• Mes ancêtres

    [Bilan ancêtres] 7ème génération

    Je viens de franchir une étape dans la vérification des informations relatives à mes ancêtres : la 7ème génération est terminée !  L’occasion de faire un petit bilan :

    Je débute par le nombre d’ancêtres trouvés, comme l’ont fait certains généalogistes récemment. D’un côté le nombre d’ancêtres théoriques, et de l’autre le nombre d’ancêtres trouvés. Comme cela ne me convient pas complètement, j’ai également créé une colonne avec le nombre d’ancêtres potentiels (là, je joue sur les mots). La différence ? Je tiens ici compte des pères inconnus et autres implexes.  Ainsi donc, si j’ai bien 64 individus théoriques à la septième génération, je n’en ai que 59 potentiels (l’explication va suivre). A la huitième génération, la différence entre individus théoriques et potentiels sera donc d’au moins dix individus. Point très positif : j’ai trouvé 100% des ancêtres potentiels à ce niveau !

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    A la 7ème génération, je trouve mon premier couple implexe : Jean Louis BLONDEAU et Thérèse NEVEU sont les parents de Louis, Marie et Rosalie BLONDEAU présents tous les trois dans l’ascendance de ma grand-mère maternelle !

    Je trouve aussi mon premier père inconnu qui aurait du être mon Sosa 110, père de Valérie GODON.

    Concernant la localisation, j’ai représenté les lieux de mes actes avec une couleur pour mes quatre branches, une branche correspondant à l’un de mes grand-parents.

    Pour vous représenter l’échelle, ces points tiennent dans un carré faisant de 50 à 60 km de côté : quand je vous disais que mes ancêtres ne bougeaient pas beaucoup !

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    Ma branche DEZAT (vert foncé) et BLONDEAU (vert clair) se superposent presque et sont centrées autour de Sury-en-Vaux et Verdigny, dans le Sancerrois. Du côté de ma mère, mes ancêtres ont un peu plus voyagé : ma branche GUENEAU (violet) s’étend plutôt à l’ouest dans ce que l’on appelle le Pays Fort. Les deux points les plus au Nord correspondent à la naissance de deux ancêtres … nés de père inconnu, mais dont les mères sont bien originaires du berceau familial plus au Sud. Enfin, ma branche CHAMPION (rose clair) s’étend au Sud et à l’Est, pour partie dans le Sancerrois et dans le val de Loire. Avec cette branche nous commençons à gravir le piton de Sancerre …

    Mais ces deux braches se retrouvent également … à Sury-en-Vaux ! Décidément, ce village est bien le berceau de ma famille.

    C’est à cette génération qu’il se passe un grand évènement : je franchis les frontières du Cher pour la première fois et trouve un acte dans le Loiret. C’est la branche GUENEAU qui gagne cette fois-ci, mais il m’est avis qu’à la huitième génération la branche CHAMPION va se venger …

    Enfin, je vais faire rigoler les généalogistes qui ont de vrais ancêtres voyageurs en vous montrant la répartition de mes ancêtres à l’échelle de la France !Nouvelle image (7)

  • Considérations généalogiques

    Reprendre son arbre – un peu de méthode 2/2

    Dans le précédent article, j’ai décrit ma méthode pour reprendre mon arbre et compléter des informations manquées. Aujourd’hui, travaux pratiques avec l’exemple de Marie GIRARD ma Sosa n°73.

    1. Acte de naissance

    Je retrouve son acte de naissance du 6 septembre 1822. Je le télécharge, le renomme « GIRARD Marie N 1822 » et le range dans le dossier « GIRARD Marie 73 ».

    Dans L’onglet « Source » du logiciel Heredis je commence par choisir la source concernée. Et hop, ma petite barre verte apparaît !

    Je vérifie maintenant le contenu de l’acte. Marie GIRARD est fille de Pierre GIRARD vigneron et Anne PRIEUR. Toutes ces informations étaient déjà saisies.  Le père a 34 ans (après vérification sur la ligne de vie, il en aurait 32) et habite au village des Vignes. Voilà une information que j’avais loupé !!! Voici l’erreur réparée. Passons maintenant aux témoins. Pierre GIRARD déclare la naissance de sa fille. Le premier témoin est Jean GIRARD âgé de 29 ans, laboureur à Perrière, commune de Crézancy. Il serait l’oncle de Marie que cela ne m’étonnerait pas. Après vérification, Jean GIRARD est bien le frère de Pierre, né le 8 novembre 1792 à Crézancy. Je vais donc d’abord le créer puis l’ajouter comme témoin. Le second témoin est Ursin Prieur, âgé de 24 ans vigneron au village des Vignes à Sury-en-Vaux. Cette fois cela doit certainement s’agir de l’oncle maternel. Je fais de même, confirmation que c’est bien son oncle, création puis sélection comme témoin. Et voilà mon onglet témoin complété !

