• Challenge

    Z comme … papi fait le zouave

    La fin de ce challenge étant très difficile, je vais me contenter de vous montrer la photo qui avait clôturé le challenge 2013. Elle a en effet une saveur très particulière car depuis sa première publication mon grand-père nous a quitté.

    Mon grand père a fait partie des Zouaves et envoyé en Algérie. En fouillant avec lui dans de vieilles photos pour les numériser, j’ai retrouvé celle-ci qui m’a beaucoup fait rire. Il faut avoir beaucoup d’imagination pour le reconnaître ! J’ai depuis numérisé son livret militaire qui devrait m’en apprendre un peu plus.

    Vous aurez aussi cette année la légende de la photo, écrite à l’arrière de celle-ci. Elle indique tout simplement : « présentez armes ! ».
    bandeau challengeaz copie
  • Challenge

    Y comme … Yonne

    Mes ancêtres casaniers me réservent parfois des surprises. C’est ainsi que sur l’acte de décès d’Edmé DUMAY en 1836 il est dit originaire de Vernois, dans le département de Lionne.

    Lionne ?

    L’Yonne !

    J’ai ainsi pu retrouver son acte de mariage avec Madeleine RAOUL en date du 25 mars 1793 à Bleigny-le-Carreau dans l’Yonne. Je n’ai pas fouillé plus loin sur les archives en ligne de l’Yonne (qui m’ont l’air par ailleurs très complètes !). Si j’arrive à valider les diverses informations trouvées sur généanet, voici ce que me réserve cette branche :

    • Pas moins de 45 ancêtres déjà identifiés !
    • Quelques naissances au XVIème siècle
    • Des vignerons (encore et toujours, je vous conseille de relire ma lettre V). Mais cette fois dans le Chablis !
    • Des fermiers pour lesquels j’ai le nom du domaine où il travaillent
    • Une lignée de procureur fiscal
    • Une branche qui bifurque en Côte d’Or
    • Un nom à particule
    • Des prénoms peu communs comme Crépain ou Pantaléon

    Bref, encore des heures de recherches et de plaisir en perspective !

    Yonne

    Localisation de mes potentiels ancêtre

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    X comme … ne sait toujours pas signer

    Que j’envie ces généalogistes dont les ancêtres ont laissé de belles signatures dans les registres ! Car au fur et à mesure du XIXème siècle les signatures se font de plus en plus rares dans mon arbre.

    J’ai tenté de représenter ci-dessous cette évolution, les bâtons rouges représentant mes ancêtres sachant signer, et en bleu ceux qui ne savent peu. Et ceci pour ma sixième et septième génération (naissances respectivement entre 1809 – 1872 et 1771 – 1841).

    signatures

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    W comme … wanted

    Pas facile de trouver une idée d’article commençant par W… J’ai revu dans mon esprit ces affiches dans les western où l’on recherche un hors-la-loi. L’occasion donc de vous faire redécouvrir l’article sur Jean Louis BLONDEAU.

    Tout a commencé par une épine : impossible de trouver l’acte de décès de Jean-Louis BLONDEAU.

    Il est né le 6 janvier 1781 à Verdigny, et se marie le 16 février 1795 avec Marie RAIMBAULT. Il est âgé de 14 ans, et sa femme de 18 ans.

    Mais aucune trace de son acte de décès, ni à Verdigny ni aux alentours. J’ai alors étendu mes recherches aux arbres en ligne, et là : stupeur ! Mon ancêtre aurait été jugé pour contrefaçon. Cela rejoint en fait ce que j’avais entendu un jour au détour d’une discussion familiale.

    Je n’ai malheureusement pas lu les documents en question, mais le généalogiste qui est heureusement plus organisé que moi a cité ses sources ce qui me permettra d’aller voir de mes propres yeux les pièces du procès. Elle se trouvent aux archives du Cher, Liasse 2.U.1164 dossier n°129 et 38 U 160.

    Voici le résumé de ce qu’à trouvé ce généalogiste : Jean-Louis BLONDEAU aurait été condamné à mort par contumace le 13 juillet 1815 par la cours spéciale du Cher. Il serait coupable d’avoir en 1814 contrefait des monnaies d’argent ayant cours légal en France. La suite serait des plus rocambolesque car il échappe à la justice après s’être fait délivrer un passeport (certainement un faux) à Sancerre.
    Merci donc à Alain Rodermann qui a mis ces éléments en ligne, la page est ici. Et j’espère un jour pouvoir vous en raconter plus !

  • Challenge

    V comme … encore un vigneron

    S’il ne fallait retenir qu’une profession, ce serait sans doute celle-ci. Un grand nombre de mes ancêtres, hommes ou femmes, étaient vignerons : cent soixante douze à ce jour.

