Généathème

  • Considérations généalogiques,  Généathème

    Faire vivre les blog

    En ce mois de septembre, on parle organisation et création de blog dans la sphère généalogiste. J’ai traité précédemment ces deux thèmes ici pour l’organisation et pour les motivations m’ayant poussé à créer ce blog.

    Aujourd’hui je vais donc m’attarder sur cette préoccupation pour tout blogueur : comment faire vivre son site ? Car si un blog peut être créé en à peine une minute, le plus dur reste à venir : trouver des idées d’articles pour publier à un rythme régulier.

    1. Des idées tu trouveras

    Il n’y a pas un seul moyen pour trouver de l’inspiration. Parfois les idées se bousculent et d’autres fois c’est la panne sèche. L’inspiration peut venir de différentes manières :

    • Lire, lire et lire ! En lisant un blog, un article, une publication, une idée ou un tout petit embryon d’idée peut germer. Il faut savoir se saisir de toute information ! Par exemple en lisant l’article d’Elise sur les « invisibles » j’ai voulu me lancer dans l’écriture de la vie de Louis BLONDEAU. Ou bien plus récemment lors de la sortie d’un livre sur le village de Sury-es-Bois, me lancer dans des recherches sur ce village et me pencher sur la vie de Pélagie BONTEMPS.
    • Ne pas laisser ses recherches de côté …  Il y a un juste milieu à trouver entre écriture et recherches, étape indispensable pour alimenter son site.
    • Profiter des challenges qui sont proposés : challenge A à Z, généathème… Ou encore un challenge fou qui consiste à écrire la vie d’un ancêtre par semaine durant un an.

    2. Les autres blogs tu suivras

    J’ai choisi dans mon titre de faire vivre « les » blog, et pas seulement « mon » blog. J’apprécie de nombreux blogueurs, alors je tente de les remercier à ma façon via des commentaires, partages de lien… Et pour être sûre de ne rien louper, plusieurs solution :

    • Certains généalogistes font une revue des articles de blogs récents sur différents supports ;
    • J’utilise, Netvibes, un agrégateur de flux, qui me permet d’avoir en un seul endroit les derniers articles parus sur une sélection de blog.

    Avec ça, fini le coup de la panne ! Harry Källström et John Davenport, sur Lancia Fulvia 1.6 Coupé.

    3. Du temps tu trouveras…

    C’est certainement ce qui me fait le plus défaut en ce moment… Car si vous avez bien lu, il faut dans le désordre : lire les blogs, articles, publications facebook, agrégateurs de flux, journaux, aller dans des exposition, reprendre ses recherches, noter ses idées avant de les oublier, trouver des images, participer aux challenges, chercher des mots inconnus dans le dictionnaire, répondre à ses commentaires, prendre sa plume, reprendre sa plume, chercher des mots-clé, faire un peu la promotion de ses articles…

    Et pour ce dernier point, je n’ai pas trouvé de solution miracle…

  • Généathème,  Vieux métiers

    Le métier de vignier

    En ce mois de mars, les généalogistes sont invités à présenter un métier occupé par nos ancêtres.

    Avant de décrire le métier que j’ai choisi, voici le contexte dans le quel je l’ai découvert pour la première fois : Louis MOREUX, mon sosa 172, est un vigneron habitant Sury-en-Vaux. Jusque-là, rien de plus ordinaire car un très grand nombre de mes ancêtres sont vignerons et vivaient à Sury-en-Vaux. Mais, alors qu’il est décédé depuis quatre ans déjà, son fils Germain MOREUX se marie et cette fois-ci la profession de Louis n’est plus vigneron … mais garde-vignier !

    MOREUX Germain BERTRAND Genevieve M 1838

    Mariage de Germain MOREUX et Geneviève BERTRAND – 3E 2427 – Archives du Cher

    Vous l’aurez donc compris, je vous présente aujourd’hui le métier de vignier, qui vous l’imaginez est en rapport avec la vigne. Pour trouver une traduction plus compréhensible, il faut aller chercher un dictionnaire de berrichon. Nous y apprenons alors que le vignier est un garde-vignes [1].

    Mais me diriez-vous, pourquoi garder les vignes ? A l’approche des vendanges, il était d’usage de nommer des gardes temporaires pour surveiller les vignes . Le but était de les protéger avant tout des vols, mais aussi des bêtes qui pouvaient s’introduire dans les parcelles. Ils étaient généralement nommés par le conseil municipal et payés par les propriétaires.