    Dernière information, son père ne signe pas. J’enregistre cette dernière information et je sélectionne ensuite : « ne pas rechercher » Tadah ! La « barre » de l’acte de naissance est au maximum.

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    2. Acte de mariage

    Je poursuis mes recherches avec l’acte de mariage en date su 3 juillet 1849. Celui-ci sera rangé dans le dossier de son mari « LEGER Louis 72 ». Je sélectionne la source.

    Les informations sur les mariés sont déjà enregistrées. Je poursuis avec le paragraphe des pièces fournies. On donne les dates des actes de naissance des mariés et l’acte de décès du père du marié dont j’ai également une trace. Passons maintenant aux témoins ; je vais pouvoir ajouter de nouveaux collatéraux : Léonard LEGER oncle paternel et Joseph DELAPORTE, oncle maternel du futur, Barthelemy MAUDRY marié à tante de Marie, Françoise PRIEUR.  Ursin PRIEUR est cité de nouveau. Il me reste à créer tout ce petit monde.

    De nouveau personne ne signe.

    3. Acte de décès

    Je n’avais pas trouvé d’acte de décès. J’ai donc entrepris de revérifier cette information, et en effet pas de trace dans les archives de Sury-en-Vaux. Une recherche sur Geneanet, et je découvre sur l’arbre de Pascal LEGER que Marie LEGER serait peut-être décédée à Sury-en-Vaux le 23 mai 1907. A vérifier.

    BILAN

    Ainsi donc avec ma collectionnite d’ancêtres compulsive …

    • Les sources de mes actes n’étaient pas notées, y compris sur Geneanet ce qui n’est pas très sérieux ni sympathique pour mes visiteurs.
    • Je suis passée à côté du lieu où est née Marie GIRARD
    • J’ai redécouvert que ses aïeux ne savaient pas signer et enregistré par moins de six collatéraux !
    • J’ai une piste sérieuse pour la date de son décès.
  • Considérations généalogiques

    Reprendre son arbre – un peu de méthode (1/2)

    Je l’avoue, comme tout généalogiste débutant, j’ai été prise de collectionnite-d’ancêtres- compulsive. Le symptôme de cette maladie est l’envie irrésistible de grimper dans son arbre… au risque de négliger de noter ses sources, les témoins ou autres informations qui ne semblent pas si importantes sur le coup.

    Maintenant guérie, je m’en mords les doigts avec la désagréable impression d’avoir bâclé mes recherches. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le passage à la nouvelle version d’Heredis a été le déclencheur pour reprendre ma généalogie à la base. Voici comment je procède lorsque j’ai un peu de temps…

    1. Impression des arbres de travail

    Pour pouvoir griffonner et cocher les actes que j’ai vérifié, j’ai commencé par imprimer les arbres ascendants de mes grands parents sur cinq générations. Je travaille donc déjà jusqu’à ma septième génération, en avançant par n° de Sosa croissant.

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    2. Recherche des actes et saisie des éléments dans le logiciel

    J’ai ensuite entrepris de retrouver tous les actes possibles sur les sites des archives en ligne et de les télécharger. Je revérifie une nouvelle fois les parents indiqués sur les actes de mariage (on ne sait jamais) et je complète les fiches de mes aïeux si des données n’avaient pas été enregistrées.  Visuellement, les petits graphiques en bas des fiches de mes ancêtres grandissent lorsque les informations sont correctement enregistrées.  Les principales informations qui me manquent sont généralement :

    • La source du document
    • Les témoins / déclarants des actes
    • Le fait que ces témoins / parents sachent ou non signer
    • Quelques informations à côté desquelles je suis passée comme une profession différente … ou bien des indications sur les actes que je détaillerai dans de prochains articles.
    3. Ranger les actes !!!

    J’avais déjà un dossier Généalogie>Actes avec à l’intérieur des actes plus ou moins bien rangés.  Je l’ai renommé « Actes & ancêtres » puis créé un dossier par individu sous la forme : « NOM Prénom n° SOSA ». Cela me semble plus pratique que ma précédente organisation par n° de SOSA. Ce numéro m’est tout de même utile en cas d’homonymie.

    Je range dans le dossier tout ce qui concerne mon ancêtre : photo, actes, contrat de mariage, recensement… Par convention je range le mariage d’un couple d’ancêtres  dans le dossier du mari, sauf pour le cas d’un second mariage qui est alors rangé dans le dossier de l’époux ou épouse concerné. Pour les « collatéraux », c’est plus compliqué et je ne les ai pas encore classés avant d’avoir trouvé une organisation qui me satisfasse…

    Methode

    Dans le dossier de François DEZAT, son acte de décès, l’acte de mariage et le dossier avec les vues du contrat

    Dans mon prochain article je vais vous proposer presque en direct un pas à pas avec l’une de mes aïeule.