    Des vignerons dans le Sancerrois, cela peut se comprendre, mais je retrouve par un curieux hasard des vignerons y compris là où aucun vignoble n’est présent aujourd’hui.

    Je retrouve ainsi Joseph MILARY, gran-père de Jean BEAUNEZ, vigneron … à Sermages au sud du Morvan.

    Nouvelle image (4)

    Localisation de mes ancêtres vignerons

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    U comme … unis suite à l’Edit de tolérance

    Aujourd’hui nous allons gravir le piton de Sancerre. Comme j’ai pu l’indiquer dans quelques articles, Sancerre fut une ville protestante et certains de mes ancêtres pratiquaient cette religion. Leur mariage s’est tout de même retrouvé dans les registres paroissiaux catholiques… après leur mariage protestant.

    C’est que l’Édit de Tolérance du 29 novembre 1787 est passé par là. Il accorde aux protestants un État Civil, et nombreux sont les protestants qui sont allés faire reconnaître leur mariage et leurs enfants. Je vous propose de découvrir l’acte de mariage de Jacques SERVEAU et Marie DUCLOU.

    Serveau Duclou

    Mariage de Jaques SERVEAU et Marie DUCLOU – Archives du Cher – 3E 1036

    L’an Mil Sept cent quatre vingt huit le ving huit novembre, pardevant nous curé de Sancerre se sont présentés au logis curial Jacques Serveau fils majeur de François Serveau et Marguerite Habert et Marie Duclou fille majeur de défunt Pierre Duclou et défunte Marie Diot

    Tous demeurant de cette paroisse, gens non catholiques et ci-devant conjoints en union conjugale sans avoir observé les formalités prescrites par les ordonnances du Royaume, lesquels désirant faire réhabiliter leur mariage selon l’édit de Novembre 1787et procurer à leurs enfants l’état légitime, ont déclarés devant nous qu »ils s sont pris et se prennent en légitime et indissoluble Mariage et qu »ils se promettent ? en conséquence de quoi nous avons déclaré auxdites parties qu’elles sont unies en légitime et indissoluble mariage et ont lesdits Époux déclaré avoir de leur précédent mariage non conforme aux ordonnances du Royaume trois enfants ? Étienne né le 15 décembre 1782, Marie née le 1 juin 1784 et Martin Aignan né le 12 décembre  1787 tous baptisés à Sancerre le tout en présence de Jean Lémelé, Marie Duclou, Étienne Delclerc et Jean Leguay tous quatre témoins domiciliés à Sancerre, qui ont signé avec nous, sauf ceux qui ne le savent.

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    T comme THOMAS meunier sur la Belaine

    Pour cette lettre, je vous propose de relire un article proposé il y plus de deux ans et demi sur un meunier de mon arbre.

    Heureusement on peut parfois tomber sur ces informations qui permettent de pousser les investigations un peu plus loin. Ainsi, François THOMAS (1776-1817) aurait été meunier à Moulin Alix, sur la commune de Sury-en-Vaux. Renseignement pris, ce moulin se trouve sur la Belaine.
    La commune de Sury-en-Vaux était apparemment bien pourvue en moulins : moulins à vent sur les collines ou à eau dans le creux des vallons. La Belaine n’est qu’un ruisseau prenant sa source au sud du Petit Chaudenay à Ménetou-Râtel. Il traverse ensuite Sury-en-Vaux, longe le bois de Charnes puis traverse Bannay avant de rejoindre le Ru et le lit de la Loire. Ce ruisseau aurait alimenté jusqu’à sept moulins, aujourd’hui presque tous disparus, ou plutôt réhabilités.

    Source : Géoportail
    Carte de Cassini (source : Géoportail)

    Un internaute a étudié l’historique des noms de ruisseaux dans notre région, voici ce qu’il a pu trouver sur la Belaine :

    Riparia de Siagacoin in Vallibus, La rivière de Baillene, Ripparia de Vellene, Baillene, Bellennes, La rivière de Vallenes, La Veleyne, Rivière de la Vellaine, La rivière de Bellennes, La rivière de Belaines, La rivière de Ballaine, Vellaine, la rivière de Belaine, Ruisseau de Belaine

    Ceci est un condensé : plus d’informations sur le site ici.

    Au fond coule la Belaine … ici au nord du Moulin Granger (source Google Maps – Street View)
    bandeau challengeaz copie
  • Challenge

    S comme soutient de famille

    Lorsque l’on travaille sur sa généalogie, on reporte dates et lieux pour les événements de la vie de nos ancêtres. Parfois je réalise quelques calculs pour vérifier la concordance d’âges entre le décès et la naissance par exemple, mais je me pose moins la question de savoir quels âges avaient les enfants lors du décès de leurs parents.  Un généalogiste l’avait fort bien écrit dans l’un de ses articles, mais je ne l’ai pas retrouvé.