    Si le garde-vignes venait à attraper un voleur, il le remettait ensuite à un magistrat. Bien qu’équipé d’une lance, son rôle était avant tout défensif [2, 3]. Dans d’autres régions, ce métier est également nommé messier.

    Au cours de mes recherches, je suis tombée sur une petite pépite dans l’ouvrage « Les Coustumes générales des pays et duché de Berry » [4] ; à l’article III du chapitre « vignerons » il est question de garde-vigne :

    « Le devoir desdites gardes est d’empescher qu’aucun entre és vignes ou champs qu’ils gardent, de prendre et saisir ceux qu’ils trouveront en présent dommage, les amènera au Magristrat, leur oster les fruicts qu’ils auront desrobez. S’ils ont prins derniers pour les laisser eschaper ou les bestes qu’ils auront prinses en faisant dommages, ils vent estre punis griefuement. Par l’Ordonnace de Cremieu, il  appartient aux Pevosts de commettre les Messiers et gardes des commis pour la conservation des vignes et autres fruicts et biens au temps qu’ils sont de garde, et recevoir le serment d’eux.

    Et vous, avez-vous rencontré ce métier ?

    [1]. Vocabulaire du Berry et de quelques cantons voisins. Librairie encyclopédique Roret. 1842. [2] Paysans du Berry : la vie des campagnes berrichonnes. Daniel Bernard. 1982. 206 p. [3]. Métiers de la vigne et du vin. Nos ancêtres - Vie & Métiers - n°34 - novembre / décembre 2008. [4] Les Coustumes générales des pays et duché de Berry, avec les annotations de Gabriel Labbé S.r de Montveron (1607).
  • Dans les archives,  Généathème,  Mes ancêtres

    Le document du mois – Sury-en-Vaux, toilette berrichonne

    En février, les généanautes sont invités à présenter leur document coup de cœur. Après avoir hésité entre divers documents tirés des archives, j’ai finalement décidé de vous présenter cette reproduction de carte postale.

    Sury en Vaux EgliseMais me diriez-vous, pourquoi choisir une simple carte postale ?

    Parce que j’ai vu cette carte reproduite en grand format toute mon enfance, accrochée chez mon grand-père. Certainement un hommage au village de Sury-en-Vaux quitté par mon grand-père, alors qu’une longue lignée de DEZAT y a vécu.

    Que voit-on sur cette carte postale ? Au premier plan, nous avons des habitants du village en habits du dimanche. Je serai même tentée de dire, en habits folkloriques, comme le suggère le titre de la carte : « Toilette Berrichonne ». La vue est prise depuis la route de Ménetou-Râtel qui nous montre en arrière-plan l’église Saint-Etienne. Celle-ci date du XIIIe siècle, mais a été fortement remaniée au XIXe siècle. La carte date du début du XXe.

    Regardez bien au premier étage de l’église, ne voyez-vous rien ? Une statue de taille humaine est postée et regarde au loin. Maintenant une question : de qui s’agit-il ?

    Si vous lisez l’article avec attention depuis le début, vous seriez tenté de dire Saint-Etienne, comme le nom de l’église. Et bien non, c’est une statue de Saint-Vincent, patron des vignerons.


    Agrandir le plan

  • Généathème

    Un arbre sans épine ?

    Ce que les généalogistes redoutent par-dessus tout : tomber sur une épine généalogique.  Un cul de sac, un  acte introuvable, bref un grain de sable qui empêche plus ou moins la progression dans son arbre.  Et c’est précisément le généathème de janvier.

    Oui mais voilà, mon arbre est presque tout lisse !

    • Pas d’enfant abandonné jusqu’à présent.
    • La présence d’enfants naturels ne m’a pas empêché de trouver les ascendants de leur mère (comme dans le cas de Valérie GODON).
    • J’ai bien eut quelques épines, mais dont j’ai trouvé la réponse : comme le mystère du décès de Louis BLONDEAU ou l’acte de mariage de Thomas MERLIN.

    Il est possible d’aider les autres généalogistes en ce mois de janvier, une première liste se trouve ici.

  • Considérations généalogiques,  Généathème

    Bilan généalogique de l’année 2013

    Pour ce mois de décembre, le généathème consiste à faire son bilan généalogique de l’année écoulée ainsi que des projets à venir !

    • Une année riche en articles

    Si j’ai publié autant d’articles cette année, c’est certainement grâce aux divers challenges mis en place par Sophie Boudarel, dont le but était justement de faire vivre nos blogs !

