• Considérations généalogiques

    La généalogie fête internet

    La blogosphère généalogique  est invitée, à l’initiative de Sophie Boudarel, à fêter internet.

    • Pourquoi avoir créé un blog de généalogie ?

    Cela remonte à un moment bien précis de mes recherches, lors de la découverte de ma  branche MERLIN. Avec étonnement, l’un de mes ancêtres était indiqué comme étant marchand verrier. J’ai cherché cette profession dans mon moteur de recherche favori, et je suis tombée sur les blogs modes de vie au 16ème et 17ème siècle et  verriers du Rouergue. De fil en aiguille, j’ai découvert la blogosphère généalogique, et j’ai décidé de me lancer à mon tour.

    • Un blog à faire découvrir et à mettre en avant

    Je vais tricher car j’ai beaucoup de mal à choisir entre les blogs que je lis régulièrement : ils sont tous tellement différents ! Et c’est finalement plus ce que je veux mettre en avant : la diversité.

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    Il y a ceux qui nous font voyager : en Italie avec mes racines en Vénétie, au Québec avec Hervé Pencalet. Voyage aussi … aux archives ou dans les bibliothèques de par le monde  avec Chroniques d’Antan.

    Il y a ces généablogueurs dont les ancêtres auraient pu côtoyer les miens comme Benoît et son blog mes racines familiales, François avec Châteauneuf et Jumilhac, ou encore mémoire vive, (sans oublier Sirius).

    Il y a ces généalogistes qui se sont lancé dans ce projet fou de nous présenter un ancêtre par semaine comme Marine – Dans les branches.

    Il y a ces belles et émouvantes histoires comme la maison de Céline, le 53, ou le journal de Léontine, raconté par Marine.

    Il y a ces blogs créés il y a moins d’un an, et dont le contenu m’impressionne déjà : Murmures d’ancêtres, d’Arverne et d’Armorique, mes racines et mes L.

    Il y a le blog Marques Ordinaires qui me fait culpabiliser de ne pas toujours bien citer mes sources…

    Il y a des blogs avec des articles techniques comme genBECLE, la gazette des ancêtres, ou la ligne de vie par couple d’Elise.

    Et il y a ces blogs que j’aime lire tout simplement, comme Degrés de parenté, la Pissarderie, Généalecole, Rhit généalogie, aide généalogie, ciel mes aïeux, Lulu sorcière, de Bretagne en Saintonges.

    Et il y a aussi tous ceux que j’ai oublié de citer …

  • Généathème,  Vieux métiers

    Le métier de vignier

    En ce mois de mars, les généalogistes sont invités à présenter un métier occupé par nos ancêtres.

    Avant de décrire le métier que j’ai choisi, voici le contexte dans le quel je l’ai découvert pour la première fois : Louis MOREUX, mon sosa 172, est un vigneron habitant Sury-en-Vaux. Jusque-là, rien de plus ordinaire car un très grand nombre de mes ancêtres sont vignerons et vivaient à Sury-en-Vaux. Mais, alors qu’il est décédé depuis quatre ans déjà, son fils Germain MOREUX se marie et cette fois-ci la profession de Louis n’est plus vigneron … mais garde-vignier !

    MOREUX Germain BERTRAND Genevieve M 1838

    Mariage de Germain MOREUX et Geneviève BERTRAND – 3E 2427 – Archives du Cher

    Vous l’aurez donc compris, je vous présente aujourd’hui le métier de vignier, qui vous l’imaginez est en rapport avec la vigne. Pour trouver une traduction plus compréhensible, il faut aller chercher un dictionnaire de berrichon. Nous y apprenons alors que le vignier est un garde-vignes [1].

    Mais me diriez-vous, pourquoi garder les vignes ? A l’approche des vendanges, il était d’usage de nommer des gardes temporaires pour surveiller les vignes . Le but était de les protéger avant tout des vols, mais aussi des bêtes qui pouvaient s’introduire dans les parcelles. Ils étaient généralement nommés par le conseil municipal et payés par les propriétaires.

    Si le garde-vignes venait à attraper un voleur, il le remettait ensuite à un magistrat. Bien qu’équipé d’une lance, son rôle était avant tout défensif [2, 3]. Dans d’autres régions, ce métier est également nommé messier.