  • Vu lu entendu

    Fouette, cocher ! [Exposition]

    L’écomusée du pays de Rennes nous de propose de nouveau une très belle exposition , cette fois axée sur les transports à Rennes au temps du cheval. Je vous parle d’un temps où il fallait quatre jours pour relier Paris contre 2h en TGV et bientôt moins ! Les voitures se généralisent au XIXe siècle, le réseau routier se densifie, c’est l’essor du chemin de fer : bref les transports sont en mutation. A Rennes en 1821 de nombreuses modifications s’opèrent : on y crée des trottoirs, on pose des pavés en granit. Ensuite la canalisation de la Vilaine s’accompagne de la création de quais. Toutes les conditions sont réunies pour faciliter la mobilité.

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    Vue sur les quais – Archives de Rennes – Cote 100FI28

    Une bonne place est réservée aux métiers en lien avec le cheval et les transports : bourrelier, charron, maréchal-ferrand, conducteurs en tous genre. Je les détaillerai dans de prochains articles au gré des démonstrations qui sont proposées tout ce premier trimestre.

    D’anciennes voitures et engins roulants en tout genre sont exposés. On croirait vraiment avoir voyagé dans le temps, au son des sabots, calèches et bruits de la rue dans un décor XIXème siècle.

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    Bien entendu, l’exposition s’appuie sur de nombreux documents en provenance des archives (départementales, municipales). Tout un programme d’animation est prévu : des démonstrations de métiers anciens à des conférences…. dont une sur les voyages libertins au XVIIIe et XIXe siècle.

    Une exposition à voir jusqu’au 31 août 2014.

  • Généathème

    Un arbre sans épine ?

    Ce que les généalogistes redoutent par-dessus tout : tomber sur une épine généalogique.  Un cul de sac, un  acte introuvable, bref un grain de sable qui empêche plus ou moins la progression dans son arbre.  Et c’est précisément le généathème de janvier.

    Oui mais voilà, mon arbre est presque tout lisse !

    • Pas d’enfant abandonné jusqu’à présent.
    • La présence d’enfants naturels ne m’a pas empêché de trouver les ascendants de leur mère (comme dans le cas de Valérie GODON).
    • J’ai bien eut quelques épines, mais dont j’ai trouvé la réponse : comme le mystère du décès de Louis BLONDEAU ou l’acte de mariage de Thomas MERLIN.

    Il est possible d’aider les autres généalogistes en ce mois de janvier, une première liste se trouve ici.

  • Dans les archives

    J-10 : le MOOC Première Guerre Mondiale expliquée au travers des archives

    J’ai découvert un peu par hasard ce que sont les MOOC. Mooc signifie « Massive Open Online Course », cours en ligne massifs et ouverts en français. Ce sont des formations en ligne qui se déroulent sur une période de quelques semaines. FUN, France Université Numérique, est une plate-forme créée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour proposer des MOOC en français.

    Le site est ouvert depuis octobre 2013, certaines sessions auraient être utiles pour mon activité professionnelle, mais non j’ai flashé sur celle-ci :

    « La Première Guerre Mondiale expliquée à travers ses archives »


    FUN-MOOC : la première guerre mondiale… par fr-universite-numerique

    Ce cours est proposé par l’université Paris Ouest Nanterre la Défense. Le rythme est de douze séances réparties sur douze semaines. Les informations sur ce cours sont disponibles ici.

    Le programme est alléchant : les belligérants et leurs colonies, l’industrialisation de la guerre, la vie à l’arrière, la propagande, représenter la guerre, passer à la paix… Ce ne sont que des extraits d’un contenu qui me semble vraiment riche.

    J’ai cru retomber quelques années en arrière lorsque j’ai reçu un mail me rappelant mon inscription ainsi que la date de la rentrée fixée au 16 janvier 2014.  Mon état d’esprit du moment :

    Ce qui me motive :

    • Le thème du cours et le programme qui promettent d’être passionnants !
    • Je pense que cela va m’aider dans mes travaux généalogiques, pour appréhender cette période mais aussi peut-être tester de nouvelles méthodes de travail.
    • Des questions matérielles toutes bêtes : c’est gratuit et on s’organise comme on veut (ou comme on peut).

    Mes craintes :

    • Le temps nécessaire : j’ai mon premier métier qui est prenant, mon second métier de maman et en plus je vais endosser une casquette d’étudiante ?
    • L’évaluation finale par QCM me semble un peu déstabilisante. De plus j’ai cru voir qu’aucun certificat ne viendrait attester la participation à ce cours… Dans ce cas, comment le valoriser sur son CV ?