    Il y a tout d’abord eut le Challenge A à Z : bloguer chaque jour une lettre de l’alphabet. Cela fait donc 26 articles en un mois. Si l’idée est vraiment très bonne, je n’ai quasiment pas eut le temps de préparer mes articles et j’en suis donc diversement satisfaite.

    Les généathèmes : cette fois-ci un thème par mois. Plus de temps de préparation, et comme pour le challenge la joie de lire sur les autres blogs leur variation sur le même thème.

    Une fois ces missions remplies, cela remotive aussi pour écrire d’autres articles !

    • Les généablogueurs sont super sympas

    Je ne me rendais pas tellement sur les réseaux sociaux, et puis je me suis inscrite sur twitter. C’est là que j’ai rencontré de nombreux généablogueurs, et l’ambiance est tout simplement très bonne ! Astuces, humeurs, partages d’articles : je veux dire merci à vous tous, je me sens moins seule au fin fond de ma campagne. En espérant vous rencontrer dans la vie réelle (gros projet pour 2014).

    • Considérations généalogiques

    Lentement mais sûrement, j’ai pu avancer sur ma généalogie, notamment suite à la mise en ligne des archives du Cher. En lien aussi avec mon arrêt qui m’a clouée au canapé ; sans généalogie je serais peut-être devenue folle ?

    Autre changement cette année, deux dépenses : le passage de ma généalogie à Hérédis version 14. Un logiciel vraiment simple à utiliser et qui répond à mes besoins : des fiches faciles à saisir, un outil de recherche efficace, la construction des arbres … Autre dépense pour le passage de mon compte généanet en prémium : simplification des recherches et plus de possibilités pour l’habillage de mon arbre en ligne.

    Ces deux évolutions m’ont amené à débuter un gros chantier : noter mes sources en face de chaque évènement, ce que je n’avais pas fait en temps et en heure, grisée par mes découvertes.

    Enfin, le changement d’adresse et de gestion de mon blog qui passe de blogger à wordpress.

    • Projets à venir

    Poursuivre la mise à jour de mes sources, je pense surtout à mes visiteurs sur geneanet.

    Le challenge A à Z qui se tiendra en juin : la majorité des lettres ont trouvé leur article, il me reste à finaliser quelques recherches complémentaires et dégrossir la rédaction des articles. Cette année, je me donne une contrainte complémentaire : les articles porteront sur mes ancêtres ou ceux de mon mari ; pas de régionalisme ou d’histoire pour cette fois-ci.

    Trouver des contrats de mariage : j’en ai déjà parlé ici, j’ai dressé une première liste de contrats de mariage à recherché. Sauf que les archives étaient fermées le jour où je pouvais y aller. A reporter pour l’an prochain.

    Poursuivre mes recherches sur le passé militaire de mes aïeux, surtout ceux ayant connu al première guerre mondiale.

    En conclusion : un programme bien chargé !!!

  • Généathème,  Histoire locale

    Morts pour la France 14/18 : trois Dezat [4]

    Voici le dernier des quatre articles planifiés pour ce généathème du mois de novembre portant sur la guerre de 14/18. Après avoir présenté les hommes morts pour la France de Sury-en-Vaux et Verdigny [1], être allés en Belgique en août 1914 [2] puis dans les tranchées du bois d’Ailly en 1915 [3], je conclurai (pour cette année) en évoquant les trois « DEZAT » morts pour la France.

    • Henri Fernand DEZAT

    Henri Fernand est né le 15 novembre 1893 à Sury-en-Vaux. Il est le fils de François DEZAT, vigneron, et Marie Louise DELAPORTE.

    Son dernier régiment sera le 405ème régiment d’infanterie. Celui-ci est constitué le 15 mars 1915. Le 28 septembre, 1915 il est noté dans le journal des manœuvres et opérations (jmo) des services de santé :

    Attaque des points M » et N ». Attaque de la tranché des tirailleurs et du bois de la Folie (1er et 3ème bataillon). Pertes : officiers blessés : 21, tués : 17, troupe 6 blessés.

    Henri Fernand Dezat fait parti de ceux-ci. Il est tué à l’ennemi à Neuville Saint Vaast dans le Pas de Calais. Le bois de la Folie porte malheureusement bien son nom…

    Ce régiment sera disloqué le 10 juillet 1916. Quelques pages après le 28 septembre, je suis tombée sur ce texte, qui nous fait un peu mieux comprendre ce que les soldats devaient endurer. Ici il est question de la préparation à la défense contre les gaz asphyxiants.