    Ainsi un détail sur l’acte de mariage de Louis Désiré BLONDEAU m’a fait appréhender sa vie d’une toute autre manière. Il y est précisé que parmi les pièces présentées à l’Officier d’Etat Civil se trouve :

    Un livret militaire duquel il résulte que le futur époux de la classe 1884 est exempt comme aîné d’orphelins.

    Blondeau Louis Désiré Cottat M 1886

    Acte de mariage de Louis Désiré BLONDEAU et Félicité COTAT – Archives du Cher 3E 5282

    Souvenez-vous, Louis Désiré n’est autre que le fils de Louis BLONDEAU, « l’invisible » dont je vous avais raconté la vie. Louis est décédé à quelques semaines de sa femme, vraisemblablement de la variole. En 1870, ils laissent derrière eux Marie Louise âgée de 11 ans, Louis Désiré âgé de 7 ans et Étienne Théophile âgé de 3 ans.

    Difficile d’imaginer ce que fut leur enfance sans leurs parents. Ils auront certainement été accueillis dans leur famille, ensemble ou peut-être séparément. Louis et son frère auront certainement commencé à travailler tôt pour subvenir à leurs besoins.

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    R comme … record de l’ancêtre voyageur

    Comme je l’ai souvent rapporté, mes ancêtres ne sont pas ce que l’on pourrait qualifier de grands voyageurs.

    Jusqu’à présent, j’ai retrouvé mes plus lointains ancêtre voyageurs dans l’Yonne à quelques cent kilomètres de mon noyau familial. Mais ça c’était avant de me pencher sur l’arbre de mon mari.

    Nous retrouvons aujourd’hui Pierre GRANGER scieur de long à Ivoy le Pré. En ce 12 novembre 1754 il épouse Marie Madeleine AUNAY, une « fille du cru ». Ses parents ne sont pas présents pour ce grand jour, mais son aïeule Jeanne GRELOT, qui est également sa tutrice a fait le déplacement de leur village d’origine. Car Pierre est originaire de Essertines-en-Chatelneuf dans la Loire.

    De ses parents je ne sais pas grand chose si ce n’est que Jacques GRANGER et Marie PALAIS se sertaient mariés à Marols (Loire) et leur dernière résidence connue est à Essertines-en-Chatelneuf. Jacques GRANGER serait le fils de Benoît GRANGER et Benoîte MARTIN qui aurait vécu à Saint-Jean-Roure (Ardèche).

    Reccordb

    Il faut pour le moment me contenter des arbres en ligne qui me permettent de construire cet arbre et dont les informations sont à confirmer. Je me plait donc à voyager un jour dans la Loire et l’Ardèche pour découvrir ces lieux !

    bandeau challengeaz copie

  • Challenge

    Q comme … Quelle est cette épine sur ma lignée cognatique ?

    Difficile d’écrire des articles fouillés et bien rédigés tous les jours. Je reprends donc l’article que l’an dernier Quelle est ma lignée cognatique, mais avec un soupçon d’erreur et d’épine cette fois.

    Voici le début de ma lignée cognatique (ascendance par les femmes), à partir de la cinquième génération :

    GUENEAU Marie Joséphine Berthe (°1892 Sury-en-Vaux – + 1981 Sancerre)

    PINSON Marie Marthe (°1872 Sury-en-Vaux – 1947 Sury-en-Vaux), ménagère

    GUINGUAND Marie Louise (°1836 Sury-en-Vaux – ?), ménagère

    PINON Solange (1807-+ 1854 Sury-en-Vaux), couturière, vigneronne

    COUDRET Geneviève (1776 – 1860), couturière

    MATIVET Françoise (? – 1795)

    C’est ici que je m’arrête. Car si j’ai « bêtement » remonté cette ascendance il y a longtemps, un détail me chagrine.
    Françoise MATIVET décède en 1795 à Ménétréol-sous-Sancerre. Elle aurait cinquante ans, soit une naissance aux environs de 1745. Elle épouse François CANDRET en 1767 en cette même commune, ce qui semble plausible (elle aurait environ 22 ans) ; ses parents sur l’acte sont Jean MATHIET et défunte Anne JOULIN. Elle est dire mineure.

    Sauf que sur les dépouillements de Registre 18, on retrouve bien une Françoise fille de Jean MATHIVET et Anne JOULIN … née en 1726, et un mariage MATHIVET x JOULIN en 1721.
    Et ça, ça ne colle pas avec le reste !

    bandeau challengeaz copie