » Ce cortège fera trois arrêts où Jean-Baptiste BEDU prononcera un discours. Tout cela nous est parvenu grâce à la presse ancienne. Je vous retranscrit l’extrait concernant Jean-Baptiste :

    Trois stations ont eu lieu : à chacune d’entre elles notre honorable maire, le citoyen J.B. Bedu, dont tout le monde connait depuis longtemps les idées libérales et patriotiques, a prononcé la proclamation suivante :

     » Citoyens, Louis-Philippe, ayant violé le contrat qui l’attachait à la nation, vient d’être détrôné par la volonté du Peuple. La France, notre pays, s’est constitué en République. Imitons nos frères de Paris, proclamons aussi la République, et rallions-nous franchement autour de ce drapeau que nous promenons ; c’est l’étendard de la liberté, de l’union, de la force. Un bon gouvernement républicain donne du pain et de l’ouvrage aux travailleurs et maintient la paix pour longtemps. Soyons unis, citoyens ! Plus de haine, plus de division entre nous ! Soyons d’accord, nous serons bien gouvernés : Vive la République !

    Le Journal du Cher – 30 mars 1848

    Par la suite, le journal du Cher nous rapporte qu’un comité républicain s’est formé à Morogues. Jean-Baptiste BEDU en est le président. Son adjoint DUPUIS en est le vice-président. On y retrouve le curé et l’instituteur du village ainsi que des propriétaires de la commune.

    Journal du Cher – 8 avril 1848

    Le dimanche 2 avril, un nouvel Arbre de la Liberté est planté à Morogues. Il a été béni par Mr le curé qui fit au pied une allocution « pleine de sentiments patriotiques et terminée par ces mots : Vive la République ! » S’il ne fit pas de discours à cette occasion, Jean-Baptiste est présent : « Assistait à cette bénédiction notre honorable maire revêtu de son écharpe ».

    Le Journal du Cher – 15 avril 1848

    L’élection de 1848

    Quelques semaines après ces événements s’est tenue une nouvelle élection municipale. L’occasion de sortir de ma zone de confort et d’explorer de nouvelles ressources aux archives.

    Une première pochette pour le canton, une seconde par commune et me voici tenant en main deux procès-verbaux : celui de l’élection et celui de l’installation du maire et de l’adjoint. Voici donc ce qui s’est passé :

    Le 30 juillet 1848, Jean-Baptiste BEDU se rend dans la maison commune de Morogues. Il est environ 7 heures et il vérifie que tout est prêt : la liste des électeurs de la commune sur un bureau, devant celui-ci une table pour que siègent le président (lui-même), les scrutateurs et le secrétaire (Pierre DUPUIS, un proche de Jean-Baptiste).

    Les électeurs sont ensuite arrivés au fur et à mesure. Vers 7h30, estimant qu’ils étaient assez nombreux, la séance fut ouverte. Les scrutateurs furent appelés : on nomme les deux plus âgés et les deux plus jeunes électeurs présents, sachant lire et écrire.

    • JOSSANT Étienne né le 8 avril 1779
    • CHARLOT Jean Ursin né le 9 novembre 1794
    • JOSSANT Jean né le 10 janvier 1806
    • LEDUC Pierre né le 15 octobre 1818

    Le scrutin fut ouvert durant 3 heures durant lesquelles les électeurs sont venus y écrire leur vote, devant ainsi désigner douze conseillers municipaux. A 10h30, était donc venu le moment du dépouillement. L’un des scrutateurs prend les bulletins et Jean-Baptiste en fait lecture à haute voix. Ce sont 280 votants qui se sont déplacés, aucun vote blanc n’a été recensé. C’est lui qui obtiendra le plus de suffrages : 235 sur 280.

    Le travail n’est pas terminé, car il faut vérifier la validité du vote et l’examen des candidats. Il est maintenant 10 heures du soir, et l’heure de signer !

    Élections municipales du 30 juillet 1848 – Arrondissement de Bourges > Les Aix d’Angilon > Commune de Morogues – 27M/64 – Archives du Cher

    Le 17 août suivant eu lieu l’installation du maire et de l’adjoint. Sur les douze conseillers municipaux, sont élus à l’unanimité par un vote à bulletin secret Jean-Baptiste BEDU pour les fonctions de maire et Pierre DUPUIS comme adjoint. L’analyse des signatures sur le procès-verbal et d’anciens actes d’état-civil me confirme que Pierre DUPUIS était l’ancien maire de la commune, avant l’élection de Pierre ANDRE.

    Jean-Baptiste BEDU restera maire jusqu’à la fin 1870. Un an plus tôt, sa femme Marie Thérèse LOISEAU décède. C’est un conseiller municipal qui dressera l’acte de décès, le maire étant « empêché » et l’adjoint étant décédé.

    Jean-Baptiste BEDU est l’aïeul de mon mari, de par sa fille Euphrasie