    15 au 30 novembre : instruction des hommes pour la défense contre les gaz asphyxiants (mise en place des  [???[ et des cagoules – emploi des pulvérisateurs à hyposulfite – fabrication de l’oxygène au moyen de l’appareil Régnier – passage dans atmosphère chlorée – appareils respiratoires  [???].

    Enfin, voici un plan de la zone du bois de la Folie trouvé sur un forum ….. Il est tiré des jmo.

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    • Les frères Louis et Julien Achile DEZAT

    Je n’ai pas découvert tout de suite qu’ils étaient frères, et pourtant…

    Dans les registres d’État Civil de Sury-en-Vaux je trouve la naissance de Louis François DEZAT le 28 septembre 1893, fils de DEZAT Joséphine Louise et d’un père inconnu. Jospéhine Louise se marie le 2 juins 1894 avec Louis DEZAT … l’occasion de reconnaître la naissance de François Louis. Pas besoin de changer de nom !

    Le 19 août 1896 nait Julien Achille Dezat, fils de ce même couple. Les frères descendent tous les deux du couple Alexandre DEZAT et Scholastique REVERDY (mon premier article du challenge AZ de 2014 portera certainement sur eux).

    Louis DEZAT fait partie du 4ème régiment d’infanterie comme de nombreux hommes de Sury-en-Vaux. Il échappe aux évènements survenus à Signeulx [2]. Il décède à l’hôpital de Lyon le 19 octobre 1914 de maladie contractée au combat. Il est âgé de 21 ans.

    Son jeune frère Julien Achille appartient au 360ème régiment d’infanterie. Il est tué à l’ennemi le 5 juillet 1917 à Braye en Laonnois dans l’Aisne, juste à côté du chemin des Dames. Il a 20 ans. Encore une fois peu d’indices. Il est noté dans le JMO :

    Dans la nuit du 5 au 6, le 5ème bataillon est relevé par un bataillon du 169 et va s’installer en réserve de question à Ostel et dans les tranchées environnantes.

    Dans le tableau récapitulatif des pertes, j’apprends que son n° de matricule est le 8767 et qu’il appartenait à la 21ème compagnie. Entre le 22 juin et le 25 juillet, 52 hommes sont tués et 87 blessés.

    DezatmpfJMO consultés : 26 N 767, 26 N 761/15.

  • Généathème,  Histoire locale

    Morts pour la France 14/18 : le bois d’Ailly [3]

    Après vous avoir présenté les morts pour la France 14/18 de Sury-en-Vaux et Verdigny, nous avons voyagé en Belgique en août 1914. Cette fois-ci nous partons pour les tranchées situées dans la Meuse, plus précisément au niveau du bois d’Ailly.

    • Les hommes

    Cette fois-ci, nos hommes ne faisaient pas partie du même régiment mais ont tous trouvé la mort en avril 1915 au bois d’Ailly.

    Louis, Camille ROBERT est né le 16/05/1893 à Sury-en-Vaux (au lieu-dit de la Vallée) de parents tisserand et couturière. Il était soldat de 2ème classe au 29ème RI lors de son décès le 24/4/1915 au bois d’Ailly.
    Georges Isidore COTTAT est né le 14/3/1894 à Verdigny, de parents vignerons à Chaudoux. Il était également soldat de 2ème classe au 27ème RI lors de son décès le 14/4/1915 au bois d’Ailly (commune de Marbottes).

    Le troisième homme, est Charles LEGER, 2ème classe au 56ème RI. Il meurt le 7 avril 1915 au bois d’Ailly. En recherchant quelques informations sur cet homme, comme pour les précédents, je fais une découverte : Charles LEGER est en fait le frère de mon arrière-arrière grand père Émile Justin LEGER. Je garde donc son histoire pour une prochaine fois.

    • La zone du Bois d’Ailly

    La zone du bois d’Ailly se situe dans la Meuse, entre les communes de Saint Mihiel et de Marbotte.


    Agrandir le plan

    A Marbotte se trouve d’ailleurs actuellement une nécropole nationale.