    Au cours de mes recherches, je suis tombée sur une petite pépite dans l’ouvrage « Les Coustumes générales des pays et duché de Berry » [4] ; à l’article III du chapitre « vignerons » il est question de garde-vigne :

    « Le devoir desdites gardes est d’empescher qu’aucun entre és vignes ou champs qu’ils gardent, de prendre et saisir ceux qu’ils trouveront en présent dommage, les amènera au Magristrat, leur oster les fruicts qu’ils auront desrobez. S’ils ont prins derniers pour les laisser eschaper ou les bestes qu’ils auront prinses en faisant dommages, ils vent estre punis griefuement. Par l’Ordonnace de Cremieu, il  appartient aux Pevosts de commettre les Messiers et gardes des commis pour la conservation des vignes et autres fruicts et biens au temps qu’ils sont de garde, et recevoir le serment d’eux.

    Et vous, avez-vous rencontré ce métier ?

    [1]. Vocabulaire du Berry et de quelques cantons voisins. Librairie encyclopédique Roret. 1842. [2] Paysans du Berry : la vie des campagnes berrichonnes. Daniel Bernard. 1982. 206 p. [3]. Métiers de la vigne et du vin. Nos ancêtres - Vie & Métiers - n°34 - novembre / décembre 2008. [4] Les Coustumes générales des pays et duché de Berry, avec les annotations de Gabriel Labbé S.r de Montveron (1607).
  • Vu lu entendu

    Matins malins : les nouveautés venues des Etats-Unis

    Pour la seconde fois, la Revue Française de Généalogie proposait son rendez-vous des matins malins. Au menu :  les nouveautés venues des USA. Sophie Boudarel et Jacques Le Marois sont revenus pour nous sur leur expérience de l’édition 2014 de Rootstech, immense salon portant sur la généalogie, l’histoire familiale et les nouvelles technologies outre-Atlantique.

    Voici quelques réflexions suite à cette matinée, qui fut une première pour moi.

    Tout d’abord concernant deux thèmes qui ont fait l’objet de nombreuses interventions à Rootstech. Vous trouverez peut-être cela bizarre pour une biologiste, mais tout ce qui concerne l’utilisation de l’ADN en généalogie m’intéresse peu. Un objectif pourrait être de retrouver une parenté … personnellement une quête pour retrouver un père biologique à tout prix alors qu’il n’a pas élevé ses enfants me laisse un poil perplexe. Un autre point qui a fait débat est le storytelling, véritable phénomène de société aux Etats-Unis. Comme beaucoup de généalogistes dans la salle, je dis oui à la rédaction de l’histoire familiale, mais je suis beaucoup moins enthousiaste à l’idée de raconter minute par minute les moindres détails de ma vie

    J’ai ensuite pu allonger un peu plus ma liste de choses à faire :

    • Remettre en service Picasa (que j’avais utilisé pour mes photos « contemporaines » puis abandonné) et utiliser la reconnaissance faciale pour les photographies anciennes. J’avoue ne pas avoir pensé du tout à cette application.
    • Me poser une nouvelle fois la question de mon inscription à Familisearch. Ayant la majorité de mes ancêtres en France (je dirai même plus, dans le Berry) je ne suis pas certaine que cela me permette d’avancer beaucoup en généalogie ascendante. L’outil Puzzila (représentation pour la généalogie descendante) qui a été présenté me tente vraiment bien.
    • Persévérer dans mon utilisation d’Evernote, je pense vraiment que je ne m’en sers pas de la meilleure manière.
    • Tenter une recherche dans les journaux anciens. Même si je pense avoir peu de chance de trouver quoi que ce soit sur mes paysans berrichons.

    A l’issue des matins malins, une partie des blogueurs généalogistes s’est retrouvée pour un repas convivial. Nous avons pu évoquer l’avenir des cercles généalogiques, la sauvegarde des photos anciennes, les plate-formes de blog … et beaucoup de choses encore !

    Voilà qui me permettra de répondre à ceux qui ne comprennent pas que l’on s’intéresse à la généalogie. A quoi bon s’intéresser aux mort ? Et bien à échanger avec d’autres passionnés bien vivants !

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