    Bien entendu d’autres généablogueurs sont inscrits, en voici la liste non exhaustive : Brigitte, Céline, Véronique, Élise, Gen&O, Véro

     Alors rendez-vous le 16 pour la rentrée !

  • Considérations généalogiques

    Vacances de Noël généalogiques

    J’ai réussi à trouver un peu de temps durant ces vacances pour avancer sur quelques points de ma généalogie (et autres).

    – Je suis retournée aux archives du Cher pour peu de temps malheureusement. J’ai malgré tout pu avoir un cours particulier sur le fonctionnement des archives notariales et découvrir mes deux premiers contrats de mariage.

    – J’ai poursuivi l’écriture de quelques articles, dont mon bilan, la finalisation des articles portant sur Marie Joséphine BEUCHON. A cette occasion, j’ai pu observer que les articles peuvent se diviser et en donner de nouveaux : à partir du premier article commencé au mois de mai (tout de même !), j’en ai écrit un second sur les enfants car le premier devenait bien trop indigeste. Et un troisième est en préparation ! J’ai enfin planifié mes publications sur le premier semestre et noté toutes mes idées.  Pour le Challenge A à Z de juin prochain, il n’y a plus que les lettres Y et Z pour lesquelles je n’ai pas l’ombre d’une étincelle.

    – J’ai continué l’indexation des poilus sur le site mémoire des hommes. La commune de Sury-en-Vaux est terminée !

    – J’ai discuté avec mon grand-oncle, et ça ce n’est pas rien ! J’avais mis par écrit ma déception de ne pas avoir pris de notes lorsque mon grand-père avait identifié les personnes présentes sur la photo de mariage de mes arrière-grand-parents. Voici qui est presque réparé ! Sur les 39 personnes présentes à ce mariage, il ne subsiste plus que quatre points d’interrogation. En-dehors de cette photo j’ai appris quelques informations sur mon arrière-arrière-grand père et je sais maintenant que des photos militaires sont conservées chez lui !

  • Mes ancêtres

    Pierre Augustin, Victorine Julie et Marie Elise PETIT

    Je poursuis aujourd’hui ma saga sur les enfants du couple BEUCHON x PETIT. Souvenez-vous, ce couple avait eut neuf enfants, dont trois seulement ont atteint l’âge de se marier (pour se rafraichir la mémoire, c’est ici). Ce qui m’a frappé, c’est que ces enfants ont eut des métiers bien loin de ceux de leur parents, et que les filles ont épousé des artisans et se sont installées en « ville ».

    Pierre Augustin : horloger … puis aubergiste

    Je retrouve Pierre Augustin, premier enfant de notre couple, en 1870 dans les archives : il est témoin de la naissance de Marie Eugénie FRELAT, et à 21 ans nous apprenons qu’il exerce la profession d’horloger ! Un métier bien loin de celui de ses parents qui lors de leur mariage étaient respectivement cultivateur et domestique.

    Il épouse le 7 mai 1873 Marie Louise RIDE au Noyer. Il est toujours horloger et ses beau-parents quant à eux sont aubergistes (ils étaient auparavant taillandiers). Deux ans plus tard son beau-frère Marie Alphonse Isidore RIDE se marie … et est également horloger dans la commune de la Chapelle d’Angillon.

    Sauf que Pierre Augustin va changer de métier… En 1876 il est devenu cabaretier ou aubergiste selon les actes. Je me suis posé la question de savoir pourquoi ce changement de métier ; l’hypothèse la plus probable serait qu’il a repris avec sa femme l’établissement de ses beau-parents.

    Victorine Julie : boulangère à Sancerre

    Victorine Julie épouse le 9 novembre 1875 Alexandre BOIN, boulanger à Sancerre. Elle s’installe avec son mari à Sancerre pour y devenir boulangère rue Saint Jean. Même si ce n’est pas une grande ville, quel changement de statut tout de même !

    rue st jeanRue Saint Jean à Sancerre – La boulangerie devait se trouver ici

    Marie Elise Antonise : sage femme à Henrichemont

     La petite dernière de la famille se marie le 12 mai 1884 à Henrichemont avec Hippolyte Achille DUMAS serrurier, appartenant à la réserve de l’armée active. Et oh surprise, elle n’est pas simple ménagère ! A 21 ans, elle exerce la profession de sage-femme, et habite également en ville.  Je la retrouve donc régulièrement comme déclarante dans les registres de naissance de la ville d’Henrichemont. Je ne trouve qu’un seul enfant de ce couple, Joséphine Marie Alice DUMAS.

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