    • Journal du 29ème RI, le 24 avril

    8h : ordre est donné de faire partir le 1er bataillon à la Croix Saint Jean. Un bataillon du 100ème le remplace. Pendant la matinée, une Compagnie du 100ème, aidée par les grenadiers du 2ème bataillon s’installe à la droite de celui-ci dans la tranchée prise sur une longueur de 150 mètres.
    A 10h, la 12ème compagnie quitte le point 5 et va rejoindre son bataillon à Pont sur Meuse.
    A 21h, ordre est donnée de faire partir le lendemain à 6h15 le 1et bataillon et du 8ème.

    18 tués, 10 blessés, 20 disparus. Louis, Camille ROBERT en faisait partie.

    Une journée où l’on ne parle pas de grands combats, une journée presque « ordinaire dans les tranchées.

    • Journal du 27ème RI, le 14 avril

    Le régiment occupe les mêmes emplacements que la veille.
    5h : les 5 et 6èmes compagnies relèvent en 2ème ligne les 7èmes et 8èmes compagnies qui viennent bivouaquer à la Croix Saint Jean.
    15h15 : le 1er bataillon quitte Pont sur Meuse pour aller remplacer le 3ème btn et des éléments du 13è d’Infanterie pour les remplacements en première ligne. Le relevé s’effectue difficilement, les 1ères, 2ème et 4èmes compagnies ne connaissant qu’imparfaitement leurs nouveaux secteurs. Elle est toutefois terminée à 22 heures.

    Encore une fois pas de grandes batailles. Se dire que Georges Isidore COTTAT, est peut-être mort tout « simplement  » à cause d’un problème d’organisation…

    Le quatrième et dernier volet de ce généathème sur la guerre 14/18 portera sur les « Dezat » morts pour la France. Mais je pense que je vais poursuivre mes investigations l’an prochain et peut-être même les années suivantes.

    Nouvelle imageNécropole nationale à Marbotte – Google street view 2013

    Sources : SGA Mémoire des Hommes. Fiches Morts pour la France. Journaux des Marches et Opérations. Archives du Cher : actes de naissance.

  • Généathème,  Histoire locale

    Morts pour la France 14/18 : Sury-en-Vaux et Verdigny [1]

    Pour ce mois de novembre, j’aurai pu partager les photos de mes aïeux ayant participé à la Première Guerre Mondiale (j’en connais au moins trois), sauf que je n’aurai publié que des photos et rien eut d’autre à raconter. Je n’ai en effet en ma possession qu’un seul livret militaire : il faut tout de même que je me garde de quoi travailler pour les années à venir !
     
    Pour le thème de ce mois, je vais donc vous axer mes prochains articles sur les soldats morts pour la France de Sury-en-Vaux et Verdigny : je suis originaire de ces villages, ceci explique cela. Pour ce premier article, je vais vous présenter ces hommes ; pour les prochains billets je détaillera la vie de certains d’entre eux.

     

    Les informations dont je dispose

    J’ai recueilli les noms des soldats morts pour la France sur les monuments aux morts des deux villages. Un site répertorie (entre autre) les monuments aux morts du Cher : Monuments du Cher 1914-1918.
    Je suis ensuite allée sur le site du ministère de la défense SGA / Mémoire des hommes pour accéder aux fiches de ces soldats.

     

    De jeunes hommes …

    L’âge au décès de ces soldats s’échelonne de dix neuf à trente sept ans. C’est ce qui m’a inspiré ce titre de génération sacrifiée !

    Pierre Gabriel BARON est né le le 31 octobre 1898 à Sury-en-Vaux et mort le 2 octobre 1918 à Orfeuil dans les Ardennes. Il faisait partie du 21ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

     Louis REZZARD est né le 6 mars 1877 à Sury-en-Vaux et est décédé à l’hôpital mixte de Cormery, de suites de blessures de guerre le 27 novembre 1914.

    Leurs affectations

    Pour le recrutement, les hommes de Sury-en-Vaux et Verdigny devaient passer la Loire et ainsi changer de département et de région ! Le recrutement avait lieu à Cosne-sur-Loire (Nièvre).
    Sur nos cinquante-sept hommes :

    Quarante deux faisaient partie de Régiments d’Infanterie
    Quatre de Régiments d’Artillerie
    Deux de Régiments d’Artillerie Lourde
    Trois dans un bataillon de chasseurs à pied
    Un dans un Régiment de Cuirassiers
    Deux chez les Zouaves
    Un dans un bataillon mixte Zouaves et Tirailleurs
    Enfin, l’un d’entre eux était infirmier militaire

    Caserne Binot à Cosne-sur-Loire, 85ème RI de ligne, année 1915 source

     

    Au niveau des grades, la quasi majorité d’entre eux étaient des soldats de deuxième classe.  Mais figuraient  aussi deux canonniers, un brigadier, un caporal, un caporal tambour, un lieutenant, un maréchal des logis ainsi qu’un sergent.

    Les causes de décès

    Les soldats ont été le plus souvent tué à l’ennemi ou de leurs blessures. Il est précisé que Henri Gaston JOSSERAND a été tué à l’ennemi par éclats d’obus à Rouvel, dans la Somme.
    Deux hommes sont également morts en captitivité. Henri Justin GODON est décédé d’une pneumonie  au camp Klein Wittenberg en Allemagne.
    D’autres sont morts de maladie à l’hopital ou en ambulance, le plus souvent de maladies respiratoires : tuberculose, pneumonies.

    La carte des lieux de décès

    Et enfin, voici la cartographie des lieux de décès.

    SVV

    Les prochaines semaines mes articles seront basés sur les découvertes  faites en lisant ces fiches.
  • Considérations généalogiques,  Généathème

    Ma petite (des)organisation

    Le généathème de ce mois de septembre porte sur l’organisation de ses recherches généalogiques. Un exercice où je n’ai jamais excellé.
    Je ferai un petit parallèle avec la recherche scientifique. Avant de lancer une étude scientifique, il faut penser son protocole expérimental très en amont, y compris la manière dont seront exploités les résultats. Car magie des statistiques, les analyses dépendront du protocole expérimental. A vouloir aller trop vite, le risque est d’obtenir de nombreux résultats … difficilement exploitables (voire pas du tout).

    L’organisation c’est un peu la même chose : si on ne la réfléchit pas en amont, on perd du temps et on risque de devoir tout changer !

    • Tout d’abord le logiciel
    Pour bien travailler il faut un bon outil (ici le logiciel). Car la majorité des informations se trouvent à l’intérieur. Comme j’ai un peu de mal à noter sur un cahier mes différentes recherches, je les note en commentaire sur les fiches de mes ancêtres.
    • Mes fiches papier
    Je vais l’avouer tout de suite : tous mes ancêtres n’ont pas leur fiche papier. De reprendre mes ancêtre un par un (par n° SOSA) m’a permis de revérifier les informations dont je disposais et me rendre compte qu’il manquait ça et là un acte de naissance ou de décès.
    Ces fiches fonctionnent par couple.


    Au recto : Monsieur en haut, Madame en bas. Pour chacun leur commune d’origine en haut à gauche (ici V = Verdigny, SV = Sury-en-Vaux) et le n° de SOSA à droite. Pour chaque acte je reprends la date, le noms des parents, la profession, les témoins…


    Au verso, se trouvent les détails du mariage et dans la deuxième moitié de page les enfants. Je note ici aussi les mariages ne concernant pas directement ma généalogie.

     

    • Les dossiers sur mon ordinateur
    Dans mon dossier généalogie j’y trouve des sous-dossiers :
    – Actes : classés de la manière suivante : n° SOSA_Type d’acte_Nom. Au final pas terrible à cause des implexes. Mais difficile de tout changer !
    – Blog : calendrier du challenge A à Z, illustrations, recherches spécifiques…
    – Photos : mal triées (je n’ose même pas en parler)
    – Ressources : outils dont je peux avoir besoin, sous-dossiers sur les métiers, les villages de mes ancêtres
    Voilà un bref aperçu de ma petite (des)organisation.
    Et vous, comment vous organisez-vous ?
  • Berry,  Généathème

    Villages de mes ancêtres, Sury-en-Vaux #1 le chemin de l’école

    A l’initiative de Sophie Boudarel, nous sommes invités à nous pencher sur les villages de nos ancêtres. Je ne peux malheureusement pas y retourner cet été, mais je prévois une série de quelques billets pour vous les faire connaître.
    Le village que je rencontre le plus souvent dans ma généalogie est Sury-en-Vaux, dans le Cher. Il y aurait bien des choses à raconter, aujourd’hui je vous ferai simplement découvrir le chemin d’école de mon grand-père. Habitant dans un hameau, il lui fallait parcourir près de 1,5 km aller sur un chemin bien  sympathique l’été, mais qui devait l’être beaucoup moins en plein hiver !
    Je vous propose des captures d’écran actuelles des endroits les plus bucoliques de ce chemin. Elles proviennent de Google Street View, et ils ont eut la bonne idée de prendre leurs clichés en fin d’été.